Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Davidson : « Quand les commentaires arrivent dans votre boîte perso, c'est un choc »

Hollie Davidson (Photo by Dan Mullan/The RFU Collection via Getty Images)

L’honneur de donner le premier coup de sifflet du Rugby Europe Championship 2024 masculin revient à Hollie Davidson, qui espère que le match des Pays-Bas contre l’Espagne à Amsterdam ce samedi 3 février sera la première de nombreuses désignations de grands matchs cette année.

ADVERTISEMENT

Il s’agit de son quatrième test au sifflet chez les hommes et il a lieu une semaine avant qu’elle ne devienne la première femme officielle présente sur le terrain dans le Tournoi des Six Nations, après avoir été choisie pour diriger la touche lors du match Angleterre-Pays de Galles à Twickenham.

Une expérience qui se construit dans le rugby masculin

Pour l’Écossaise de 31 ans, qui parlait à RugbyPass sur le chemin du retour à Édimbourg après avoir assisté à la première du film Whistleblowers à Londres lundi soir, il s’agit d’acquérir autant d’expérience que possible dans le compte à rebours de la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025.

« Cette année est celle où j’essaie d’avoir le plus de matchs possibles à mon actif au milieu, donc chaque fois que j’ai l’occasion d’arbitrer, j’essaie de m’améliorer », explique Davidson, qui est entrée dans l’histoire en 2022 en devenant la première femme à arbitrer une équipe masculine du Tournoi des Six Nations, après avoir été désignée pour le match de l’Italie contre le Portugal.

« Je n’ai pas encore trop d’expérience dans le rugby masculin, donc chaque fois que je vais arbitrer, je vais travailler avec mon entraîneur JP Doyle pour peaufiner certaines petites choses et développer constamment mon style d’arbitrage.

« Les joueurs peuvent travailler leurs skills à l’entraînement ou faire des séances supplémentaires où ils peuvent aller tirer des coups de pied ou travailler leurs lancers ou leurs passes, leurs skills, alors que le seul moment où un arbitre peut s’entraîner pleinement, c’est dans le feu de l’action pendant les 80 minutes. Pour que je puisse m’améliorer et me développer, j’ai donc besoin d’arbitrer autant de matchs que possible tout au long de la saison. »

Plus grande exposition, plus grands risques

Une plus grande exposition à des matchs très médiatisés s’accompagne évidemment d’une plus grande surveillance et, malheureusement, les risques de subir des abus en ligne augmentent également.

En tant qu’officielle féminine, Hollie Davidson n’a pas été à l’abri des commentaires misogynes, mais cette année, elle sera protégée par la volonté de World Rugby d’obliger les trolls en ligne à rendre compte de leurs actes.

Related

Une personne a été inculpée en Australie pour harcèlement et des affaires sont en cours dans d’autres juridictions – notamment en France, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni – et 1 600 comptes de réseaux sociaux ont été signalés à des plates-formes pour violation de leurs lignes directrices communautaires.

ADVERTISEMENT

« Lorsque des commentaires arrivent dans votre boîte perso, c’est un choc et, malheureusement, il faut s’y faire et presque s’y habituer, ce qui, à la réflexion, ne devrait pas être le cas », regrette Hollie Davidson, qui est originaire de l’Aberdeenshire mais qui vit aujourd’hui à Édimbourg.

« Nous ne disons pas que nous ne sommes pas ouverts à la critique, mais la nature de la critique qui s’est développée au cours des dernières années est devenue de plus en plus menaçante, et nous voulons que cela cesse. »

Une arbitre qui aime laisser jouer

La dernière expérience de Davidson à Amsterdam, il y a deux semaines, s’est déroulée sans incident et elle espère faciliter un autre bon match ce week-end.

Le match se jouant sur une surface artificielle, l’envie des Pays-Bas et de l’Espagne de jouer à un rythme élevé devrait également être favorisée par le fait que Davidson est une arbitre qui aime laisser les matchs se jouer.

« Nous avons vu l’année dernière dans le Rugby Europe Championship que les matchs sont très compétitifs et d’un niveau très élevé, alors aller à Amsterdam et sortir le premier match de la boîte est vraiment excitant », dit-elle.

ADVERTISEMENT

« Il y a quelques semaines, j’ai arbitré le match des Cheetahs contre Pau en Challenge Cup, qui s’est déroulé à guichets fermés (4 500 personnes), et j’espère qu’il en sera de même samedi. »

En attendant la finale à Jean-Bouin le 17 mars

Le match des Pays-Bas contre l’Espagne est le premier des quatre du week-end d’ouverture du Rugby Europe Championship 2024, qui fonctionne selon le même format que l’année dernière – deux poules de quatre avec les deux meilleures équipes progressant vers les demi-finales de la Cup.

Après avoir été séparés lors des phases de poule, la Géorgie et le Portugal seront les favoris pour rééditer la finale de l’année dernière que les Lelos ont remporté confortablement, 38-11 à Badejoz, en Espagne.

Cette année, la finale se jouera à Paris, au Stade Jean-Bouin, le 17 mars, et l’on espère que le match se déroulera dans un lieu aussi emblématique – le lendemain du dernier match du Tournoi des Six Nations entre la France et l’Angleterre à Lyon – et que les 6 000 spectateurs de l’année dernière se déplaceront en nombre plus important.

Les nouveaux entraîneurs européens

La route vers Paris commence en Belgique pour le Portugal, qui est l’une des quatre équipes à avoir un nouveau sélectionneur en la personne de l’ancien chef des Pumas, Daniel Hourcade. Ce match sera diffusé en direct sur RugbyPass TV.

L’Espagne, quant à elle, est également dirigée par un Argentin, Pablo Bouza, tandis que la Géorgie commence sa nouvelle vie sous la houlette de l’Anglais Richard Cockerill, ancien coach de Montpellier, sur le terrain de l’Allemagne, lors d’un des deux matchs du dimanche.

La Roumanie, qui affronte la Pologne à Gydnia dans l’autre journée, est dirigée par l’ancien assistant du Portugal, le Français David Gérard.

Les Chênes ont subi de lourdes défaites lors de leurs cinq derniers matchs et ont vécu une terrible Coupe du Monde de Rugby, de sorte que Gérard échange une équipe en pleine forme contre une autre qui a désespérément besoin de se refaire.

Le Portugal a été la meilleure des trois équipes du Rugby Europe Championship lors de la Coupe du Monde de Rugby, avec un match nul contre la Géorgie, puis leur fameuse première victoire de l’histoire de la Coupe du Monde de Rugby contre les Fidji.

Cependant, ils n’ont jamais remporté le Rugby Europe Championship et, avec six titres consécutifs, la Géorgie reste l’équipe à battre.

Video Spacer
ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

207 Go to comments
J
JW 8 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

207 Go to comments
LONG READ
LONG READ Does South Africa have a future in European competition? Does South Africa have a future in European competition?
Search