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Ce que Camille Chat a dit dans son message d’adieu au Racing 92

France hooker Camille Chat

Le Racing 92 a confirmé mardi 7 janvier la séparation avec son talonneur international Camille Chat, figure emblématique du club, mis à pied depuis mi-décembre à la suite d’incidents extra-sportifs.

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Mi-décembre, il aurait, selon plusieurs médias, participé à un entraînement en état d’ivresse, ce qui a conduit à sa mise à pied, ainsi qu’à celle d’un autre talonneur du Racing 92, Janick Tarrit. Ce dernier a depuis été réintégré dans le groupe et a joué lors de la défaite contre Toulon (36-24) le 4 janvier.

Pas une justification, pas une excuse

Camille Chat (29 ans, 33 sélections) s’est exprimé sur les réseaux sociaux pour signifier à sa manière cette décision. Pas un mot d’excuse pour l’image qu’il aurait pu renvoyer de lui-même et du club après ce fâcheux épisode. Pas un mot non plus de contrition ou de justification sur ces évènements qui mettent brutalement fin à une longue aventure.

C’est juste cet aspect des choses qu’il a souhaité souligner dans un long message publié sur Instagram.

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Camille Chat (@camillechatx)

« Après tant d’années passées dans ce club, le moment est venu pour moi de dire au revoir », commence-t-il.

« Ces 12 années passées au Racing 92 ont été bien plus qu’une carrière. Elles ont été une aventure humaine et sportive incomparable. Chaque instant, chaque match, chaque entraînement, chaque victoire ou défaite ont forgé non seulement mon parcours, mais aussi une partie de ma vie.

« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers toutes les personnes qui ont fait partie de cette belle histoire. Aux coéquipiers avec qui j’ai partagé des moments d’intensité, de camaraderie et de solidarité, à l’ensemble du staff pour m’avoir guidé et poussé à toujours me surpasser, et bien sûr aux supporters qui ont toujours été là, derrière nous, pour nous encourager avec passion. Votre soutien a été un moteur indispensable.

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« Je n’oublierai jamais ce que ce club m’a apporté : des émotions fortes, des amitiés sincères et des souvenirs inoubliables. Aujourd’hui un nouveau chapitre de ma vie commence, je garderai à jamais le Racing 92 dans mon cœur.

« Merci à vous tous pour avoir fait de ces années un voyage exceptionnel.

« Avec toute ma reconnaissance et mon respect. À très bientôt. »

De moins en moins utilisé

Cette saison, Camille Chat n’a joué que cinq matchs toutes compétitions confondues, dont seulement trois en tant que titulaire, après avoir été blessé dès la première journée face à Castres.

Originaire d’Auxerre, il n’a jamais porté le maillot d’un autre club professionnel. Promis à un avenir brillant avec le XV de France, il avait obtenu sa première sélection en 2016 à seulement 20 ans. Pendant plusieurs années, il a été la doublure de Guilhem Guirado, capitaine incontournable, et a participé à la Coupe du monde 2019 au Japon.

Avec seulement neuf titularisations en 33 sélections, Chat a vu sa place s’éloigner face à la concurrence des Toulousains Julien Marchand et Peato Mauvaka. Sa dernière apparition sous le maillot bleu remonte à 2021.

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J
JW 1 hour ago
How the four-team format will help the Wallabies defeat the Lions

Wow, the case of Australian Rugby. It doesn't really need or want divisive articles like this, that's for sure!

At the same time, according to Melbourne-based Kiwi journalist Geoff Parkes writing on The Roar: “At a pre-season Rebels sponsor evening on November 24 last year, Rugby Australia CEO Phil Waugh told the local audience how Victoria was ‘leading the way’ with regard to connecting the amateur and professional game, using the catch-cry, One team from club to country. Yet within a fortnight, Rugby Australia had switched paths. As their actions would increasingly show, they had determined that the Rebels were no longer ‘family’.”

Lets just start with the elephant in the room. Everybody had the same problem with that neighbour, Australia were still the second best rugby nation in the world for large periods of the 'present' window. There was still the other 2/3s of the competition to win against.

The outcome of its first attempt to axe the Force, by force, was disastrous.

The outcome was great. As has been shown recently (with money not becoming a problem), the Force just want to be a rep team. They belong in a competition like the Bunnings NPC, not an elite competition like Super Rugby. Their hearts not in it. The game would have been so much better off if Twiggy had been able to setup rapid rugby.


As it was COVID delivered the Force a great opportunity to step up to the SR plate by bringing in a heavy overseas contingent, both players wanting to return home, and in the case of Argentinians, wanting to remain in SR. Their hands remained in their pockets. That was a golden opportunity to snap up some of the Rugby Championships best talent and keep a heavy Argentinian flavour to the competition, and who knows, perhaps even pathing the way for an easy return of jaguares a couple of years after COVID. Perhaps even by hosting a lot of games in the same region!

Rugby Australia CEO Phil Waugh told the local audience how Victoria was ‘leading the way’ with regard to connecting the amateur and professional game, using the catch-cry, One team from club to country. Yet within a fortnight, Rugby Australia had switched paths.

These are some pretty poor quality views to share. The financial state of Rebels is no reason not to acknowledge success. This just sounds like a bitter local, or someone making up stories along the same lines of the clubs own skullduggery.

It is certain there will be far more chance of sustaining a winning Wallaby culture with more intense competition for squad places at Super Rugby level.

The two biggest beneficiaries from the demise of the Rebels will be the traditional twin powerhouses of Queensland and New South Wales, and they have made strides in recruitment where it really matters, in the front five forwards.

From an outsiders view it seems to be helping the English game nicely, and is just the right timing for a similar short term boost to the Aus game. There is a surprising, and shocking, amount of depth needed for such a short competition.


It's good to see a way forward. The Australian story is definitely a case of missed opportunities, and it is that which needs to be told as theres far too much doom and gloom coming from their fans as it is.

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