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Il est grand temps que les Black Ferns Sevens se reprennent

DUBAI, ÉMIRATS ARABES UNIS - 2 DÉCEMBRE : Maria Rokotui (Fidji) plaquant Jazmin Felix-Hotham (Nouvelle-Zélande) lors du tournoi de rugby HSBC SVNS le 2 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. (Photo par Martin Dokoupil/Getty Images)

« C’est comme avoir un caillou dans la chaussure. »

C’est ainsi que l’entraîneur des Black Ferns Sevens, Cory Sweeney, a décrit comment il avait vécu la trêve de Noël après que les championnes de la saison 2023 ont terminé deuxièmes lors de l’ouverture du HSBC SVNS 2024 à Dubaï et troisièmes au Cap, et ont perdu leur capitaine à cause d’une grave blessure au genou.

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En cette année olympique et avec le HSBC SVNS Perth qui se déroulera du 26 au 28 janvier, l’équipe qui fait figure de référence dans le rugby à sept féminin depuis des années a retrouvé toute sa concentration.

Un début de saison atypique

« Nous avons dû nous battre à Dubaï et nous avons joué notre meilleur rugby en finale », explique Cory Sweeney à World Rugby. « Ensuite, nous avons joué un beau rugby au Cap, mais les Françaises, en demi-finale, nous ont mis beaucoup de pression sur leur ligne et on pouvait voir qu’elles s’étaient bien entraînées et qu’elles avaient disputé beaucoup de matchs en pré-saison.

« Dans l’ensemble, nous sommes déçus par les résultats. Cette équipe attend beaucoup d’elle-même et des autres, et nous n’avons probablement pas eu l’impression d’avoir joué à la hauteur de notre potentiel. Nous sommes très motivés pour réaliser de bonnes performances. »

Une reprise en main

Alors que la Nouvelle-Zélande profite d’un été doux, que la saison des mariages et des festivals bat son plein et que l’équipe est basée dans l’un des hauts lieux estivaux du pays, Sweeney s’est montré satisfait de la façon dont les joueuses ont repris l’entraînement au début du mois de janvier.

« Nous avons fait des tests dès le premier jour, ce qui nous incite toujours à faire tout ce que nous pouvons pendant la pause pour nous mettre dans de bonnes conditions. Nous avons enregistré six records personnels sur le bronco, ce qui montre bien que les filles ont été très disciplinées pendant les congés et qu’elles sont très motivées pour l’année à venir », relève le coach.

Cory Sweeney et son staff d’entraîneurs ont identifié les domaines qu’ils souhaitent aborder pour être opérationnels à Perth.

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« Nous avons utilisé un gros effectif de 20 joueuses en pré-saison, ce qui fait que nous n’avons pas pu aller au bout de nos combinaisons. La précision de la technique, la précision sous pression et la fatigue, tout cela ne peut vraiment s’améliorer qu’en jouant dans les HSBC SVNS 2024 series.

« Les points comptent, les essais comptent, chaque petit moment compte et si vous manquez deux ou trois de ces choses-là à la suite, ça peut vous coûter des matchs. »

Retour de Tyla (Nathan-Wong) King

La perte de la capitaine Sarah Hirini, opérée d’une lésion du ligament croisé antérieur, représente un double problème pour l’équipe de Nouvelle-Zélande, compte tenu de son influence considérable en tant que leader et en tant que joueuse.

« Gossy (Hirini) voudra à 100 % que l’équipe progresse et joue un rugby extraordinaire d’ici à ce qu’elle revienne dans le jeu », croit savoir Cory Sweeney. « Elle est toujours leader dans ce programme et continuera à avoir beaucoup d’influence, mais certaines des grandes choses dans ses tâches principales, comme son jeu aérien et le jeu au sol, nous avons besoin de faire grandir d’autres personnes dans cet espace. »

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La prise de décision d’Hirini sous la pression est également un atout clé dont les Black Ferns Sevens seront désormais privées, mais le retour de la Joueuse de Rugby à Sept de l’Année 2023, la tout juste mariée Tyla King (née Nathan-Wong), aidera à compenser la perte de leur capitaine.

Les blessures de Hirini et de l’Australienne Demi Hayes prouvent qu’il n’y a pas moyen pour les équipes de passer l’année avec seulement 12 joueuses, souligne Sweeney.

« Nous devons être très stratégiques et nous assurer que toutes les joueuses sont prêtes physiquement et mentalement, mais aussi sur le plan rugbystique. Pour les hommes, ils ont perdu des tournois, mais pour nous, nous en avons gagné deux. C’est donc une année différente pour les équipes féminines. »

Un héritage à défendre

Sweeney pense que les Black Ferns Sevens seront à nouveau au rendez-vous cette saison. Alors que l’étape australienne des Series a changé de ville, la Nouvelle-Zélande est la championne en titre de Sydney et veut poursuivre son excellent parcours sur le sol de ses plus grandes adversaires.

« Nous avons des joueuses très expérimentées qui arrivent à la fin de leur carrière et je pense que c’est un moment très important. Si nous parvenons à trouver l’équilibre entre un groupe de joueuses expérimentées qui ont presque tout fait dans le rugby et savent exactement ce qu’il faut faire pour gagner, et quelques jeunes qui arrivent, je pense que ce sera un groupe et une année vraiment exceptionnels. »

À Dubaï et au Cap, on a vraiment l’impression que chaque équipe était en train de construire quelque chose de grand, et Sweeney s’attend à ce que cette impression s’intensifie à Perth.

« L’année du sommet, vous pouvez sentir l’énergie, vous pouvez sentir la pression, l’élan, le rugby change, nos athlètes changent, la tension entre les entraîneurs change… Pas de doute, vous savez que vous êtes en 2024. »

Par Rikki Swannell

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