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Comment Feleu et Ménager se partagent le brassard de capitaine

DUNEDIN, NOUVELLE-ZÉLANDE - 28 OCTOBRE 2023 : Manae Feleu (France) et Annabelle Codey (Australie) conduisent leur équipe sur le terrain avant le match du WXV1 entre la France et les Wallaroos australiens au stade Forsyth Barr le 28 octobre 2023 à Dunedin, Nouvelle-Zélande. (Photo par Hagen Hopkins - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

Manae Feleu et Marine Ménager ont été nommées capitaines de la France pour le WXV 1 qui débute ce dimanche 29 septembre à Vancouver, au Canada.

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Si c’est la première fois qu’un binôme est nommé ainsi capitaine du XV de France féminin, ceci semble être une évidence pour les deux intéressées.

« La saison dernière, on fonctionnait avec capitaine et vice-capitaine », rappelle Marine Ménager (28 ans, 49 sélections). « Pour Manae et moi, on fonctionnait un peu sur la même ligne, on se retrouvait moins dans le terme « capitaine et vice-capitaine », mais beaucoup plus dans « co-capitaine », sur un même pied d’égalité.

« On se complète vachement et on prend énormément de plaisir à le faire toutes les deux. Ça facilite d’être deux. On a des personnalités qui font qu’on est bien à deux et on travaille beaucoup mieux à deux. »

« Il n’y a pas grand-chose qui a changé. Ça s’est fait naturellement. On a seulement changé l’appellation », dédramatise Manae Feleu (24 ans, 18 sélections) qui était depuis un an seule aux commandes.

« On a toujours fonctionné à deux. Je me suis toujours beaucoup appuyée sur Marine. Comme l’année dernière elle était vice-capitaine, ça a toujours été du 50-50. On s’est toujours complétées. C’est aussi venu d’une demande de nous deux car on sentait qu’on était plus à l’aise en étant deux dans le rôle et on se partageait déjà les tâches naturellement. »

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Chacune se répartit les tâches, l’une (Manae) à l’avant, l’autre (Marine) à l’arrière. Mais toutes les deux parlent d’une même voix.

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« On n’est pas les plus bavardes par nature ; on n’est pas celles qui vont parler le plus », admet Manae. « Mais c’est à nous de dire les choses au groupe quand ça va ou quand ça ne va pas. On est toutes les deux pareil sur la prise de parole et on sait à peu près quand l’une a des choses à dire. S’il y en a une qui parle, elle parlera pour les deux. »

A l’image du duo de sélectionneurs – Gaëlle Mignot et David Ortiz – la complémentarité semble être le maître mot de cette équipe.

« Être capitaine, il y a beaucoup de charges autour. De l’avoir seul, parfois on peut oublier notre rôle de joueuse quand on est sur de grosse périodes de compétition », ajoute Marine Ménager à qui a échu la tâche d’assurer la traditionnelle photo des capitaines sur le toit du BC Place de Vancouver.

VANCOUVER, CANADA - 24 SEPTEMBRE : (debout, de gauche à droite) Edel McMahon (Irlande), Zoe Aldcroft (Angleterre), Tyson Beukeboom (Canada), Ruahei Demant (Nouvelle-Zélande), (accroupies de gauche à droite) Kate Zackary (États-Unis) et Marine Ménager (France) posent pour une photo pendant le photocall des capitaines avant le tournoi WXV1, le 24 septembre 2024 à Vancouver, Canada. (Photo par Ethan Cairns - World Rugby/World Rugby via Getty Images)
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« Nous, ça nous facilite énormément d’être deux sur ces missions-là. On en discute énormément. Notre relation a toujours été construite sur beaucoup de complémentarité et beaucoup de discussions entre Manae et moi, le staff également. On peut échanger sur tout. Le fait d’avoir deux capitaines, c’est aussi un point fort sur l’aspect médiatique et ce qui va autour du rôle de capitaine. »

Plus largement pour l’arrière polyvalente, cette complémentarité se retrouve dans son jeu. Habituée à l’aile, elle se retrouve de plus en position de trois-quarts centre, que ce soit en 12 ou en 13.

« C’est une volonté à la fois du staff et de ma part d’avoir un profil polyvalent où on joue plus par binômes de joueuses pour avoir une équipe qui se complète », assure Marine.

« Tant que je joue au rugby, que ce soit 12-13, ailière, je prendrai toujours autant de plaisir. C’est vraiment en fonction des besoins de l’équipe. On travaille beaucoup pour avoir des binômes complémentaires. On fonctionne plus par complémentarité que par poste. C’est la force de notre équipe. »

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J
JW 37 minutes ago
Kyren Taumoefolau All Blacks stance splits opinions on eligibility

MP are a NZ side through and through, NZ is even having to pay for it.

Yes they caved to public demand, I bet it accomplished a lot of internal goals. They could have left it to the other groups, but I’m of the belief that they weren’t showing the capability to make it work as being a good reason for NZR to jump in and do it. I think it’s actually funded 50/50 between NZR and WR though.

(when nothing was stopping a pi player playing for any side in Super Rugby)

Neither is that fact true. Only 3 non NZ players are allowed in each squad.


I see you also need to learn what the term poach means - take or acquire in an unfair or clandestine way. - Moana have more slots for non eligible players (and you have seen many return to an NZ franchise) so players are largely making their own choice without any outside coercion ala Julian Savea.

Not one of these Kiwis and Aussies would go live in the Islands to satisfy any criteria, and I’d say most of them have hardly ever set foot in the islands, outside of a holiday.

Another inaccurate statement. Take Mo’unga’s nephew Armstrong-Ravula, if he is not eligible via ancestry in a couple of generations time, he will be eligible because he plays his rugby there (even if he’s only their for rugby and not living there), that is a recent change made by World Rugby to better reflect examples like Fabian Holland and Fakatava.

It’s becoming the jump-ship/zero loyalty joke that international League is.

Look I understand you’re reason to cry and make an example at any opportunity, but you don’t really need to anymore, other recent changes made by WR are basically going to stop the Ireland situation, and time (perhaps no more than a decade) will fix the rest.

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