Jaminet convoqué par la FFR le 26 juillet
Décidément, Melvyn Jaminet se prépare à une fin de mois de juillet agitée. Déjà convoqué par son club, le RC Toulon, le 23 juillet, l’arrière international devra se rendre trois jours plus tard devant la commission de discipline de la Fédération française de rugby (FFR).
Ces convocations font suite à la vidéo à caractère raciste que Jaminet a posté sur les réseaux sociaux dans la nuit qui a suivi le premier test-match de l’équipe de France en Argentine, le 6 juillet (victoire 28-13).
La FFR et le RCT avaient rapidement réagi, condamnant sans ambages les propos tenus par le buteur, visiblement éméché. Alors qu’il faisait partie des Bleus retenus en Amérique du Sud, il avait immédiatement quitté la délégation française et avait été remplacé par le pilier Régis Montagne.
Grill : « Des propos d’une extrême gravité »
Florian Grill, le président de la FFR, avait déclaré mardi en conférence de presse qu’un signalement avait été effectué le 12 juillet par la Fédération « afin de faire toute la lumière sur la tenue de ces propos d’une extrême gravité ».
Le Parquet de Paris a également ouvert une enquête, dès le 9 juillet.
Jaminet devra donc venir s’expliquer le 26 juillet devant la commission de discipline de la FFR. Si sa ligne de défense semble se diriger vers un chambrage entre amis, le joueur risque tout de même très gros.
Simple blâme ? Suspension plus ou moins longue ? Voire radiation ? Le volet des possibilités est vaste, et Jaminet pourrait être exposé à une double sanction. Une imposée par son club, qui a prévu de recevoir son joueur le 23 juillet, et une de la Fédération, qui pourrait s’appliquer non seulement à l’équipe de France, mais aussi au Top 14, la Ligue nationale de rugby (LNR) s’étant associée à la démarche fédérale.