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François Cros : la concurrence, « c’est la loi du sport »

Des joueurs de l'équipe de France arrivent pour participer à un entraînement à Marcoussis le 05 novembre 2024, dans le cadre de la préparation du match international contre le Japon. (Photo by Anne-Christine POUJOULAT / AFP) (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Cette liste des 23 joueurs retenus contre le Japon qui sera dévoilée jeudi 7 novembre à 11h par Fabien Galthié alimente toutes les discussions.

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Depuis dix jours que le groupe France a pris ses quartiers à Marcoussis pour la préparation des Autumn Nations Series, plusieurs choix du sélectionneur ont posé question : placer Thomas Ramos à l’ouverture alors que son poste de prédilection est à l’arrière, renvoyer en club des cadres comme Charles Ollivon et Anthony Jelonch, ne pas rappeler Jonathan Danty et sortir de sa convalescence Uini Atonio…

Entre l’état de forme des uns et les performances des autres qui poussent, le staff tricolore a peut-être plus que jamais jouer à fond la concurrence, bien vécu visiblement par les joueurs.

« Il y a une forte émulation, une forte concurrence pour le poste de troisième-ligne mais c’est le cas pour tous les postes et je pense que c’est important », reconnaît François Cros (30 ans, 32 sélections).

« Ça permet à tout le monde de pousser ses limites et d’aller chercher le meilleur pour être le plus performant possible et avoir la chance d’être dans cette équipe. Je ne vois pas ça comme un inconvénient, mais comme un avantage qui me permet de repousser mes limites et d’aller chercher encore plus loin. »

« Tout le monde peut gagner sa place »

Un avis partagé par le deuxième ou troisième-ligne Mickaël Guillard (24 ans) qui pourrait connaître sa première sélection en bleu sur les tests d’automne.

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« Il y a de la place ; il y a une grosse concurrence. Que ce soit les anciens ou les nouveaux, tout le monde se donne à fond pour postuler dans les 23. Tout le monde peut gagner sa place ; ça passe par les entraînements.  Anciens ou jeunes, tout le monde a sa chance », dit-il.

« J’ai cette polyvalence qui est aussi ma carte à jouer. Même s’il y a une grosse concurrence, ça me permet de progresser, d’être au contact de grands joueurs. Je suis encore jeune. C’est ma première avec ce groupe. J’apprends.

« Peu importe deuxième ou troisième-ligne, du moment que je peux jouer, peu importe le poste, je suis heureux. Jouer au rugby, c’est du plaisir. Ça me remet le sourire et je suis content. »

Penser à l’équipe plutôt qu’à soi

François Cros est conscient de l’enjeu de ces premières sélections à trois ans de la Coupe du Monde de Rugby 2027 en Australie. Face au Japon le 9 novembre au Stade de France, Galthié et son staff vont peut-être vouloir tenter de nouvelles combinaisons et tester de nouveaux profils ; chose qu’ils ne pourraient pas se permettre face à la Nouvelle-Zélande (le 16 novembre) ou l’Argentine (le 22 novembre).

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« Il y a des nouvelles têtes qui ont envie de vivre l’aventure et de faire partie du groupe. C’est normal, c’est la loi du sport. Dans tous les cas, c’est que tous les joueurs, les 42, tout le monde est impliqué à 200% pour le bien de l’équipe et sans penser à si on sera dans l’équipe ou pas », insiste François Cros.

« L’objectif de 2027 est dans un coin de nos têtes, mais ça passe par les tournées et les Tournois avant avec l’objectif de les remporter. Là c’est le Japon, les All Blacks et l’Argentine, des nations qu’on n’affronte pas très souvent.

« C’est toujours stimulant de jouer ces équipes comme pour les Japonais qui ont un jeu très ouvert. On s’attend à beaucoup de déplacement ce week-end et forcément un gros combat. »

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