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Jack Willis, le dilemme de l'Angleterre

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L’Angleterre se prive de Jack Willis, son joueur le plus en forme, pour une question de règlement. Mais il faudrait distinguer les cas entre les joueurs qui vont chercher un gros contrat en fin de carrière comme Owen Farrell et Kyle Sinckler, et ceux qui ont subi la mauvaise gestion de leur club comme Willis ou Henry Arundell.

Par Gavin Mortimer

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Si l’Angleterre veut battre les All Blacks samedi, elle devra le faire sans son joueur le plus en forme.

Rencontre
Internationals
England
22 - 24
Temps complet
New Zealand
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Jack Willis enchaîne en effet les prestations de haut vol cette saison avec Toulouse, et les superlatifs commencent à manquer. « Aujourd’hui, c’était une masterclass Jack Willis », a été obligé de reconnaître Sébastien Piqueronies, le manager de Pau, après la victoire des Stadistes au Hameau lors de la 7e journée de Top 14 (22-14).

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Do England rugby have to pick Jack Willis after staggering performance against Leinster

Jim Hamilton and Bernard Jackman react to Jack Willis’ incredible performance in the 2024 Investec European Champions Cup Final at the Tottenham Hotspur Stadium.

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Do England rugby have to pick Jack Willis after staggering performance against Leinster

Jim Hamilton and Bernard Jackman react to Jack Willis’ incredible performance in the 2024 Investec European Champions Cup Final at the Tottenham Hotspur Stadium.

« Il a donné le ton », a poursuivi Laurent Thuéry, l’entraîneur responsable de la défense toulousaine. « Ce que j’ai aimé, c’est qu’il a été dominant au plaquage ».

Dominant au plaquage, performant ballon en main, et peut-être encore plus significatif, toujours dangereux sur les points de regroupement. « À chaque ruck, tu le vois, on ne sait pas comment il fait », lâchait un Mathis Lebel admiratif. « Quand il nous fait des matchs comme ça, il apporte vraiment beaucoup à l’équipe ».

Signe de son intégration de sa volonté de s’inscrire dans le projet toulousain, Willis s’exprime déjà dans un excellent français

On a encore pu constater à quel point Willis était devenu vital aux champions d’Europe début octobre. Touché à la cuisse, il a raté deux rencontres : Toulouse a perdu devant l’UBB à Ernest-Wallon (première défaite à domicile depuis deux ans et demi), et a enchaîné par un revers à Castres.

L’Anglais a fait son retour avant le déplacement à Pau, répondant aux questions des journalistes dans un excellent français. À la différence de bon nombre d’anglophones débarqués en Top 14 qui n’arrivent pas à aligner trois mots dans la langue de Molière après deux ou trois saisons, lui s’y est immédiatement immergé. Signe de sa bonne intégration et de sa volonté de s’inscrire dans le projet toulousain.

L’une des questions a concerné son futur : où jouera-t-il dans les années qui viennent ? Le 3e ligne a ri, puis a confirmé que sa décision était prise, sans toutefois la dévoiler.

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Les médias s’en sont chargés pour lui : il a prolongé son contrat jusqu’en 2029. Il aura 33 ans à ce moment-là, un âge auquel la plupart des flankers pensent à raccrocher les crampons.

En d’autres termes, à moins que la RFU ne change d’avis sur sa règle excluant les joueurs évoluant à l’étranger de la sélection internationale, la 14e et dernière sélection de Willis sera son apparition contre le Chili lors de la Coupe du Monde 2023.

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En considérant qu’il maintienne un tel niveau de performance jusqu’à l’année prochaine, Willis pourrait cependant bien faire partie des Lions britanniques et irlandais qui iront en Australie l’été prochain. Capable de jouer à tous les postes de la 3e ligne, le Toulousain apporterait également sa capacité à se sublimer dans les grandes occasions, comme il l’a montré lors des trois finales disputées (et remportées) en ‘rouge et noir’ (deux en Top 14, une en Champions Cup).

Woodward : « C’est simplement insensé d’être ainsi pieds et poings liés par l’impossibilité de sélectionner des joueurs évoluant à l’étranger »

L’ancien capitaine du XV de la Rose Lawrence Dallaglio et l’ancien sélectionneur Clive Woodward font partie de ceux qui, cette année, ont critiqué la politique de la RFU. « Le sélectionneur anglais a besoin de travailler dans cadre irréprochable. C’est simplement insensé d’être ainsi pieds et poings liés par l’impossibilité de sélectionner des joueurs évoluant à l’étranger », a déclaré Woodward ce mois-ci au Daily Mail.

Le coach champion du monde a cité quatre joueurs qui, selon lui, amèneraient « de la profondeur et de la valeur au projet de l’Angleterre » : Owen Farrell, Jack Willis, Henry Arundell et Kyle Sinckler.

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Il faut cependant faire une distinction importante entre Sinckler et Farrell, et Willis et Arundell. Le deux premiers ont passé la trentaine et approchent la fin de leur brillante carrière. De plus, ils ont rejoint respectivement Toulon et le Racing 92 avant tout pour des motifs financiers. Ils auraient pu prolonger leur bail à Bristol et aux Saracens, mais ont opté pour une nouvelle aventure.

« Parfois, c’est compliqué de garder la flamme quand tu fais la même chose tous les jours. Ça devient plus un job qu’une passion. C’est pour ça que je suis venu à Toulon, pour retrouver la passion », expliquait le pilier récemment.

Pour Willis et Arundell, le contexte est différent des Farrell, Vunipola, Sinckler…

Le contexte était différent pour Willis et Arundell. L’ailier, qui aura 22 ans le 8 novembre, avait rejoint le centre de formation des London Irish à 14 ans, et avait fait sa première apparition en pro en novembre 2021. Il avait paraphé à la fin de la saison 2021-2022 un contrat longue durée, qui s’est transformé en contrat à court terme : le club a coulé financièrement la saison suivante, et les joueurs ont dû trouver un autre club.

Willis Arundell Angleterre
Henry Arundell et Jack Willis célébrant l'essai du premier nommé contre le Chili, lors de la Coupe du Monde 2023. Les deux joueurs réunis sous le maillot de l'Angleterre, c'est pour le moment une image qui appartient au passé.

Pour Arundell, ce fut de s’engager un an avec le Racing 92, un contrat depuis prolongé de deux saisons. « Jouer ces gros matchs, participer au Top 14 où chaque semaine tu joues des matchs importants qu’il faut gagner, c’est un apprentissage », jugeait Arundell au début de la saison. « Tu apprends à échouer, tu apprends à devenir un meilleur joueur ».

Willis, de son côté, a été victime de la banqueroute des Wasps en novembre 2022. Un événement qui l’a profondément affecté. « Ce qui s’est passé aux Wasps a été terrible », a-t-il déclaré en 2023. « Je ne pense pas que je m’en remettrai un jour. C’est une cicatrice que je garderai à jamais ».

Dans une interview exclusive accordée à RugbyPass l’an dernier, il avait confié qu’il aurait aimé rester toute sa carrière aux Wasps, mais cela n’a pas été le cas. Un jour, il faisait partie d’un des clubs les plus prestigieux d’Angleterre et le lendemain, il était au chômage.

Mais Willis a eu plus de chance que certains de ses ex-coéquipiers. Moins d’un mois plus tard, Toulouse lui proposait un contrat de six mois. Prolongé une première fois de trois ans, jusqu’en 2026, puis une seconde fois jusqu’en 2029.

Il y a un évident sentiment de gratitude de Willis envers le Stade Toulousain, et d’Arundell envers le Racing 92

« Grâce à Toulouse, j’ai retrouvé foi en le rugby », estimait-il auprès de RugbyPass l’an dernier. « Ce que j’apprécie à Toulouse, c’est la manière dont le club traite ses anciens joueurs. On en retrouve partout dans les bureaux, ou parmi les coachs. C’est le signe d’un club qui s’occupe bien de vous. »

Il y a un évident sentiment de gratitude de Willis envers le Stade Toulousain, et d’Arundell envers le Racing 92. C’est sans doute la raison qui fait qu’ils sont prêts à sacrifier leur carrière internationale. Par loyauté envers le club qui les a accueillis à un moment difficile de leur vie.

La fédération anglaise devrait faire le distinguo entre ces joueurs qui se sont retrouvés dans des situations compliquées à cause de la mauvaise gestion de leur club, et d’autres comme Farrell, Sinckler, Lewis Ludlam ou Billy Vunipola.

Woodward a raison : l’intransigeance de la RFU envers les joueurs évoluant en France est « simplement insensée ». Willis a fait d’énormes progrès depuis qu’il a rejoint Toulouse et qu’il côtoie au quotidien certains des meilleurs joueurs de la planète comme Antoine Dupont, François Cros, Romain Ntamack ou Julien Marchand.

Il en va de même pour Blair Kinghorn, le trois-quarts polyvalent de l’Écosse. Lui est arrivé à Toulouse après la Coupe du Monde 2023 et six mois plus tard, il soulevait la Champions Cup. « On veut toujours jouer le meilleur rugby possible », déclarait-il après avoir battu le Leinster en finale. « Ce que je vis ici est vraiment extraordinaire. »

Contrairement à Willis, Kinghorn jouera pour son pays lors des rencontres internationales du mois prochain, car l’Écosse sélectionne ses meilleurs joueurs, quel que soit leur lieu de résidence.

Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Jérémy Fahner.

La demande de billets pour la Coupe du Monde de Rugby Féminin 2025 en Angleterre sera ouverte à partir du 5 novembre (dès le 22 octobre pour les titulaires de cartes Mastercard). Inscrivez-vous dès maintenant !

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Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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