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Écran géant en bord terrain : ce qu’apporte le retour direct

Les joueurs de l'équipe de France assistent à un entraînement à Marcoussis, au sud de Paris, le 6 novembre 2024, dans le cadre de la préparation du match contre le Japon. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Un écran géant – et quand on dit géant, c’est géant – a été installé devant les tribunes du terrain d’honneur du centre du rugby à Marcoussis.

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Plusieurs fois par séance d’entraînement, les joueurs sont invités à se rendre devant pour revoir en léger différé les actions qui viennent de se dérouler.

Là, sont en effet projetées en quasi direct les images de la séance en cours, captées par drones et autres caméras, et montées à la va-vite par trois analystes vidéo.

« On leur dit ‘on veut regarder ça’ et ils sont capables de le recouper et le montrer avec un léger différé », explique Laurent Sempéré, entraîneur adjoint en charge de la conquête. « Ils sont très performants et eux aussi sont sources de proposition. On construit l’utilisation de cet outil ensemble. Mais aujourd’hui, ce que l’on constate, c’est que c’est percutant. »

Réagir à chaud

« C’est un outil de plus. Ça permet de faire les retours en direct sur l’action passée, positive ou négative, de montrer ce qui est bien et ce qui ne va pas pour le corriger en direct sur le terrain », détaille de son côté le troisième-ligne aile François Cros (30 ans, 32 sélections).

« C’est un outil de plus pour la performance. Ça permet de gagner du temps sur le terrain. » Ainsi donc, plus besoin d’avoir de longues séances d’analyses vidéo décalées de l’entraînement, souvent organisées plusieurs heures après en salle.

La force du dispositif, c’est de réagir tout de suite, à chaud, et de corriger ce qui doit l’être dans l’instant, sans attendre. `

« C’est un outil différent, quelque chose dont on avait besoin », enchaîne Laurent Sempéré. « On est perpétuellement en train de chercher ce qui peut nous aider à agrémenter les entraînements et faire qu’on ciblera mieux nos actions. »

Être plus percutant avec les joueurs

« On va être plus percutant avec les joueurs. On peut faire des retours en direct ou présenter des choses sur le terrain. Ça nous permet de ne pas déconnecter de ce qu’on fait en salle.

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« Ce qui se passe à la base, c’est sur le terrain et pouvoir montrer en vidéo ce qui se passe directement sur le terrain, c’est riche pour nous en termes de sens. Ça nous permet de transformer ce qu’on veut montrer aux joueurs », affirme Sempéré.

D’autres innovations technologiques ont été apportées ces derniers mois sous l’égide de la cellule analyse. « Dans la salle vidéo, on a bien avancé sur ça aussi. Ça fait partie de notre travail de recherche en dehors des compétitions pour sans cesse progresser », indique l’entraîneur adjoint.

De là à prolonger les temps de récupération devant l’écran géant en regardant d’autres programmes ? « La récup’ c’est bien, mais on se refroidit vite », sourit François Cros qui plaide pour de courtes séances vidéo à l’extérieur, surtout quand approchera le Tournoi des Six Nations.

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All Blacks player ratings vs Italy | Autumn Nations Series

Rieko took literally years to turn from a defensive liability at 13 into a guy, who’s defensively sound as it befits the position. And it all came at the cost of him being much less of an offensive threat, than what he used to be. Proctor is a natural 13, he handles, passes, and kicks way better than Rieko ever will, he just isn’t as fast.


It’s unfair to judge Tupaea on the handful of games he’s had in 2022 before he got nearly crippled by a Wallaby lock. What could Tupaea/Proctor pairing be, if they got the same amount of chances as Jordie/Rieko?


Because no matter how you spin it, playing a player outside of his natural position is a poor asset management. No matter how talented he is, he still competes against players who had years and years of practice at the position. And if said guy is so talented that he actually CAN compete against specialists, imagine how much better still he could have been, if he had all those years to iron the toothing issues at the position. It just drives me mad.


Two things I hate in rugby union beyond description: aping after league, and playing players outside of their natural position. Especially considering, that they all admit they hate it, when they’re allowed to speak freely. Owen Farrell spent 80% of his international career at 12, saying every time when asked, that he is a 10 and prefers to play at 10. Those players are literally held at a gunpoint: play out of position, or no national jersey for you.

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