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La composition de la France contre l’Irlande : 6 points à retenir

MARSEILLE, FRANCE - 15 OCTOBRE : Vue générale de l'intérieur du stade lors du match de quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby France 2023 entre l'Angleterre et les Fidji au Stade Vélodrome le 15 octobre 2023 à Marseille, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Accompagné de Patrick Arlettaz, entraîneur en charge de l’attaque, le sélectionneur Fabien Galthié a justifié ses différents choix quant à la composition de son XV de France pour affronter l’Irlande en ouverture du tournoi des Six Nations au Stade Vélodrome de Marseille le 2 février.

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Nollan Le Garrec : prêt à prendre le relais

Fabien Galthié : « Nollan a toujours été convaincant dans les temps passés avec nous – il n’est jamais rentré sur le terrain, il n’a jamais été capé – puis est reparti en club avec le Racing – très performant avec le Racing – Nollan est prêt aussi à prendre le relais.

« Cette émulation dans le rugby français, je la vois positive pour l’équipe aussi. Ça va être intéressant de voir ce visage différent de notre équipe de France. »

L’équipe d’Irlande : ce ne sera pas une révolution

Patrick Arlettaz : « On connaît l’équipe d’Irlande, ça fait très longtemps qu’ils sont sur les mêmes circuits, sur les mêmes animations. Ils ont une façon de jouer en club. Ils ont cet atout-là de décliner de club à l’équipe nationale leur organisation, leur façon de jouer, leur animation, leur façon de sentir les déséquilibres sur une formation très bien huilée. On ne pense pas qu’il y aura un changement révolutionnaire. Il y aura fatalement une évolution parce que ce ne sont pas les mêmes joueurs, pas avec la même expérience non plus, mais on s’attend à avoir une formation et une façon d’animer leur jeu et une philosophie de jeu qui va être très similaire à ce qu’ils proposaient jusqu’à maintenant avec Jonathan Sexton. »

Fabien Galthié : « C’est quand même une sélection qui va se présenter à peu près à 60 capes en moyenne. Ce sont des joueurs qui jouent quasiment que pour leur équipe nationale et un peu pour leur province. »

Grégory Alldritt capitaine : un profil complet

Fabien Galthié : « En fait, on fonctionne avec un groupe de six leaders depuis le début du mandat : Julien Marchand, Anthony Jelonch, Greg Alldritt, Charles Ollivon, Antoine Dupont et Gaël Fickou. Deux joueurs sont absents : l’un pour blessure (Anthony) et un autre pour choix de carrière (Antoine). Et donc on a fait monter dans ce groupe de manière cohérente Thomas Ramos et Max Lucu. Ensuite, sur le leadership et sur le capitanat en lui-même, on avait la possibilité de changer dans la continuité.

« Ou on revenait à Charles qui est un grand capitaine de l’équipe de France, ou bien une évolution, changer avec une nouvelle personnalité. Et on a choisi Greg Alldritt, nouvelle personnalité dans le capitanat. Beaucoup d’expérience avec nous depuis quatre ans. Il joue dans une équipe très européenne, La Rochelle, coachée par un coach irlandais. Donc il y a tout. Il y a quand même une culture différente chez Greg Alldritt, même s’il vient du Gers… »

L’engouement : on aurait pu remplir trois Vélodromes

Fabien Galthié : « On aurait pu remplir trois stades Vélodrome. Le Vélodrome, c’est 67 000 places. Il y a quatre ans, pour le début de notre premier mandat, il y avait 45 000 places vendues au Stade de France. Donc il me semble que le public est là, très présent. Quatre fois le stade de Lyon, deux fois le stade de Lille, donc le public est présent. On suit de près ce qui se dit. Les dernières études montrent que 98% de la population française soutient l’équipe de France. On a le public qu’on voulait, c’est-à-dire un public avec qui on partage. L’équipe de France aime le Vélodrome. »

Patrick Arlettaz : « Finalement, la seule surprise c’est que je sais pas qui sont les 2%. Mais on va enquêter. »

Le banc en 6-2 : répondre à l’intensité combattue et courue

Fabien Galthié : « On va pouvoir avoir beaucoup d’énergie sur la ligne de front, à la fois dans l’intensité combattue, mais aussi dans l’intensité courue. L’équipe d’Irlande va nous proposer 200 plaquages. On se prépare à plaquer 200 fois, on se prépare à jouer 200 rucks sans la possession. Ça veut dire intensité courue, intensité combattue, intensité émotionnelle et maîtrise.

« On a un grand rendez-vous sur ce qu’on appelle pour nous ‘le rapport de force’. Et dans le rapport de force, il y a le rapport de force physique, technique et psychologique. Il y a ces trois ingrédients qui vont être mélangés.

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« Avec l’effectif disponible à l’instant T – parce qu’il y a dans cette équipe de France des forfaits (Anthony Jelonch, Emmanuel Meafou, Thibault Flament, Romain Ntamack, Jean-Baptiste Gros, Sipili Falatea, Pierre Bourgarit…), on a des joueurs importants qui sont sur le flanc. Ça fait partie aussi du chemin, ça fait partie des obstacles dont j’ai parlé.

« Et avec cet environnement, ce contexte, on a cherché à construire l’équipe qui nous semblait la plus performante globalement par rapport à ce rendez-vous et par rapport à la stratégie qu’on a définie. Vendredi soir à 21h00, on va présenter l’équipe de France la plus forte possible du moment. Ça fait deux mois qu’on le prépare, ce match. »

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