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Dans quelle mesure l'Autumn Nations Series va bouleverser le classement mondial ?
Par Jon Newcombe
L’Irlande va-t-elle rester encore longtemps la meilleure équipe du monde ? La France va-t-elle remonter sur le podium ? Ce sont les enjeux des prochaines semaines avec la fenêtre internationale des tests de novembre qui va s’ouvrir.
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Bien que l’Afrique du Sud ait remporté le Rugby Championship pour la première fois depuis 2019, l’Irlande a pris la tête du classement mondial masculin de World Rugby.
Toutefois, avec seulement 0,35 point de différence entre les champions du Tournoi des Six Nations dirigés par Andy Farrell et les Springboks, la situation pourrait évoluer considérablement en novembre, surtout que ces deux équipes de tête ne s’affrontent pas.
L’Irlande disputera quatre matchs, tandis que l’Afrique du Sud en jouera trois lors des Autumn Nations Series, tous se tenant dans l’enceinte du Aviva Stadium à Dublin. Cependant, en tenant compte de la pondération des matchs à domicile, l’Irlande pourrait rencontrer des difficultés pour accumuler des points contre la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, les Fidji et l’Australie.
La France a une chance de rejoindre le Top 3
Vaincre les All Blacks à Dublin le 8 novembre offrirait sans doute le maximum de points, étant donné que l’équipe de Scott Robertson est la plus proche de l’Irlande au classement, avec seulement 3,42 points de différence entre ces deux géants du rugby.
Actuellement, l’Argentine, les Fidji et l’Australie occupent les sixième, neuvième et dixième places, et les points potentiels à gagner en cas de victoire dans l’un de ces trois matchs sont minimes, voire inexistants.
De plus, la Nouvelle-Zélande pourrait déjà avoir réduit l’écart avec l’Irlande d’ici leur rencontre, car elle aura joué deux matchs avant le 8 novembre. Cela pourrait jouer en faveur de l’Irlande, qui serait récompensée de manière significative si elle réussit à enchaîner une troisième victoire consécutive contre les All Blacks à Dublin.
Dans un premier temps, la Nouvelle-Zélande affrontera le Japon à Yokohama le 26 octobre. Bien qu’aucun point ne soit en jeu pour cette rencontre, les All Blacks pourraient en gagner s’ils parviennent à surprendre l’Angleterre à l’Allianz Stadium de Twickenham le week-end suivant.
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Triste souvenir pour la Nouvelle-Zélande
Après avoir connu une édition du Rugby Championship marquée par trois défaites, un fait sans précédent dans leur histoire, la Nouvelle-Zélande espère qu’une victoire contre le Japon leur permettra de terminer l’année sur une note positive et d’éviter d’égaler le record de 1998, où ils avaient subi une saison similaire.
Scott Robertson faisait partie de l’équipe qui détient le record d’avoir perdu cinq matchs en une seule année civile, et il n’a certainement pas envie que cette statistique se reproduise sous sa direction. Après avoir affronté le Japon, les All Blacks joueront contre l’Angleterre et l’Irlande, puis ils devront se mesurer à la France au Stade de France (16 novembre), avant de conclure avec un match contre l’Italie à Turin.
La Nouvelle-Zélande a remporté ses cinq derniers tests contre le Japon, mais lors des deux dernières rencontres, le Japon a marqué 31 points, dont une défaite serrée de sept points lors du dernier test à Tokyo en 2022. Une victoire historique du Japon pourrait faire perdre à la Nouvelle-Zélande sa troisième place au classement, au profit de la France, tandis que le Japon pourrait grimper de deux places, devançant les Samoa et la Géorgie, pour se hisser à la 12e position.
Le miracle de Yokohama ?
Eddie Jones, l’entraîneur du Japon, a connu un certain succès contre les All Blacks lorsqu’il dirigeait l’équipe australienne. Il est en effet le dernier à avoir mené les Wallabies à la victoire lors de la Bledisloe Cup en 2002, et c’est sous sa direction que l’Angleterre a vaincu la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du Monde de Rugby 2019.
Cependant, son bilan global face aux All Blacks n’est que de 33,3%. Une victoire ce week-end serait donc comparable à celle de ses Brave Blossoms qui ont créé la surprise en renversant l’Afrique du Sud lors du fameux match du « Miracle de Brighton » lors de la Coupe du Monde de Rugby en 2015.
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Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.
