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Paris 2024 : Finale historique entre le Canada et la Nouvelle-Zélande

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Le sourire de Charity Williams #6 de l'équipe du Canada pendant la demi-finale entre l'équipe du Canada et l'équipe de l'Australie lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 30 juillet 2024 à Paris, en France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Le Canada a réussit le hold up du siècle en se qualifiant à la surprise générale pour la finale du tournoi olympique féminin de rugby à sept. Elles joueront  la Nouvelle-Zélande, médaillée d’or à Tokyo 2020, mardi 30 juillet au Stade de France.

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Alors que le thermomètre affichait jusqu’à 34°C sur la pelouse, le Canada s’est offert une deuxième favorite de suite après avoir battu la France la veille au soir en quart de finale.

C’est à l’ancienne internationale de rugby à sept Fanny Horta, ancienne capitaine de l’équipe de France qui avait décroché la 6e place à Rio en 2016, qu’est revenu l’honneur de donner les trois coups de cette cinquième session avec le brigadier.

DEMI-FINALES

Nouvelle-Zélande 24 – 12 Etats-Unis

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La Nouvelle-Zélande a enregistré une 11e victoire de rang contre les Etats-Unis depuis Glendale 2019. Si la précédente rencontre olympique entre les deux équipes aux JO à Tokyo 2020 n’avait été remportée que 5-0 par les Black Ferns Sevens, le score de cette demi-finale a été plus large de part et d’autre.

Pouvait-on penser à une incroyable surprise lorsque Alev Kelter – troisième participation aux JO – marquait à la 3e minute ? Les Néo-Zélandaises semblaient empruntées face à des Américaines poison qui faisaient tout pour perturber les filles en noir, ciblant en particulier Michaela Blyde.

Mais Stacey Waaka réussissait à trouver la faille pour débloquer le compteur à la 5e minute et mener de deux points à la pause (7-5). Une deuxième tentative lui était refusée à la vidéo après avoir mordu la ligne de son pied droit. Entre-temps, Theresa Setefano, touchée à l’épaule, sortait sur blessure.

La Nouvelle-Zélande prenait finalement le dessus en seconde période. Waaka faisait le break juste après la pause, suivant un ballon gratté dans un ruck par Jorja Miller et une pénalité vite jouée par Sarah Hirini. Blyde y allait de ses 8e et 9e essais de la compétition. Kristi Kirshe marquait l’ultime essai de la rencontre.

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5e à Rio 2016 et 6e à Tokyo 2020, les Américaines sont désormais parties pour terminer avec la médaille de bronze ou la quatrième place.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Stacey Waaka #3 de l'équipe de Nouvelle-Zélande plonge sur le ballon perdu pendant la demi-finale entre l'équipe de Nouvelle-Zélande et l'équipe des États-Unis lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France le 30 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Michael Steele/Getty Images)

Canada 21 – 12 Australie

Un miracle s’est produit dans cette rencontre entre les médaillées d’or à Rio 2016 et les tombeuses de la France. Le Canada s’est imposé 21-12 dans la deuxième demi-finale du tournoi olympique à la surprise générale.

Les deux équipes s’étaient déjà retrouvées au même stade de la compétition à Rio où les Australiennes avaient gagné 17-5, Charity Williams ayant inscrit l’essai de consolation.

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Ce match, c’est celui que la France aurait pu jouer si les Bleues avaient triomphé sur le Canada en quart de finale. Nul ne saura si Maddison Levi aurait marqué dès la première minute avant que Sariah Paki ne marque son premier essai de la compétition.

Ce qui est sûr, c’est qu’on n’aurait pas vu Charity Williams marquer juste avant la pause après une pénalité rapidement jouée dans le camp australien ; essai qui, comme à son habitude, était ponctué par une roulade. Ce qui sûr, c’est qu’on n’aurait pas assisté à un moment d’histoire que personne n’avait vu venir…

Menées 7-12, les Canadiennes faisaient douter les Australiennes qui avaient aligné le même 7 sur la majorité de leurs matchs. Lorsque Asia Hogan-Rochester reprenait le score à quatre minutes de la fin (14-12), la fébrilité se faisait ressentir dans le camp australien avec une mauvaise gestion inhabituelle du ballon. Ces deux points d’avance donnaient des ailes aux Canadiennes qui ne cessaient de lancer des assauts.

Lorsque Piper Logan a marqué le troisième essai des Canadiennes à quelques secondes de la fin, les Australiennes réalisaient soudainement qu’elles n’iraient pas jouer la finale tant rêvée. Un deuxième exploit de suite pour les Canadiennes.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Les joueuses de l'équipe d'Australie se regroupent avant la demi-finale entre l'équipe du Canada et l'équipe d'Australie lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 30 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

DEMI-FINALES POUR LA 5E PLACE

Chine 19 – 15 Grande-Bretagne

La Chine a obtenu sa place pour le match de la cinquième place en venant à bout de la Grande-Bretagne dans les arrêts de jeu.

Il s’agissait de la toute première rencontre entre les deux équipes et de la deuxième fois que la Chine se retrouvait en demi-finale de la cinquième place, après avoir perdu 33-14 contre les États-Unis à ce stade de la compétition à Tokyo 2020, avant de terminer en beauté en battant 22-10 le Comité olympique russe pour obtenir la septième place dès son entrée en lice.

Déçue de ne pas être sacrée à la fois Joueuse du Tournoi des Six Nations et du tournoi olympique, Ellie Kildunne a marqué le premier essai auquel a vite répondu Chen Keyi. A la pause, la Chine menait de quatre points.

Les Britanniques avaient réussi à reprendre le score de un point, mais une pénalité bottée en touche avec une attaque coordonnée de la Chine se concluait par un essai de Hu Yu.

La Grande-Bretagne obtiendra son plus mauvais classement aux Jeux olympiques, n’ayant pas réussi à atteindre les demi-finales pour la première fois. Elle était classée quatrième à Rio 2016 et à Tokyo 2020.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Feifei Yang #9 (Chine) est défiée par Ellie Boatman #3 (Grande-Bretagne) pendant le match de classement entre l'équipe de la République populaire de Chine et l'équipe de Grande-Bretagne lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France le 30 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

France 19 – 7 Irlande

Les Bleues ont passé la majorité de la première période à défendre, incapables de mettre la main sur le ballon suite à des fautes à répétition dans le jeu au sol leur faisant perdre systématiquement la possession.

Ce n’était qu’une question de secondes avant que l’Irlande n’ouvre le score avec Eve Higgins qui terminait une belle action à la course avec Chloé Jacquet sur les talons (0-7).

Avant la pause, Camille Grassineau trouvait un bel intervalle et filait avant d’être rattrapée par Stacey Flood à une foulée de l’en-but, laissant échapper le ballon. Menées à la pause, les Françaises n’avaient pas réussi à se rassurer.

Au début de la seconde période, la France trouvait enfin matière à égaliser avec une belle passe de Caroline Drouin à Séraphine Okemba, co-meilleure marqueuse française du tournoi, qui inscrivait le premier essai (7-7).

Okemba était à l’origine d’une belle récupération dans le jeu suivant qui devait atterrir dans les bras de Carla Neisen pour creuser un peu plus l’écart (14-7).

Rien n’était encore fait face à des Irlandaises déterminées à reprendre le score. La délivrance viendra de Séraphine Okemba qui complètera son doublé sur le gong après une belle percée de Yolaine Yengo avec Grassineau en soutien.

PARIS, FRANCE - 30 JUILLET : Les joueuses de l'équipe de France remercient les supporters après la victoire lors du match de classement entre l'équipe de France et l'équipe d'Irlande lors de la quatrième journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 30 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

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J
JW 2 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

In another recent article I tried to argue for a few key concept changes for EPCR which I think could light the game up in the North.


First, I can't remember who pointed out the obvious elephant in the room (a SA'n poster?), it's a terrible time to play rugby in the NH, and especially your pinnacle tournament. It's been terrible watching with seemingly all the games I wanted to watch being in the dark, hardly able to see what was going on. The Aviva was the only stadium I saw that had lights that could handle the miserable rain. If the global appeal is there, they could do a lot better having day games.


They other primary idea I thuoght would benefit EPCR most, was more content. The Prem could do with it and the Top14 could do with something more important than their own league, so they aren't under so much pressure to sell games. The quality over quantity approach.


Trim it down to two 16 team EPCR competitions, and introduce a third for playing amongst the T2 sides, or the bottom clubs in each league should simply be working on being better during the EPCR.


Champions Cup is made up of league best 15 teams, + 1, the Challenge Cup winner. Without a reason not to, I'd distribute it evenly based on each leauge, dividing into thirds and rounded up, 6 URC 5 Top14 4 English. Each winner (all four) is #1 rank and I'd have a seeding round or two for the other 12 to determine their own brackets for 2nd, 3rd, and 4th. I'd then hold a 6 game pool, home and away, with consecutive of each for those games that involve SA'n teams. Preferrably I'd have a regional thing were all SA'n teams were in the same pool but that's a bit complex for this simple idea.


That pool round further finalises the seeding for knockout round of 16. So #1 pool has essentially duked it out for finals seeding already (better venue planning), and to see who they go up against 16, 15,etc etc. Actually I think I might prefer a single pool round for seeding, and introduce the home and away for Ro16, quarters, and semis (stuffs up venue hire). General idea to produce the most competitive matches possible until the random knockout phase, and fix the random lottery of which two teams get ranked higher after pool play, and also keep the system identical for the Challenge Cup so everthing is succinct. Top T2 side promoted from last year to make 16 in Challenge Cup

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J
JW 7 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

I had a look at the wiki article again, it's all terribly old data (not that I'd see reason for much change in the case of SA).

Number Of Clubs:

1526

Registered+Unregistered Players:

651146

Number of Referees:

3460

Pre-teen Male Players:

320842

Pre-teen Female Player:

4522

Teen Male Player:

199213

Teen Female Player:

4906

Senior Male Player:

113174

Senior Female Player:

8489

Total Male Player:

633229

Total Female Player:

17917


So looking for something new as were more concerned with adults specifically, so I had a look at their EOY Financial Review.

The total number of clubs remains consistent, with a marginal increase of 1% from 1,161 to 1,167. 8.1.

A comparative analysis of verified data for 2022 and 2023 highlights a marginal decline of 1% in the number of female players, declining from 6,801 to 6,723. Additionally, the total number of players demonstrates an 8% decrease, dropping from 96,172 to 88,828.

So 80k+ adult males (down from 113k), but I'm not really sure when youth are involved with SAn clubs, or if that data is for some reason not being referenced/included. 300k male students however (200k in old wiki data).


https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2020/07/28/212ed9cf-cd61-4fa3-b9d4-9f0d5fb61116/P56-57-Participation-Map_v3.pdf has France at 250k registered but https://presse-europe1-fr.translate.goog/exclu-europe-1-le-top-10-des-sports-les-plus-pratiques-en-france-en-2022/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=en&_x_tr_pto=wapp has them back up at 300k registered.


The French number likely Students + Club, but everyone collects data different I reckon. In that WR pdf for instance a lot of the major nations have a heavily registered setup, were as a nation like England can penetrate into a lot more schools to run camps and include them in the reach of rugby. For instance the SARU release says only 29% of schools are reached by proper rugby programs, where as the 2million English number would be through a much much higer penetration I'd imagine. Which is thanks to schools having the ability to involve themselves in programs more than anything.


In any case, I don't think you need to be concerned with the numbers, whether they are 300 or 88k, there is obviously a big enough following for their pro scenes already to have enough quality players for a 10/12 team competition. They appear ibgger than France but I don't really by the lower English numbers going around.

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