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Davit Niniashvili : « La Géorgie peut viser les quarts en 2027 »

David Niniashvili s'envole sous le maillot de la Géorgie lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023 (Crédit photo : Getty Images)

Dès son essai marqué sous le maillot de la Géorgie contre le pays de Galles à Nantes lors de la Coupe du Monde de Rugby 2023, Davit Niniashvili s’est révélé au rugby français. Ce n’est pas pour rien si le joueur de Lyon est le seul Géorgien présent dans le Top 100 des meilleurs joueurs du monde de RugbyPass.

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Modestement, il tempère : « Il n’y a rien de spécial [derrière mes performances]. Je ne pense pas au match avant le match. Je rentre sur le terrain et je joue, tout simplement. »

Si la Géorgie n’a pas connu la Coupe du Monde dont elle rêvait, Niniashvili a brillé. « Quand on s’est réunis sous les poteaux après l’essai de Rees-Zammit, Gela Aprasidze et Giorgi Kveseladze m’ont dit que ce serait pas mal de marquer maintenant. On a bien combiné et c’est comme ça que j’ai mis mon premier essai en Coupe du Monde. »

Aujourd’hui, il compte 34 sélections depuis ses débuts en 2017 et portait le maillot des moins de 18 ans avant cela. « J’étais flanker quand j’étais en U18. Mais le staff m’a replacé à l’arrière et m’a laissé là. J’ai disputé le Rugby Europe Championship à ce poste. Peu importe, moi, j’étais juste content de représenter mon pays. »

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« C’est un honneur d’être Géorgien, de représenter mon pays devant le monde entier. Les Géorgiens ont un caractère unique et on le montre à tous nos adversaires. »

Natif de Tbilisi, Niniashvili a commencé le sport très tôt et s’est mis au rugby à l’âge de 8 ans. Davit Tskhvediani, son entraîneur, a vite repéré son potentiel.

« Davit, mon premier coach, est venu dans mon école pour nous inviter à participer à une séance ouverte au RC Khvamli. Avant cela, je n’avais regardé le rugby qu’à la télé. J’étais le premier de ma famille à jouer au rugby. »

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« J’ai marqué cinq essais lors de mon premier match lors d’un festival de rugby pour enfants. Mon oncle est vite devenu mon plus grand fan. Puis Davit, Erekle Peradze et tout le staff de Khvamli m’ont aidé à grandir. Mais ce sont les entraînements individuels et les efforts qui m’ont permis d’arriver où j’en suis aujourd’hui. »

Niniashvili est devenu l’un des ailiers les plus prolifiques du monde du rugby. À Lyon comme avec la Géorgie, il a montré ses capacités à faire basculer n’importe quel match.

« Ma plus grande qualité, c’est ma capacité à prendre des décisions un peu inhabituelles. À l’avenir, j’aimerais trouver le juste milieu entre les courses avec ballon et les décisions pertinentes. »

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En 2021, après ses premières sélections pleines, il a rejoint le Top 14 et Lyon. Lors de sa première année, Niniashvili a permis à Lyon de décrocher son premier titre depuis les années 1930, une Challenge Cup remportée contre Toulon en finale.

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« Je n’y croyais pas, je savais que Lyon était un grand club et que c’était l’endroit parfait pour me développer, tant personnellement que professionnellement. C’était facile de dire oui et de rejoindre ce club. »

« La France est un pays avec une vraie culture rugby. Le Top 14 est un championnat de très haut niveau, ça joue vite et c’est très physique. J’aime l’approche rugby ici. »

« Gagner la Challenge Cup, c’était l’un des meilleurs moments de ma carrière. Puis on a battu l’Italie l’été suivant avec la Géorgie. »

Il semblerait que Niniashvili aura un nouveau défi à relever l’an prochain. Depuis cet entretien avec RugbyPass, il aurait signé un contrat de deux ans avec La Rochelle, champion d’Europe 2022 et 2023. Cela prouve la dimension internationale prise par le joueur. La Géorgie, tantôt terre de joueurs ultra costauds, change petit à petit et montre qu’elle sait former des artistes. Niniashvili en est la preuve.

Rencontre
Challenge Cup
Connacht
52 - 24
Temps complet
Lyon
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« Il suffit de voir comment jouent nos sélections aujourd’hui », reprend-il. « Avant, on misait tout sur nos avants. Aujourd’hui, nos arrières produisent du jeu et on est plus équilibrés sur le terrain. On va continuer de progresser si on poursuit en ce sens. »

Sous les ordres de Richard Cockerill, son nouveau sélectionneur, la Géorgie a remporté 90 % de ses matchs en 2024. Elle a battu le Japon et a failli battre l’Italie à Gênes. Les Géorgiens sont aussi champions en titre incontestés en Rugby Europe Championship, compétition dont ils seront encore favoris cette année.

« Rien n’a drastiquement changé dans notre façon de jouer », explique Niniashvili. « Je pense que Richard Cockerill a un peu la mentalité géorgienne. On a commencé à prendre plus de risques dans le jeu et ça marche. Cela n’a pas été simple de battre le Japon et si on n’avait pas commis autant d’erreurs contre l’Italie, on aurait gagné aussi. »

« Mon but est de gagner la Challenge Cup et/ou le Top 14 avec Lyon cette année. Et je pense que la Géorgie peut viser les quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2027. »

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Idriss Chaplain.

 


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J
JW 1 hour ago
How law changes are speeding up the game - but the scrum lags behind

Very good, now we are getting somewhere (though you still didn't answer the question but as you're a South African I think we can all assume what the answer would be if you did lol)! Now let me ask you another question, and once you've answered that to yourself, you can ask yourself a followup question, to witch I'm intrigued to know the answer.


Well maybe more than a couple of questions, just to be clear. What exactly did this penalty stop you from doing the the first time that you want to try again? What was this offence that stopped you doing it? Then ask yourself how often would this occur in the game. Now, thinking about the regularity of it and compare it to how it was/would be used throughout the rest of the game (in cases other than the example you gave/didn't give for some unknown reason).


What sort of balance did you find?


Now, we don't want to complicate things further by bringing into the discussion points Bull raised like 'entirety' or 'replaced with a ruck', so instead I'll agree that if we use this article as a trigger to expanding our opinions/thoughts, why not allow a scrum to be reset if that is what they(you) want? Stopping the clock for it greatly removes the need to stop 5 minutes of scrum feeds happening. Fixing the law interpretations (not incorrectly rewarding the dominant team) and reducing the amount of offences that result in a penalty would greatly reduce the amount of repeat scrums in the first place. And now that refs a card happy, when a penalty offence is committed it's going to be far more likely it results in the loss of a player, then the loss of scrums completely and instead having a 15 on 13 advantage for the scrum dominant team to then run their opposition ragged. So why not take the scrum again (maybe you've already asked yourself that question by now)?


It will kind be like a Power Play in Hockey. Your outlook here is kind of going to depend on your understanding of what removing repeat scrums was put in place for, but I'm happy the need for it is gone in a new world order. As I've said on every discussion on this topic, scrums are great, it is just what they result in that hasn't been. Remove the real problem and scrum all you like. The All Blacks will love zapping that energy out of teams.

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