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Eddie Jones n'a plus la vista mais y croit toujours

Eddie Jones (Japon). Photo par Toru Hanai - World Rugby/World Rugby via Getty Images

Le sélectionneur du Japon, Eddie Jones, appelle son équipe à rester soudée malgré des résultats décevants depuis son retour il y a près d’un an, marqués par plusieurs lourdes défaites.

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Avec un bilan de quatre victoires pour sept défaites, dont des revers de plus de 40 points face à la Nouvelle-Zélande, la France et l’Angleterre, Jones refuse de céder au pessimisme.

De retour de la tournée européenne, conclue par une lourde défaite 59-14 contre l’Angleterre à Twickenham, l’Australien a admis qu’il n’existait pas de « solution miracle » mais reste convaincu que l’équipe progresse. « Ce sont des expériences indispensables pour cette équipe », a-t-il déclaré à son retour devant les journalistes.

« Je sais que vous vous dites tous qu’on a pris 50 points, mais ce sont ces matchs qui doivent nous faire grandir », a justifié Eddie Jones. « Le vrai défi, c’est à quelle vitesse nous pouvons apprendre », a-t-il ajouté.

Qu’une solution : continuer à bosser

À 64 ans, Jones, qui avait déjà dirigé le Japon entre 2012 et 2015, a misé sur une vague de nouveaux talents, dont un arrière encore étudiant.

Il reconnaît que l’inexpérience de ses joueurs a pesé « à des moments-clés des matchs », mais reste optimiste. Selon lui, le Japon a le potentiel pour devenir « la meilleure équipe offensive du monde ».

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« Il y a un écart entre ce que nous sommes et ce que nous devons être, et il n’y a qu’une solution : continuer à bosser », a conclu le sélectionneur.

« La seule chose qui nous permettra d’y arriver, c’est le travail acharné, la persévérance et une sélection cohérente », a insisté Eddie Jones, confiant malgré les remous.

Le Japon bénéficie désormais de partenariats stratégiques avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, assurant des test-matchs réguliers contre ces puissances mondiales dans les années à venir.

Une pression constante

Jones, revenu à la tête des Brave Blossoms seulement six semaines après son départ des Wallabies, fait face à une pression constante. Son mandat avec l’Australie, marqué par une année catastrophique, avait pris fin dans la tourmente, et il avait nié à plusieurs reprises les rumeurs d’un retour à la tête du Japon.

Parallèlement, des critiques sur son passage à la tête de l’équipe d’Angleterre refont surface. L’ancien demi de mêlée anglais, Danny Care, l’a qualifié de « tyran » et de « despote » dans son autobiographie, ajoutant de l’huile sur le feu.

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Jones, qui avait conduit l’Angleterre à la finale de la Coupe du monde 2019 avant une défaite face à l’Afrique du Sud, affirme également avoir été pris à partie par un supporter à la mi-temps du match contre l’Angleterre, son premier retour à Twickenham depuis son éviction en 2022.

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S
Soliloquin 2 hours ago
'The World Cup... I'm not sure it's going to happen for them'

Well, currently the biggest rugby stars from other countries are not really playing in France, except for Argentinian players (Mallia, Chocobares, Kremer, Oviedo, Petti, Lavanini, Carreras) or Fijian ones (Tuisova, Dakukaqa, Waniqolo) . This time is over.

You have great players that usually choose to cease playing for their countries like Ludlham, Sinckler, Farrell(who's been a shadow at Racing 92), Fainga'anuku, Marchant, the Kpoku brothers, Arundell, Ribbans or declining stars like Biggar, Kerr-Barlow, Radradra, Botia, Goodhue, the Vunipola brothers, Hogg or Manu Tuilagi. Not exactly first choices or guys who make the best international XV.

The exceptions being Arata, Skelton, Jack Willis, Cappuozzo (he's French but plays for Italy), Niniashvili, Staniforth, Ahki, Tameifuna, Nicotera, Garbisi, Ioane, Lucchesi, Kinghorn, Ben White or Saito. Not many of them from SA, NZ, Ireland or England or close to top 3 in their positions.

When Kolisi or Etzebeth played in Top14, despite the big bucks, it wasn't shiny performances at "lower level games", as well as Kolbe at Toulon after his extraordinary stunt at Toulouse. Whitelock was at the end of his career.


I think you've mistaken the big bucks low level league with Japan Rugby League One stars welcomed at their prime (Mo'unga, de Klerk, Matera, PSDT, de Jager, Mostert, Kolbe, Kriel, Barrett, Savea, Cane, Koroibete, Perenara, Kwagga Smith, de Allende, Kolbe, Wiese, Marx) because it pales a bit. 12 of of the 30 players that started the RWC final play in Japan. With a maximum of 16 games/season. In France it's up to 29 to be get the Top14 title, plus the Champions Cup.

Try to keep up the rythm with more than twice as many games.

I guess you've read their interviews on the intensity of Top14, right? Right?


The biggest Top14 stars are in great majority French players, because the JIFF policy has changed the way French clubs operate.

The era of Carter, Botha, Wilkinson, Kaino, Smith or the others mentioned before is over.

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