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Héroïques en fin de match, les Bleus s'offrent les All Blacks

Louis Bielle-Biarrey et Rieko Ioane à la lutte en l'air, symbole d'un duel de haute volée entre Bleus et All Blacks

L’équipe de France a signé une grosse deuxième mi-temps pour remonter au score, puis tenir dans une fin de match irrespirable pour s’offrir une 3e victoire de suite face aux All Blacks (30-29).

Quel match ! Ce France – Nouvelle-Zélande était attendu par tous les fans de rugby de France et de Navarre, et on peut dire que l’affiche a tenu ses promesses.

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D’une première période à l’avantage exclusif ou presque des All Blacks aux dernières minutes irrespirables, en passant par le quart d’heure qui a fait la différence en faveur des Bleus (45e-60e), on est passés par toutes les couleurs et toutes les émotions.

Rencontre
Internationals
France
30 - 29
Temps complet
New Zealand
Toutes les stats et les données

À l’arrivée, et par la grâce de séquences défensives déjà aperçues contre le Japon vendredi dernier et renouvelées contre un adversaire ô combien plus dangereux, l’équipe de France s’offre un succès de prestige qui lance le mieux du monde son nouveau cycle vers la Coupe du Monde 2027.

« C’est fondateur pour la suite de notre parcours et le nouveau cycle qu’on lance », savourait d’ailleurs Antoine Dupont au micro de TF1. « C’est une grande victoire pour nous. »

Les All Blacks semblaient pourtant revenus à leur meilleur niveau depuis le début de la tournée d’automne, vainqueurs successifs de l’Angleterre et de l’Irlande.  « On réussit là où les autres nations de l’hémisphère se sont cassé les dents », soulignait Paul Boudehent sitôt la rencontre terminée.

Durant la 1re demi-heure, les Bleus ont surtout écopé

Soyons honnêtes, le coup n’est toutefois pas passé loin, et les Bleus n’en menaient pas large à la demi-heure de jeu. Dominés dans les collisions, contestés en touche (trois ballons perdus), pris par le rythme fou imposé par les All Blacks qui jouaient en blanc, les Bleus ont surtout écopé.

Graphique d'évolution des points

France gagne +1
Temps passé en tête
34
Minutes passées en tête
36
42%
% du match passés en tête
44%
30%
Possession sur les 10 dernières minutes
70%
3
Points sur les 10 dernières minutes
3

Et à force d’écoper, on prend l’eau. Peter Lakai frappait le premier après un énorme travail d’Ardie Savea, qui cassait trois plaquages avant de passer après le quatrième (3-7, 10e). Puis sur une mêlée bleue chahutée, Cam Roigard mettait la pression sur Gregory Alldritt et interceptait la passe du N.8 vers Antoine Dupont (3-14, 28e).

Dans cette première mi-temps passée définitivement dans la réaction, les Bleus sortaient enfin la tête de l’eau grâce au petit nouveau Romain Buros. Mise dans l’avancée par du jeu direct de ses gros, l’équipe de France trouvait enfin un décalage pour envoyer le joueur de l’UBB à l’essai pour sa première cape (10-14, 34e).

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De quoi repartir du bon pied après la pause. Impression confirmée dès la reprise, avec une pénaltouche bonifiée par Paul Boudehent. Le Rochelais avait déjà mis deux essais contre le Japon. En voilà un 3e, toujours dans son style, en puissance, pour conclure un ballon porté et remettre la France à hauteur (17-17, 45e).

« Il n’y a rien de plus grisant » qu’une fin de match comme cela, souligne Dupont

Plus sereins que durant les 40 premières minutes, plus attentifs en défense, les Bleus récupéraient un « ballon de chaos » cher à leur sélectionneur Fabien Galthié grâce à un plaquage de Boudehent, de plus en plus indispensable.

Thomas Ramos le tapait au pied derrière la ligne de défense qui ne comportait plus de troisième rideau. Et à la course, le supersonique Louis Bielle-Biarrey devançait Anton Lienert-Brown pour marquer son 9e essai en 13 sélections (24-17, 52e).

La dernière demi-heure, irrespirable, démontrait des trésors d’abnégation défensive. « Il n’y a rien de plus grisant que de connaître ces dernières minutes-là, où tu sens que le gars à côté de toi ne va rien lâcher », soulignait un Dupont moins flamboyant mais toujours aussi influent.

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Les buteurs se chargeaient d’alimenter le tableau d’affichage. Damian McKenzie enquillait quatre pénalités (55, 62, 68, 75) mais Thomas Ramos à 100% ce samedi soir (6/6) en passait deux qui laissaient les Bleus devant pour un petit point.

Et après une ultime séquence défensive de haut vol où les Bleus coinçaient les Blacks dans leurs propres 22, Dupont et ses coéquipiers pouvaient lever les bras au ciel.

Il y a un peu plus d’un an, c’était un point en défaveur des Bleus contre les Boks. Aujourd’hui, la pièce est tombée du bon côté. « Un point c’est rien, mais un point c’est beaucoup », philosophait Fabien Galthié, grand sourire aux lèvres.

Synthèse du match

3
Coups de pied de pénalité
5
3
Essais
2
3
Transformations
2
0
Drops
0
95
Courses avec ballon
184
4
Franchissements
9
13
Turnovers perdus
15
6
Turnovers gagnés
4

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J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

It's just an endemic problem within EPCR. Glasgow threw away the game on the weekend too by resting players. Those sorts of crazy results are all over tournament.


The closest knockout result in 23' was a 14 point win. 24' had a 1, 3 and 12 point margin games, the rest all 30/40 point thrashings by the home team. In every single game.

“We are not disrespecting [the tournament], but we need to get ourselves into a better position. I don’t know how we solve it. It’s like being invited to someone’s birthday party, then complaining about the chips. We are so grateful to be here.

Haha that's a great line, thanks for the share.


The issue is not really solving the itinerary for South African teams, that is easy, the problem is solving it for the teams that are required to come back from South Africa and win the following week. The perfect example of this was La Rochelle last year having to beat Stormers away and then return for a day to France before heading off to Dublin. They consequently but unsurprising got spanked. It's the same problem Super Rugby created when it required higher ranking sides to travel to another countries top team at the pointy end of the season.


As has been discussed in a recent article about England having too many teams in EPCR, the problems are many and varied in general. Combining EPCR and league games into a signle itinerary/season is no problem, both comps simply need to get together at planning stage and be prepared to have flexible weekends where the two comps are swapped around, but is it going to be as easy to suggest that the EPCR just needs a week off from the Ro16 stage to Quarters (or pool to Ro16 I can remember which it was)? What if that LaRvStomers game was a quarter, when is the semi, or the final going to be played?


South Africa's future is, of course, in South Africa. There is talk of a group wanting to create a Super League in America, touring big cities, no doubt some in the Middle East being included, in a World Series type format of the games biggest stars. It's a terrible idea by itself, but especially when there is already Europe, the ME, and all of Africa crying out for more high level rugby, and South Africa's huge abundance of players that can provide it.

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