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Ce qu'il faut savoir sur le match Argentine - Chili

Nicolas Sanchez. (Photo by Mark Kolbe/Getty Images)

Quel que soit le résultat du match de samedi, il entrera dans l’histoire du rugby, puisqu’il s’agit de la première rencontre en Coupe du Monde de Rugby entre deux pays d’Amérique du Sud.

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Mais si ce match est une première dans ce contexte, la rivalité sur le terrain entre les deux pays ne date pas d’hier. Le face-à-face entre Chili et Argentine a déjà eu lieu 39 fois en match officiel sur une période de 87 ans, et c’est sans compter les nombreuses rencontres qui n’ont pas été homologuées.

Le sélectionneur des Pumas Michael Cheika a effectué 11 changements dans son XV de départ par rapport à l’équipe qui a battu les Samoa 19-10. Marcos Kremer, Guido Petti Pagadizabal, Eduardo Bello et Juan Martin González sont les quatre seuls joueurs à avoir conservé leur place de titulaire.

De son côté, Nicolás Sánchez entrera dans le club très fermé des internationaux aux cent sélections. Il y rejoindra son compatriote, le talonneur Agustín Creevy, qui était jusque-là l’unique Argentin admis dans le Saint des saints.

Rencontre
Coupe du Monde de Rugby
Argentina
59 - 5
Temps complet
Chile
Toutes les stats et les données

HISTORIQUE

Le bilan des confrontations entre les deux équipes ne parle pas vraiment en faveur du Chili, pas plus que le classement mondial. C’est bien simple : l’Argentine n’a jamais perdu une rencontre internationale face au Chili. Mais leur dernier match officiel remonte à neuf ans déjà, même si les Cóndores ont affronté deux sélections de joueurs argentins pour se préparer avant la Coupe du Monde (une victoire et une défaite). Il n’est donc pas impossible de compter ici sur un effet de surprise en faveur des Chiliens.

MATCH MARQUANT

Il y a neuf ans à Santiago, pour le dernier match officiel en date entre les deux équipes, le capitaine des Pumas, Julián Montoya, avait marqué l’un des 11 essais de son équipe, Nicolás Sánchez avait inscrit 23 points et les Pumas s’étaient imposés 73-12 pour remporter la Coupe CONSUR.

POINT-CLÉ

Présentée comme favorite face à l’Angleterre pour son entrée dans la compétition, l’Argentine était passée totalement à côté de son match. Depuis lors, elle court après son destin pour accrocher une place qualificative pour les quarts de finale. Les Argentins ont ainsi battu les Samoa 19-10 la semaine dernière lors de la première de leurs « trois finales », d’après l’expression employée par Andrés Bordoy, l’entraîneur des avants, pour décrire les matchs de poule restants. Ce derby sud-américain constitue donc le deuxième volet d’un triptyque qui promet de s’achever de la plus belle des manières sur un magnifique Argentine – Japon probablement décisif. Les demi-finalistes 2015 parviendront-ils à sauver leur Coupe du Monde de Rugby ?

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LE DUEL

Nicolás Sánchez face à Rodrigo Fernandez. Face au deuxième joueur le plus capé de l’histoire de l’Argentine, c’est un demi d’ouverture de 27 ans, forcément beaucoup moins expérimenté, qui tentera de faire pencher la balance en orientant le jeu de son équipe. Fernandez aura pour lui la fougue de la jeunesse et la fierté d’avoir inscrit les premiers points du Chili dans une Coupe du Monde de Rugby.

LA STAT INCROYABLE

Agustín Creevy s’apprête à disputer son 18e match de Coupe du Monde de Rugby. Il deviendra à cette occasion le joueur argentin le plus expérimenté dans la compétition, à égalité avec Mario Ledesma. À 38 ans et 199 jours, Creevy est le quatrième joueur le plus âgé à disputer un match de Coupe du Monde de Rugby, après l’Uruguayen Diego Ormaechea (40 ans et 26 jours à la RWC 1999), le Namibien PJ van Lill (39 ans et 297 jours à la RWC 2023) et le Canadien Spence McTavish (38 ans et 278 jours à la RWC 1987).

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L’ARBITRE

Paul Williams (Nouvelle-Zélande). Paul Williams a arbitré deux matchs dans cette Coupe du Monde de Rugby 2023. Il a sorti cinq cartons jaunes, soit plus que n’importe quel autre arbitre dans la compétition. Mais quatre de ces exclusions temporaires ont été distribuées lors d’un seul et même match, la victoire 43-10 des Samoa sur le Chili à Bordeaux.

LES ÉQUIPES

ARGENTINE : Martín Bogado ; Rodrigo Isgro, Lucio Cinti, Jeronimo de la Fuente (capitaine), Juan Imhoff ; Nicolás Sánchez, Tomas Cubelli ; Joel Sclavi, Agustín Creevy, Eduardo Bello ; Guido Petti Pagadizabal, Pedro Rubiolo ; Juan Martin Gonzalez, Marcos Kremer, Facundo Isa

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Remplaçants : Ignacio Ruiz, Mayco Vivas, Francisco Gómez Kodela, Matias Alemanno, Joaquín Oviedo, Lautaro Bazan Velez, Santiago Carreras, Juan Cruz Mallia

CHILI : Iñaki Ayarza ; Santiago Videla, Domingo Saavedra, Matias Garafulic, José Ignacio Larenas ; Rodrigo Fernandez, Marcelo Torrealba ; Javier Carrasco, Augusto Bohme, Matias Dittus ; Santiago Pedrero, Javier Eissmann ; Martín Sigren (capitaine), Clemente Saavedra, Raimundo Martínez

Remplaçants : Tomas Dussaillant, Salvador Lues, Esteban Inostroza, Augusto Sarmiento, Alfonso Escobar, Ignacio Silva, Nicolas Herreros, Francisco Urroz

 

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J
JW 1 hour ago
'Let's not sugarcoat it': Former All Black's urgent call to protect eligibility rules

The effects of allowing players to go overseas will only be known in 10, 20, or even 30 years time.


The lower quality professional level has to seep into the young viewership, those just starting school rugby now, along with the knockon affect of each immediate group, stars to professional, pro to emerging etc, and then it would have to cycle through 2 or 3 times before suddenly you notice you're rugby isn't as good as what it used to be.


This ideology only works for the best of the best of course. If you're someone on the outside, like an Australian player, and you come into the New Zealand game you only get better and as thats the best league, it filters into the Australian psyche just as well. Much the same idea for nations like Scotland, England, even Ireland, you probably get better from having players playing in France, because the level is so much higher. Risk is also reduced for a nation like South Africa as well, as they play in the URC and EPCR and thats what the audience watch their own stars play in. It wouldn't matter as much if that wasn't for a South African team.


So when you say Rassie has proven it can work, no, he hasn't. All he has shown is that a true master mind can deal with the difficulties of juggling players around, who all have different 'peak' points in their season, and get them to perform. And his players are freaks and he's only allowed the best of the best to go overseas. Not one All Black has come back from a sabbatical in is good nick/form as he left, yet. Cane was alright but he was injured and in NZ for most the Super season, Ardie was well off the pace when he came back.


Those benefits don't really exist for New Zealand. I would be far more happy if a billionaire South African drew a couple of stars, even just young ones, over to play in the URC, because we know their wouldn't be that drop in standard. Perhaps Jake should look there? I would have thought one of the main reasons we haven't already seen that is because SA teams don't need to pay to get players in though.

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