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Ce qu'il faut savoir sur le match Nouvelle-Zélande - Italie

Mark Telea and Rieko Ioane react after losing the Rugby World Cup France 2023 match between France and New Zealand at Stade de France on September 08, 2023 in Paris, France. (Photo by Hannah Peters/Getty Images)

Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce match à Lyon est synonyme de victoire obligatoire pour la Nouvelle-Zélande.

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Les All Blacks abordent leur troisième match de la Poule A avec cinq points de retard sur les Italiens et huit sur les Français. Une hypothétique défaite serait synonyme d’une première élimination des All Blacks en phase de poule.

Le sélectionneur Ian Foster a effectué neuf changements dans son XV de départ par rapport à l’équipe vainqueur de la Namibie 71-3. Seuls Ofa Tu’ungafasi, Nepo Laulala, Brodie Retallick, Dalton Papali’i, Ardie Savea et Beauden Barrett conservent leur place.

L’Italie totalise 10 points sur 10 possibles jusqu’ici, à la faveur d’une victoire 52-8 face à la Namibie et grâce à un succès 38-17 face à l’Uruguay. Mais le plus dur commence maintenant pour les Azzurri, tout d’abord avec ce match puis avec une dernière confrontation face au pays hôte, la France, vendredi prochain dans la même enceinte.

Le sélectionneur de l’Italie Kieran Crowley a relégué Niccolo Cannone sur le banc, et a titularisé Dino Lamb, Stephen Varney et Luca Morisi. Alessandro Garbisi et Lorenzo Pani ne font quant à eux pas partie du groupe. Tommaso Allan retrouve son poste d’arrière tandis que Paolo Garbisi passe de trois-quarts centre à demi d’ouverture, son poste de prédilection.

Les Azzurri débordent de confiance avant ce match, mais une victoire face à la Nouvelle-Zélande ferait l’effet d’un véritable séisme.

HISTORIQUE

L’histoire est largement en faveur de la Nouvelle-Zélande sur ces confrontations. Les All Blacks n’ont jamais perdu face à l’Italie en 36 ans. Les deux équipes devaient s’affronter lors de la Coupe du Monde 2019, mais le match avait été annulé à cause du typhon Hagibis. Le score officiel enregistré avait été de 0-0.

MATCH MARQUANT

Les deux formations se sont affrontées lors du match d’ouverture de la toute première Coupe du Monde en 1987, à l’Eden Park. Les All Blacks s’étaient imposés 70-6.

Craig Green, David Kirk et John Kirwan avaient inscrit deux essais chacun lors de ce match. À l’époque, la Nouvelle-Zélande avait inscrit ce qui était le record de points au niveau international. Le deuxième essai de Kirwan, qui avait permis d’atteindre la barre des 50 points, reste à ce jour un des plus beaux essais en solitaire de l’histoire.

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Douze ans plus tard, lors de la Coupe du Monde 1999, la Nouvelle-Zélande avait inscrit 101 points et n’en avait encaissé que trois face à ce même adversaire.

POINT CLÉ

Kieran Crowley, qui a remporté la Coupe du Monde 1987 avec la Nouvelle-Zélande, peut-il poursuivre son mandat de sélectionneur de l’Italie jusqu’en phases finales de la compétition ? Vaincre son ancienne équipe serait un succès triomphal pour sa carrière d’entraîneur, mais la tâche s’annonce immense.

LE DUEL

Richie Mo’unga face à Paolo Garbisi. Deux numéros 10 bourrés de talent s’affrontent dans ce match crucial pour les deux équipes. On en redemande !

LA STAT INCROYABLE

S’il vient à entrer en jeu, Sam Whitelock deviendra, devant Richie McCaw, le All Black le plus capé de l’histoire avec 149 sélections sous le maillot à la fougère. Ce serait également son 22e match de Coupe du Monde, il égalerait ainsi le record codétenu par McCaw et l’Anglais Jason Leonard.

L’ARBITRE

Matthew Carley (Angleterre). Aucun arbitre n’a plus levé son bras pour signaler un essai dans ce tournoi que Carley : 22 fois en deux matchs. Il a arbitré la large victoire de la France, teintée de 14 essais, 96-0 face à la Namibie, ainsi que le succès 32-26 du pays de Galles face aux Fidji lors du premier week-end de la compétition au cours duquel les deux équipes ont inscrit quatre essais chacune.

LES ÉQUIPES

NOUVELLE-ZÉLANDE : Beauden Barrett ; Will Jordan, Rieko Ioane, Jordie Barrett, Mark Telea ; Richie Mo’unga, Aaron Smith ; Ofa Tu’ungafasi, Codie Taylor, Nepo Laulala ; Brodie Retallick, Scott Barrett ; Shannon Frizell, Dalton Papali’i, Ardie Savea (cap.).

Remplaçants : Dane Coles, Tamaiti Williams, Tyrel Lomax, Samuel Whitelock, Sam Cane, Cam Roigard, Damian McKenzie, Anton Lienert-Brown.

ITALIE : Tommaso Allan ; Ange Capuozzo, Juan Ignacio Brex, Luca Morisi, Montanna Ioane ; Paolo Garbisi, Stephen Varney ; Danilo Fischetti, Giacomo Nicotera, Marco Riccioni ; Dino Lamb, Federico Ruzza ; Sebastian Negri, Michele Lamaro (cap.), Lorenzo Cannone.

Remplaçants : Hame Faiva, Ivan Nemer, Simone Ferrari, Niccolo Cannone, Manuel Zuliani, Toa Halafihi, Martin Page-Relo, Paolo Odogwu.

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J
JW 1 hour ago
'Let's not sugarcoat it': Former All Black's urgent call to protect eligibility rules

The effects of allowing players to go overseas will only be known in 10, 20, or even 30 years time.


The lower quality professional level has to seep into the young viewership, those just starting school rugby now, along with the knockon affect of each immediate group, stars to professional, pro to emerging etc, and then it would have to cycle through 2 or 3 times before suddenly you notice you're rugby isn't as good as what it used to be.


This ideology only works for the best of the best of course. If you're someone on the outside, like an Australian player, and you come into the New Zealand game you only get better and as thats the best league, it filters into the Australian psyche just as well. Much the same idea for nations like Scotland, England, even Ireland, you probably get better from having players playing in France, because the level is so much higher. Risk is also reduced for a nation like South Africa as well, as they play in the URC and EPCR and thats what the audience watch their own stars play in. It wouldn't matter as much if that wasn't for a South African team.


So when you say Rassie has proven it can work, no, he hasn't. All he has shown is that a true master mind can deal with the difficulties of juggling players around, who all have different 'peak' points in their season, and get them to perform. And his players are freaks and he's only allowed the best of the best to go overseas. Not one All Black has come back from a sabbatical in is good nick/form as he left, yet. Cane was alright but he was injured and in NZ for most the Super season, Ardie was well off the pace when he came back.


Those benefits don't really exist for New Zealand. I would be far more happy if a billionaire South African drew a couple of stars, even just young ones, over to play in the URC, because we know their wouldn't be that drop in standard. Perhaps Jake should look there? I would have thought one of the main reasons we haven't already seen that is because SA teams don't need to pay to get players in though.

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LONG READ 'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back' 'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back'
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