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Ce que Noel McNamara a apporté à l’UBB

L'entraîneur adjoint irlandais de Bordeaux, Noel Mcnamara, lors de la séance d'échauffement avant le match du premier tour de la 2e journée de la poule A de l'European Champions Cup entre Bordeaux Bègles et les Bristol Bears au Stade Chaban-Delmas à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 16 décembre 2023. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP) (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images)

Et dire qu’il était prof de maths dans une vie antérieure. Prof de maths et de sport au Clongowes Wood College, dans la banlieue Ouest de Dublin. C’est comme ça que Noel McNamara s’est intéressé au rugby, sport qu’il avoue d’ailleurs n’avoir jamais pratiqué. Il admet aussi que c’est par accident qu’il est devenu entraîneur, il y a maintenant près de vingt ans.

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Un heureux accident qui permet aujourd’hui à l’Union Bordeaux-Bègles, finaliste de la saison passée, d’être premier du Top 14 après cinq journées. Un bel accomplissement pour celui qui est arrivé au club il y a un peu plus d’un an, à l’été 2023.

Il a commencé sa carrière à encadrer les jeunes du Leinster, puis les U18, les U19, les U20 irlandais, l’équipe A, pour finalement intégrer l’Académie avant d’avoir l’opportunité de partir en Afrique du Sud avec les Sharks.

Là-bas, il s’occupait de l’attaque et des arrières, et c’est à cette occasion qu’il a rencontré Yannick Bru qui lui a ensuite proposé de le suivre et de le rejoindre à Bordeaux, avec son épouse et ses trois filles. Dans le club, il fait l’unanimité.

Meilleure attaque du championnat

L’UBB est, avec une seule défaite en cinq matchs, la meilleure attaque du championnat avec 170 points marqués, devant le Stade Rochelais (155 points) et le Castres Olympique (152).

Au fil des mois, le style s’est affiné, développant un rugby libre que ce soit en attaque – encourageant les offloads (53) et avançant (3 667,3 mètres) – ou en défense (643 plaquages) – ce qui n’empêche pas les joueurs de s’exposer (45 pénalités concédées).

« Le système de Noel nous permet de nous exprimer pleinement avec pas mal d’options et de possibilité, pour moi en tant que numéro 10, de distribuer, de chercher les zones de jeu disponibles », raconte l’ouvreur Matthieu Jalibert dans l’émission de TV7.

L'entraîneur adjoint irlandais de Bordeaux, Noel Mcnamara, avec Matthieu Jalibert, lors de la séance d'échauffement avant le match premier tour de la 2e journée de la poule A de l'European Champions Cup entre Bordeaux Bègles et les Bristol Bears au Stade Chaban-Delmas à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 16 décembre 2023. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP) (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images)
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« Le travail de Noel McNamara est hyper important, personnellement et collectivement. J’ai l’impression qu’on n’a jamais aussi bien joué et évolué tous ensemble. »

Une vision plus anglo-saxonne

Un avis partagé par les observateurs parmi lesquels Gérard Piffeteau, du Midol, qui confiait il y a peu sur France Bleu Gironde : « Il a apporté, par rapport à l’époque ‘Urios – Fred Charrier’, une autre vision de l’animation offensive d’une équipe qui passait beaucoup par le sol et s’en rendait un peu inefficace parfois.

« Il a apporté une vision plus anglo-saxonne avec un système qui est même en train d’évoluer.

« Il a une façon de travailler en tant qu’ancien prof. Il a une pédagogie, un entraînement ludique. Je crois savoir que les joueurs adorent travailler avec lui et c’est pour ça qu’ils s’éclatent et participent, se retrouvent bien dans cette forme de rugby au point de performer. Ce n’est pas forcément pour ça que tout va être rose jusqu’au bout. »

Le journaliste pointe notamment du doigt l’entrée de la saison dans l’automne humide et l’hiver froid qui ne favorise pas nécessairement les prises de risque et l’audace sur le terrain.

Face à la meilleure défense du Top 14

« Noel McNamara est un excellent technicien, mais son travail s’inscrit dans celui d’un stade dans sa globalité », nuance l’ancien sélectionneur du XV de France, Marc Lièvremont, interrogé dans l’émission 100% UBB.

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« Ça concerne l’animation offensive, les qualités offensives des joueurs bordelais, pas seulement les trois-quarts. Il a une animation collective mise en place car il y a des avants qui doivent se rendre disponibles.

« L’idée est d’impliquer ces garçons et l’ensemble de l’effectif dans cette forme de jeu, de leur montrer qu’ils vont s’y retrouver, prendre du plaisir, donner du plaisir aux gens et faire en sorte que c’est un rugby qui gagne. Ça fait beaucoup de conditions à réunir !

Rencontre
Top 14
Bordeaux
66 - 12
Temps complet
Perpignan
Toutes les stats et les données

« Bordeaux fait ce qu’il faut pour produire un rugby qui gagne et en jouant debout, dans les espaces. C’est le rugby qui gagne aujourd’hui. Il faut de l’alternance entre les passages au sol rapides, mais avoir aussi des joueurs puissants, rapides, techniques et qui jouent dans les espaces pour déstabiliser les équipes adverses. »

La prochaine cible de l’UBB sera Perpignan le dimanche 13 octobre, qui pointe en ce moment à la 9e place, mais qui s’est rassuré avec une deuxième victoire de rang après avoir commencé la saison avec trois défaites.

La meilleure attaque du Top 14 face à la meilleure défense du Top 14 (87 points encaissés), ça promet.

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H
Hellhound 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

All you can do is hate on SA. Jealousy makes you nasty and it's never a good look. Those who actually knows rugby is all talking about the depth and standards of the SA players. They don't wear blinders like you. The NH had many years to build the depth and players for multiple competition the SA teams didn't. There will be growing pains. Not least travel issues. The NH teams barely have to travel to play an opponent opposed to the SA teams. That is just one issue. There is many more issues, hence the "growing pains". The CC isn't yet a priority and this is what most people have a problem with. Saying SA is disrespecting that competition which isn't true. SA don't have the funds yet to go big and get the players needed for 3 competitions. It all costs a lot of money. It's over using players and get them injured or prioritising what they can deliver with what are available. To qualify for CC, they need to perform well in the URC, so that is where the main priorities is currently. In time that will change with sponsors coming in fast. They are at a distinct disadvantage currently compared to the rest. Be happy about that, because they already are the best international team. You would have hated it if they kept winning the club competitions like the URC and CC every year too. Don't be such a sourmouth loser. See the complete picture and judge accordingly. There is many factors you aren't even aware of at play that you completely ignore just to sound relevant. Instead of being an positive influence and spread the game and help it grow, we have to read nonsense like this from haters. Just grow up and stop hating on the game. Go watch soccer or something that loves people like you.

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