Italie - France : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Fabien Galthié
Le sélectionneur Fabien Galthié, qui a décidé d’écarter l’ailier Damian Penaud pour faire face à l’Italie dimanche (16 h) dans le Tournoi des Six Nations, a justifié vendredi à Rome ce choix au nom de « l’émulation » dans le XV de France, tout en répétant sa « totale confiance » dans le meilleur marqueur des Bleus en activité.
« Une totale confiance » en Penaud
« Il faut peut-être évoquer la confiance que nous avons en Damian, la totale confiance (…) Depuis que nous avons lancé notre mandat, il a toujours été titulaire quand il était disponible. C’est un joueur sur lequel nous avons beaucoup investi, qui compte énormément pour nous, et qui a répondu présent à de nombreuses reprises (…) Il y a des moments où on doit faire des choix, on doit arbitrer, entre différents potentiels. Notre vision est portée sur le match et à long terme. (…) J’ai passé deux heures avec lui mardi à échanger, à l’écouter, à partager. Il faut absolument qu’on soit en phase même si je conçois que ce n’est jamais évident pour un compétiteur, pour un champion, de digérer la décision. On se connaît tellement bien depuis six ans, on construit un lien de confiance réciproque qui est important. »
« Mobiliser les 42 joueurs »
« C’est aussi un message pour les joueurs qui participent à notre travail à 42. Tout compte dans notre sélection, et tout est possible. Je crois que c’est important de mobiliser les 42 joueurs qui viennent s’entrainer à Marcoussis, qu’ils pensent qu’ils ont la possibilité d’aller chercher le maillot (…) On est sur un mode plus de compétition, de concurrence, d’émulation. Pour jouer dans cette équipe, il faut performer. On doit traverser l’émulation, la concurrence, tout en conservant une grande confiance pour ceux qui l’ont fait sur le premier mandat, et qui sont pour nous des joueurs très importants, quoi qu’il arrive. »
Sept avants sur le banc, un « risque »
« C’est quelque chose qu’on a partagé avec les joueurs, la notion de risque, qui existe à notre niveau de toute façon. La raison d’une forme de banc axé sur la conquête, vu qu’on a quasiment deux paquets d’avants, c’est lié à l’adversaire très particulier, qu’on a analysé depuis que Gonzalo Quesada a pris son équipe. Il s’est entouré de spécialistes qui ont transformé le visage de cette équipe. On a choisi une stratégie pour répondre présent dans le secteur clé où les Italiens performent énormément c’est-à-dire le jeu au sol (…) C’est vrai qu’un seul trois-quarts c’est prendre un risque. Le poste le plus spécifique des trois-quarts c’est le demi de mêlée. Sachant que Maxime (Lucu) bute, et peut jouer N.10 en club (10 fois dans sa carrière professionnelle, NDLR), Antoine (Dupont) (peut) y jouer aussi. Et on a deux troisièmes lignes qui ont un passé de centre et qui peuvent nous rendre service si on avait un problème dans les lignes de trois-quarts. »
L’Italie, une équipe « très combative »
« À Lille (l’an dernier, où les deux équipes avaient fait match nul 13-13) on avait déjà malheureusement commis l’irréparable, c’est-à-dire le carton rouge (infligé à Jonathan Danty, NDLR) avant la mi-temps, car cette équipe nous a poussés à la faute. Depuis l’arrivée de Gonzalo et de son staff, c’est une équipe très combative, qui se bat sur tous les ballons, offensifs ou défensifs. Elle engage énormément de joueurs autour du ballon. Ça nous avait posé de gros problèmes à Lille, et ils posent de gros problèmes à tous leurs adversaires ».
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