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Comment France 7 se « muscle le cerveau » avant les JO

Entraînement de France 7 à Marcoussis le samedi 20 juillet 2024 - Jérôme Daret et Antoine Dupont. Photo : Willy Billiard/RugbyPass

« C’est peut-être la dernière claque qu’on va se prendre avant de commencer la compétition », souffle Stephen Parez Edo Martin à la veille de rentrer dans le village olympique. L’équipe de France de rugby à 7 devrait prendre possession de ses quartiers dimanche 21 juillet au soir. Le lendemain, la traditionnelle photo des capitaines sera prise avec les onze autres nations participantes à ce troisième tournoi olympique de l’histoire qui débutera mercredi 24 juillet au Stade de France.

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« On a hâte. C’est quelque chose qu’on attend depuis des années. Par rapport à la philosophie de l’équipe, je pense qu’on est super confiant. On a vachement hâte de commencer. On a les crocs ; on a les dents longues », assure le playmaker de France 7.

Quelques jours avant, l’équipe avait reçu sa traditionnelle dotation avec les tenues officielles. « Recevoir la dotation des Jeux, c’est le premier pas vers les Jeux olympiques. C’est ce qui nous met concrètement dans le bain. A partir de demain on intègre le village olympique, là ce sera réel », dit-il, sourire aux lèvres.

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« On va bien prendre la pression », confirme l’entraîneur Jérôme Daret. « Là, c’est le moment clé où on va prendre de plein fouet la puissance des Jeux olympiques, on va se rendre compte que tout le monde est là pour en découdre, que toutes les nations sont prêtes, tout le monde va vouloir se challenger. On a pas mal travaillé sur la performance mentale, des artifices autour de l’intelligence émotionnelle. A nous de se nourrir de tout ce qui va se passer avec beaucoup d’appétence et de vigilance. »

Pour se remettre en jambe après une très courte période de repos, le staff avait prévu un entraînement public à moyenne intensité samedi 20 juillet sur le terrain d’honneur de Marcoussis.

« C’était une remise en jambe méthodique qui nous permet de muscler le cerveau un peu plus que les jambes et de se remettre dans une dynamique de concentration, d’observation active. On a mis quelques critères de vigilance aussi avec quelques vulnérabilités qu’on a identifiées avant de rentrer dans la période compétitive qui arrive rapidement », estime Jérôme Daret, entraîneur en chef de la sélection depuis 2017.

Contrairement à leurs homologues féminines, les garçons n’ont pas matché à haute intensité depuis la fin de la saison le 2 juin.

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« On était dans une stratégie de régénération à la sortie de Madrid, il fallait régénérer les corps et l’esprit, trouver de la fraicheur mentale. La remise en route a eu une montée en puissance jusqu’à la fin du cycle à Cap-Breton où on est allé travailler sur plusieurs artifices, notamment sur un schéma où on a exploré plusieurs dérailleurs qui pourraient nous amener à l’échec ; intégrité physique, capacité à développer son potentiel. Et un match contre les All Blacks qui a été riche d’enseignement, qui nous a remis dans la compétition. On est dans une période d’affutage. On va faire tous les petits réglages qui vont nous permettre d’être le plus efficace. »

D’ici le début de la compétition, France 7 a prévu de maintenir la concentration à son maximum.

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« On a des petits entrainements focus. On est sur une période de régénération avec le captain’s run mardi matin. On va surtout muscler le cerveau et les corps. Qu’on ait un maximum d’intégrité et de potentiel au moment de démarrer la compétition », assure Daret.

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L’équipe sera l’une des rares à ne pas participer à la cérémonie d’ouverture vendredi 26 juillet. Leur tournoi débute en effet le mercredi 24 et se poursuit le jeudi 25 ; le vendredi étant considéré comme une « journée d’optimisation à la perf ». Les phases finales auront lieu le samedi.

Cette absence ne pose aucun souci aux joueurs. Stephen Parez Edo Martin se souvient trop bien de la cérémonie d’ouverture aux Jeux de Rio en 2016. « Attendre 6-7h debout, surtout à la veille d’une finale, c’est pas possible. On n’a pas d’énergie à dépenser à ça », lâche-t-il. Tout ce qui compte, c’est la médaille. Et la France est plus que jamais déterminée.

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