Finn Russell, un rôle d'arbitre qui n'est pas pour lui déplaire
L’Ecosse défie la France samedi au Stade de France pour la dernière journée du Tournoi des Six Nations 2025, et sera l’arbitre de la bataille à distance entre les Bleus, l’Angleterre et l’Irlande en vue du sacre dans l’édition 2025.
L’Écosse aurait pu être en position de jouer la victoire finale dans le Tournoi samedi face à la France. Il aurait fallu pour cela que Finn Russell réussisse au moins une transformation lors du match face à l’Angleterre.
Mais les trois échecs de l’ouvreur-star ont précipité le XV du Chardon vers une courte défaite plutôt imméritée (15-16). Comme c’est le cas depuis que le Tournoi est passé à six équipes, le trophée échappera donc une fois encore aux Écossais.
« En cas de victoire samedi, on va sûrement me rappeler que l’un de mes coups de pied aurait pu nous permettre de remporter le titre », anticipe Russell, qui s’exprimait depuis la pelouse du Stade de France, vendredi après-midi.
La prestation de son équipe sera en tout cas scrutée de près par ses voisins britanniques. Si les Bleus perdent, le trophée devrait revenir à l’Irlande ou à l’Angleterre, en fonction de leurs propres performances, respectivement face à l’Italie et le pays de Galles.
Finn answering questions in French after his kicking session at the Stade de France pic.twitter.com/PCE963SzH4
— Scotland Rugby News (@ScotRugbyNews) March 14, 2025
« On pourrait changer la face du Tournoi »
Les Français « ont le titre en ligne de mire, évidemment ils ont tout à gagner. On va essayer de perturber leur soirée, mais je sais que ça va être un énorme défi demain (samedi) soir », a estimé Russell (32 ans, 86 sélections).
L’ancien du Racing a échangé quelques messages avec son ancien coéquipier Gaël Fickou, mais a aussi reçu les encouragements du trois-quarts centre anglais Ollie Lawrence. « J’imagine que samedi, les Anglais vont nous envoyer quelques messages, les Irlandais aussi peut-être », sourit-il. « Le fait que trois équipes puissent encore gagner montre à quel point ce Tournoi est passionnant ».
Personnellement, Finn Russell se réjouit du duel d’ouvreurs à venir avec Romain Ntamack. L’un est aussi fantasque que l’autre est clinique, et celui qui mettra la main sur le match à de bonnes chances de mener son équipe vers la victoire. D’autant plus en l’absence d’Antoine Dupont, le facteur X habituel des Bleus.
« Du N.1 au N.23, ce sont des joueurs de classe mondiale, mais pour moi, ce sera sûrement une bataille individuelle avec Romain Ntamack, c’est un joueur brillant, donc c’est toujours sympa », a déclaré le N.10 du XV du Chardon en conférence de presse.
« C’est toujours bien d’affronter les meilleurs au monde à mon poste », s’est réjoui l’Écossais, ravi de retrouver le demi d’ouverture du Stade Toulousain.
« Ce sera spécial pour nous, de disputer le dernier match, en fonction du résultat, on pourrait changer la face du Tournoi », s’est amusé l’Écossais. Pas de quoi faire oublier ses ratés face à l’Angleterre, mais assez pour plonger le Stade de France et tout un pays dans le désarroi.
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