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Jegou et Auradou ont quitté Mendoza pour Buenos Aires

Par RugbyPass
Les rugbymen français Hugo Auradou (à gauche) et Oscar Jegou quittant la maison où ils étaient assignés à résidence à Mendoza (Photo Andres Larrovere/AFP via Getty Images).

Avec AFP

Journées décisives dans l’affaire des deux rugbymen français inculpés de viol aggravé en Argentine : les joueurs, qui ont récupéré leurs passeports, ont quitté mardi Mendoza (ouest) pour Buenos Aires, dans l’attente de l’examen prochain d’une demande de non-lieu.

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Les deux internationaux, Hugo Auradou et Oscar Jegou, ont atterri dans la capitale peu avant 18 h (21 h GMT), a constaté l’AFP, en provenance de Mendoza (à 1 000 km), où ils avaient été inculpés début juillet, placés en détention préventive, puis assignés à résidence mi-juillet, puis remis en liberté depuis deux semaines.

Les joueurs, qui à ce stade sont toujours interdits de quitter l’Argentine, n’ont pas fait de déclaration à l’arrivée a l’aéroport Jorge Newberry, avant de prendre place dans un pick-up qui les attendait.

Quelques heures plus tôt au pôle judiciaire de Mendoza, leurs avocats ont déposé une demande de non-lieu, afin d’obtenir que les joueurs puissent regagner la France.

« La demande de non-lieu a été déposée, la décision revient à présent à la justice, nous serons dans l’attente » des réquisitions du parquet, avant une décision ultérieure du juge, a déclaré à des journalistes dont l’AFP Me German Hnatow, l’un des défenseurs.

« Ils sont partis (de Mendoza) pour être plus tranquilles (…) ils ne peuvent l’être dans une province où leur photo a été publiée », a déclaré Me Hnatow à Radio Mitre.

À Buenos Aires « les attendent des amis et de la famille », et « s’ils doivent participer à une audience (d’examen) de non-lieu, ils le feront en mode virtuel ».

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Les avocats des joueurs ont rappelé que depuis leur remise en liberté le 12 août par le parquet – après près d’un mois en résidence surveillée – « ils sont libres d’aller où ils veulent en Argentine ».

Riposte légale en cas de non-lieu ?

Une prochaine audience a été fixée à vendredi. À cette audience, le parquet devrait faire connaître sa position et solliciter auprès du juge une audience d’examen du non-lieu, a précisé à l’AFP Martin Ahumada, porte-parole de la justice provinciale de Mendoza.

Me Hnatow n’a pas souhaité s’avancer sur un délai pour ces étapes, et une décision du juge. De source proche de la défense, on espérait toutefois une décision -soit sur le non-lieu proprement dit, soit sur une autorisation à quitter l’Argentine, sous quelques jours.

La demande de non-lieu était attendue de la part de la défense, convaincue que la position de l’accusation a été fragilisée ces dernières semaines.

Elle intervient au lendemain de la révélation d’une tentative de suicide de la plaignante, une Argentine de 39 ans, vendredi selon ses avocats, qui l’a empêchée d’assister à l’audience de ce mardi.

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Elle « suit actuellement un traitement intensif », a indiqué lundi son avocate, Natacha Romano. Elle est « dans un état émotionnel bouleversé », mais « assistée par les psychiatres de l’hôpital public », a ajouté son autre avocat, Mauricio Cardello.

Auradou et Jegou, 21 ans tous les deux, demeurent inculpés de viol aggravé en réunion. Les faits présumés se seraient produits dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de remporter un test-match contre l’Argentine.

La plaignante, qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit et s’était rendue avec l’un d’eux à l’hôtel, dit avoir subi viols et violences de la part des deux – « une violence terrible » selon son avocate. Les inculpés reconnaissent des relations sexuelles, mais affirment qu’elles étaient consenties, et nient toute violence.

En ordonnant leur remise en liberté, le parquet a relevé des « contradictions notoires, inconsistances, zones grises » dans la version de la plaignante, notamment relatives à la question « du consentement ».

Me Cardello a réaffirmé ces derniers jours qu’ils s’opposeraient formellement à un non-lieu et allaient « continuer à soutenir qu’il y a bien eu abus sexuel » de leur cliente.

En cas d’abandon des poursuites, Me Hnatow n’a pas souhaité spéculer sur une éventuelle contre-attaque légale.

« Nous sommes focalisés sur une fin rapide de cette procédure, ensuite ce sera décision de la famille, des clubs (La Rochelle pour Jegou, Pau pour Auradou, NDLR), les actions qu’ils voudront prendre ».

Les avocats de la plaignante n’ont pas répondu mardi aux sollicitations de l’AFP.

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Nickers 2 hours ago
The changes Scott Robertson must make to address All Blacks’ bench woes

Hopefully Robertson and co aren't applying this type of thinking to their selections, although some of their moves this year have suggested that might be the case.


The first half of Foster's tenure, when he was surrounded by coaches who were not up to the task, was disastrous due to this type of reactionary chopping and changing. No clear plan of the direction of travel or what needs to be built to get there. Just constant tinkering. A player gets dropped one week, on the bench the next, back to starting the next, dropped for the next week again. Add in injuries and other variations of this selection pattern, combined with vastly different game plans from one week to the next and it's no wonder the team isn't clicking on attack and are making incredibly basic errors on both sides of the ball.


When Schmidt and Ryan got involved selections became far more consistent and the game plan far simpler and the dividends were instant, and they accepted bad performances as part of building towards the world cup. They were able to distinguish between bad plans and bad execution and by the time the finals rolled around they were playing their best rugby as a team.


Chopping and changing the team each week sends the signal that you don't really know what you are doing or why, and you are just reacting to what happened last week, selecting a team to replay the previous game rather than preparing for the next one and building for the future.

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