Christophe Urios : « On a pris une branlée »
Samedi 28 septembre, l’USAP a enregistré sa première victoire de la saison pour ce match à domicile – c’était la seule équipe à n’avoir connu aucun succès en quatre journées.
Sous l’impulsion de Jefferson-Lee Joseph, médaillée d’or olympique avec France 7 et auteur de l’essai du bonus offensif comme d’une copie parfaite aux plaquages, Perpignan s’est montré sans pitié.
En face, c’est surtout Clermont qui a peiné à exister, notamment dans le jeu au sol et dans les transmissions, s’inclinant pour la deuxième fois à l’extérieur, après le match à Créteil face au Racing 92 (33-20). Au final, seulement trois points au tableau d’affichage (Anthony Belleau à la 28e).
« On a pris une branlée », a reconnu sans ambages le manager Christophe Urios qui s’est dit « inquiet » pas les deux mi-temps qu’il a vu, même si dans la seconde il a été un brin plus sensible à l’engagement physique de ses joueurs.
« J’avais parlé de révélateur, je n’ai pas eu de révélation. On a été battus dans tous les secteurs. Quand il y avait un Clermontois, il y avait trois Catalans. Il y avait trop d’écart dans la volonté de l’engagement.
« De là, les difficultés en conquête, dans le jeu au sol. Après, on s’est éparpillé et on n’a jamais pu s’extirper de la pression de l’USAP, même si on s’y était préparé.
« Il aurait fallu marquer rapidement en deuxième période pour espérer revenir dans le match. Mais il y avait tellement d’écart sur la volonté de Perpignan de nous passer dessus et la nôtre… Aujourd’hui, je suis déçu parce que je ne l’ai pas vu arriver.
« Je ne suis pas d’accord quand on dit que Clermont fait un bon début de saison. Cette défaite montre qu’on n’est pas une grande équipe. »
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