Comment Kyle Sinckler est « tombé amoureux du RCT »
Si le pilier droit anglais Kyle Sinckler (69 sélections avec l’Angleterre) est arrivé sur la rade de Toulon pour cette saison 2024/2025 et jusqu’en 2027, ce n’est pas un hasard. Il dit d’ailleurs sans fard qu’il est littéralement « tombé amoureux du RCT ».
« Il faut bien comprendre que jouer pour Toulon était un rêve pour moi. Depuis des années », confie-t-il dans les colonnes de Var Matin, en précisant qu’il ne dit pas ça pour faire plaisir aux supporters.
Sinckler (1,83m ; 120kg) a joué pour de grands clubs comme les Harlequins (avec qui il a commencé à l’âge de 17 ans) ou Bristol (depuis 2020). Il a porté le maillot de l’Angleterre (pour la première fois en 2016) et des Lions (7 rencontres sur deux tournées).
« Mais depuis que je suis gamin, je rêve de porter ce maillot. Toulon est un club différent. À part dans mon cœur », insiste-t-il.
« Comme tout jeune, même si j’étais passionné de rugby, je ne m’intéressais finalement qu’à la Premiership et à la sélection. Je ne prenais jamais le temps de regarder le moindre match de Top 14. Et puis un jour, Jonny [Wilkinson] a signé à Toulon [2009]. Waouh. La claque. Alors j’ai découvert le rugby français, et je suis tombé amoureux du RCT. Il y avait une âme particulière qui se dégageait sur le terrain. Et ensuite, il y a eu les frères Armitage, Simon Shaw et Andrew Sheridan… Alors je ne pouvais plus manquer un match du RCT. »
En s’y intéressant de plus près, Kyle Sinckler a également découvert que le RCT faisait grandir une culture club telle que le joueur anglais la connaissait dans le football outre-Manche.
« Le rugby, ce n’est pas un sujet que vous prenez à la légère. Et c’est d’autant plus vrai à Toulon. Alors dès mon plus jeune âge, je me suis promis de découvrir, un jour, le rugby français. Et ça ne pouvait être sous un autre maillot que celui du RCT », assure-t-il.
Après avoir passé près de 15 ans dans le championnat anglais, il se lance dans une nouvelle aventure, baigné dans une nouvelle langue avec de nouvelles habitudes et une nouvelle culture.
« Je veux retomber fou amoureux du rugby. Parfois c’est difficile d’entretenir la flamme quand tu fais la même chose tous les jours. Que ça devient plus un métier qu’une passion. Donc je sentais qu’en venant à Toulon, ça allait raviver ma passion », dit-il encore, surpris par la météo extrêmement clémente.
« La météo est dure pour un Anglais. Quand je vois les degrés actuels, je me dis que même l’hiver à Toulon doit être plus chaud que l’été à Bristol ! »