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France 7 face au défi de l’après Antoine Dupont

Les médaillés d'or de l'équipe de France prennent un selfie sur le podium lors de la cérémonie de remise des médailles du rugby à sept masculin, le premier jour des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 27 juillet 2024 à Paris, France. (Photo par Cameron Spencer/Getty Images)

Tout l’enjeu de cette année 2025 pour l’équipe de France masculine de rugby à 7 sera de savoir comment elle va rebondir après une année 2024 historique. Après une première médaille d’or à Los Angeles après 19 ans d’attente, une médaille d’or du championnat à Madrid puis, surtout, la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, tous les regards seront fixés sur les Bleus.

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« Pendant des années le groupe est resté le même », explique Stephen Parez-Edo Martin dans le 5e épisode de la saison 3 du BastaShow à voir en exclusivité sur RugbyPass TV. « On a acquis beaucoup d’expérience, beaucoup de défaites. On ne s’était pas qualifié pour les JO de Tokyo en 2020. On est arrivé jusqu’à Paris avec les dents tranchantes. Et c’est ça aussi qui a fait notre force. »

Plus de la moitié de nouveaux joueurs

L’équipe est arrivée pour le premier tournoi de la saison à Dubaï (30 novembre – 1er décembre) avec toujours à sa tête le capitaine Paulin Riva (47 tournois) et cinq autres anciens : Stephen Parez-Edo Martin (76 tournois), Antoine Zeghdar (16 tournois), Jordan Sepho (25), William Iraguha (28) et Varian Pasquet (24).

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Mais au risque de déstabiliser les fondations d’une équipe devenue solide, le choix a été fait d’intégrer tout de suite une nouvelle génération de joueurs pour entamer ce nouveau cycle olympique menant jusqu’à LA 2028.

Ainsi, sept joueurs découvriront pour la première fois la grande caravane du rugby à sept mondial : Celian Pouzelgues, Romain Gardrat, Enehemo Artaud, Grégoire Arfeuil, Victor Hannoun, Ali Dabo et Liam Delamare.

« C’est le début d’un nouveau cycle. Il y a énormément de nouvelles équipes ; des équipes qui montent comme le Kenya, des équipes qui sont en reconstruction comme nous. Ça va être hyper intéressant », attend avec impatience Stephen Parez.

Un nouveau coach

Même le coach, Benoît Baby, a changé. Avec peu d’expérience à 7, il est censé insuffler une nouvelle dynamique tout en restant digne de l’héritage laissé par Jérôme Daret, sacré Entraîneur de l’Année aux World Rugby Awards.

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« De l’avoir en tant que coach, c’est énorme parce qu’il a prouvé en tant que joueur ; il a eu une très belle carrière, même s’il n’a pas été épargné par les blessures. C’était un très bon joueur et il nous a fait rêver », explique Stephen Parez.

« De rencontrer l’homme – parce que le rugby à 7 c’est aussi une aventure humaine, parce qu’on est H-24 ensemble pendant des semaines et des semaines – de voir la personnalité qu’il est. C’est quelqu’un qui a l’air un peu réservé au premier abord mais qui réfléchit constamment, qui est passionné par le rugby ; il transpire ça.

« En tant que coach, il a une autre façon de s’exprimer par rapport à Jérôme Daret. On va apprendre à le connaître. C’est un joueur hyper technique, pas forcément expert à 7. C’est du renouveau et je pense que ça va faire du bien à l’équipe. »

Les premiers pas d’Antoine Dupont

Immanquablement, cette nouvelle équipe souffrira de la comparaison avec celle de la saison passée qui comptait dans ses rangs Antoine Dupont, d’ailleurs sacré Meilleur joueur de rugby à 7 au monde lors des World Rugby Awards.

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« Antoine, quand il est venu, comme n’importe quel joueur de rugby à XV quand il vient à 7, il a eu un temps d’adaptation », se souvient Parez qui partageait son poste et sa chambre avec lui sur les premières tournées.

« La façon de jouer est différente, la circulation de la balle peut surprendre, même défensivement les courses sont différentes. J’ai essayé de l’aider un maximum en lui donnant le plus de tips possibles. C’est quelqu’un de très intelligent qui arrive à comprendre très vite les choses. Il me challengeait même sur quelques questions auxquelles je n’avais pas forcément réfléchi auparavant.

« La relation s’est faite naturellement, que ce soit avec moi ou avec les autres. C’est quelqu’un qui est quand même, pas timide, mais plutôt réservé. J’ai essayé de le mettre le plus à l’aise possible pour qu’il puisse s’ouvrir un maximum. »

Ce qu’il a apporté au rugby à 7 français

Et le demi de mêlée – qui peut jouer à tous les postes à l’arrière – a prouvé que son apport avait été indiscutable.

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« Au-delà du fait qu’il ait apporté énormément de regards sur nous, de la lumière sur notre sport, il a amené tout ce qui le représente : énormément d’humilité, beaucoup de précision, quelqu’un qui a envie de performer », confirme Stephen Parez.

« On avait à cœur de lui offrir un titre qu’il ne peut pas forcément avoir avec le rugby à XV. Il est venu avec nous avec un but précis, c’était d’avoir l’or. Chaque fois qu’il touche à quelque chose, il le transforme en or, c’est dingue !

« Au sein de l’équipe, il a réussi à élever inconsciemment le niveau de l’équipe, donner une confiance supplémentaire qui nous a permis de faire des grandes choses. On lui en sera à jamais reconnaissant. Après, il y a énormément de joueurs qui ont œuvré pendant des années pour cette équipe-là. Il faut aussi qu’on ait ça en conscience. »

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

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R
Rob 45 minutes ago
'Welsh regional rugby has failed conclusively and there is no way back'

I’ve actually seen Sam up close as we went to the same university and he played for us when I was in first year, I’m a little bit biased as a dub but I think the hype is very much justified.


The big comparison in my mind would be the hype job around Harry Byrne, fantastic at club level excellent vision but couldn’t consistently operate at that level in Heineken Cup rugby or International rugby, Sam on the other hand while you can rightfully point out Fiji didn’t provide the most competitive opposition its also worth remembering he was in a much changed team on his second cap.


His skill execution is top notch even his spiral bomb that went out on the full was done under immense pressure but was inches away from being a highlight reel moment. His passing and his vision are excellent and the fact that he’s so young is what amazes a lot of us in Ireland.


I’m obviously blue lenses but it’s worth mentioning some of his detractors are very red biased and don’t like the idea of a Leinster wunderkid coming out of nowhere and usurping the guy they’ve been hyping.


Hopefully he has a breakout year with Leinster now, a few of us reckon by picking him to start Farrell is justifying putting pressure on Cullen to pick him more often from now on.


Like I said above I’ve been watching him play for a long while and the hype is very much justified, he could have it all cut short but his attitude is incredibly professional always has been and his skill level is off the chart, if he had a bit more pace he’d have the potential to have sextons brains and bods skills. I feel ridiculous saying that but he has the potential to be genuinely that good.


What cut Larmours career short in particular is that he had a very good step on him but his nuts and bolts skills weren’t up to par and once defences copped on and didn’t rush him or give him space to work with his effectiveness decreased he also had a season or two where he overbulked and lost a lot of pace he’s a strange case unfortunately.

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B
Bull Shark 2 hours ago
Jake White: Be warned All Blacks, you risk setting a dangerous precedent

You make an excellent point. I believe NZ had 6 members of their squad who were born outside of NZ? These players largely products of New Zealand Schools and New Zealand Rugby.


I think this does make it tricky for NZ to changes it's eligibility rules to the extent that NZ may become a mere stepping stone for some of these youngsters to move to Europe and Japan soon after turning professional (or sooner). Particularly if they are overlooked. After being developed by your systems, for better money and better exposure.


SA has a surplus of players, and used eligibility criteria to strength it's performance and position in World Rugby (after dropping to 7th in the World). This in turn has had a positive impact on the overall industry in SA - which in turn will strengthen the financial position of rugby in SA over time. So long as the boks and the bok brand keep doing well!


What worked for SA won't necessarily work for anyone else.


Jake White also has an agenda - he has been outspoken about boks being selected from overseas - so while he calls himself a traditionalist, he wants to have more boks available to him. Which is completely understandable in the context of professional rugby, wanting to field the best players to win...


But then the Bulls Rugby Company must work on being more profitable and by extension having the budgets to pay top players better. Why should the players bare the brunt of market and economic conditions? Why should the players make economic sacrifices because of issues beyond there control? I don't think that's fair and smacks of exploitation.


I don't think NZ is ever going to change it's eligibility rules and that this debate is largely a non-issue.

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