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France 7 : ce qu’il faut peaufiner avant le SVNS Cape Town

Le Français Ali Dabo et le Sud-Africain Ricardo Duarttee contestent le ballon lors du match de rugby masculin HSBC World Rugby Sevens Series entre l'Afrique du Sud et la France au Sevens Stadium de Dubaï, le 1er décembre 2024. (Photo by FADEL SENNA / AFP) (Photo by FADEL SENNA/AFP via Getty Images)

Évidemment l’équipe de France Hommes de rugby à sept était très attendue pour ce premier tournoi de la saison à Dubaï, l’idée était de voir comment les médaillés d’or olympiques allaient lancer leur nouveau cycle devant les mener jusqu’à Los Angeles 2028.

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Pour ce premier tournoi, France 7 était composée de 7 joueurs découvrant le circuit mondial de rugby à sept sur un effectif de 13. « Ces joueurs sont passés par France Développement, ils connaissent bien le plan de jeu de France 7 et bénéficient de la continuité assurée entre les différentes équipes nationales », assure l’ancien septiste international Jonathan Laugel, consultant Sevens pour RugbyPass.

Lui-même a passé le week-end devant l’écran à commenter chaque rencontre pour L’Équipe TV, co-diffuseur exclusif du SVNS avec RugbyPass TV. On ne pouvait pas ne pas lui demander son avis sur ce qu’il avait vu.

Les points forts : une attaque tranchante et un contre-ruck redoutable

Offensivement, les Bleus se sont illustrés par leur « capacité à se démarquer dès le milieu de terrain avec des changements de rythme bien synchronisés », observe Jonathan Laugel. Un jeu qui a permis des percées décisives, notamment grâce à la puissance de Ali Dabo dans les duels, qui a fait la différence face à l’Afrique du Sud (victoire dans le match pour la cinquième place, 15-17), « et Delamare qui mystifie un Fidjien en 1 contre 1 dans le couloir des 15 », salue Laugel.

En défense, le contre-ruck s’est avéré être une arme redoutable. « Zeghdar apporte de la puissance pour récupérer des ballons et Parez termine efficacement le travail pour sécuriser le ballon gagné », explique l’ancien septiste qui a mis fin à sa carrière en juillet 2024 après 12 ans sur le World Series.

Cette agressivité a souvent permis aux Français de reprendre le contrôle dans des situations cruciales et de l’emporter face au Kenya (24-19) et à l’Australie (24-10) avant de se faire surprendre par les Blitzboks pour le dernier match de poule (19-24).

Les points à améliorer : la précision dans les détails

Malgré ces points positifs, plusieurs secteurs nécessitent des ajustements à commencer par la conquête sur les coups d’envoi où Jonathan (194 cm) attend une meilleure « synchronisation botteur sauteur pour se donner l’opportunité de remporter nos duels aériens avec des maîtres en la matière comme Jordan Sepho ».

Autre aspect à améliorer, les duels défensifs : « faire tomber encore plus vite sera déterminant pour stopper la dynamique adverse et s’offrir plus d’opportunité de ruck et contre ruck », estime le spécialiste.

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Enfin, les bras cassés où quelques ajustements sont nécessaires dans les placements.

Aucune marge d’erreur à Cape Town

La prochaine étape au Cap, les 7 et 8 décembre, s’annonce tout aussi périlleuse, notamment par son nouveau format introduit en cours de route. Désormais les équipes seront réparties en quatre poules de trois équipes avec le premier de chaque poule qualifié directement pour les demi-finales. « Donc, aucune marge d’erreur », prévient Jonathan Laugel.

A Dubaï, la France avait terminé deuxième de sa poule de 4 derrière l’Afrique du Sud et c’est en quart de finale qu’elle avait échoué à battre les Fidji (19-17) dans le remake de la finale olympique de Paris 2024.

A Cape Town, la poule s’annonce relevée avec la Nouvelle-Zélande (4e à Dubaï) et les USA qui sont passés à côté de leur tournoi le week-end dernier (12e) et donc revanchard pour cette nouvelle étape.

« Il faudra surveiller la Nouvelle-Zélande et leurs croisés profonds qui ont été contrés par l’agressivité défensive de l’Espagne », estime Jonathan Laugel. « À voir si les NZ adopteront cette approche ou leur style plus direct vu contre l’Afrique du Sud (les Blacks avaient battu les Sud-Africains 24-17 en quart de finale, ndlr). »

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Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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Comments on RugbyPass

J
JW 3 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

Haha and you've got Alzheimers you old b@astard!


You haven't even included that second quote in your article! Thanks for the share though, as I found a link and I never knew that he would have been first school boy ever to have a contract with NZR if he had of chosen to stay.

n an extraordinary move, Tupou will walk away from New Zealand despite being offered extra money from the NZRU — the only time they have made such an offer to a schoolboy.While Tupou has fielded big-money offers from France and England, he said it was best for him and his family to live in Australia, where his older brother Criff works as a miner and will oversee his career.

Intersting also that the article also says

“They said that ‘if you’re not on a New Zealand passport and you’ve been here for four years, you can play for the team’,” Tupou said.“But I’ve been here for four years and they said I can’t play for the New Zealand A team. It’s not fair. Maybe I’m not good enough to stay here.“But that’s one of my goals this year — to play for the New Zealand A team. If I can play with them, then maybe I’ll change my mind from going to Australia. If I have the chance to play for the All Blacks, I’ll take it.”

And most glaringly, from his brother

Criff Tupou said: “What people should understand is that this in not about what Nela wants, or what I want, but what is best for our poor little family.“Playing rugby for New Zealand or Australia will always come second to our family.“My mum lives in Tonga, she would not handle the weather in New Zealand.“And I have a good job in Australia and can look after Nela.“If things don’t work out for him in rugby, what can he do in New Zealand? He is better off in Australia where I can help him get a job.“New Zealand has more rugby opportunities, but Australia has more work and opportunities, and I need to look after my little brother.“We haven’t signed a contract with anyone, we will wait and see what offers we get and make a decision soon.”

So actually my comment is looking more and more accurate.


It does make you wonder about the process. NZR don't generally get involved too much in this sort of thing, it is down to the clubs. Who where they talking to? It appears that the brother was the one making the actual decisions, and that he didn't see the same career opportunities for Taniela as NZR did, prioritizing the need for day jobs. That is were rugby comes in, I'm sure it would have been quite easy to find Criff much better work in NZ, and I highly suspect this aspect was missed in this particular situation, given the discussions were held at such a high level compared to when work can normally be found for a rugby signing. How might his career have paned out in NZ? I don't really buy the current criticisms that the Aussie game is not a good proving ground for young players. Perhaps you might have a better outlook on that now.


So you TLDR shouldn't be so aggressive when suffering from that alzheimers mate👍


Well I suppose you actually should if you're a writer lol

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