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Jérôme Daret : « On a sorti la cocotte quand il fallait »

PARIS, FRANCE - 27 JUILLET : Vue générale alors qu'Antoine Dupont de l'équipe de France passe pour inscrire un essai durant le match de la médaille d'or en rugby à sept masculin entre la France et les Fidji, lors de la première journée des Jeux olympiques Paris 2024 au Stade de France, le 27 juillet 2024. (Photo par Richard Heathcote/Getty Images)

Il reste encore 51 secondes à jouer dans cette finale olympique entre la France et les Fidji à Paris 2024, samedi 27 juillet. Paulin Riva vient de transformer l’essai d’Antoine Dupont et la France mène 21-7. La médaille d’or est enfin visible après toutes ces années d’effort et de travail. L’exploit est proche mais pas encore acquis.

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On connaît les Fidji et 51 secondes c’est largement pour gagner la finale avec deux essais transformés. Un mauvais rebond et une interception et avec eux, le match est plié. D’autant qu’ils ont enchaîné 17 victoires dans un tournoi olympique jusqu’à présent !

A la remise en jeu, Jordan Sepho parvient à redonner la possession aux Français. Après un ruck, Varian Pasquet dégage pour Antoine Dupont qui fixe la défense avant de délivrer à Andy Timo, vite rattrapé dans le couloir gauche à dix mètres de l’en-but.

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Les Fidjiens pénalisés, le ballon reste français, il reste 24 secondes à jouer. Sur le banc, les joueurs commencent à exulter, l’entraîneur Jérôme Daret, tendu depuis le début de la rencontre, laisse enfin entrevoir ses émotions. Il ne faut pas lâcher.

Le compteur tourne et le chrono est dans le rouge. Jordan Sepho donne les dernières instructions à Dupont qui s’apprête à lancer le ballon dans l’alignement. A cette distance, les Fidjiens ne contestent pas dans les airs, préférant défendre au sol.

Andy Timo capte sans difficulté cet ultime ballon et un groupé pénétrant se forme, Dupont à l’arrière. Prudemment le ballon remonte à lui via Jean-Pascal Barraque et la cocotte avance… Encore quelques mètres… Les Fidjiens ne peuvent plus rien et Antoine Dupont s’effondre dans l’en-but au bout de 20 secondes de prolongation, Terio Veilawasur le dos.

Le Stade de France explose de joie. Les Bleus sont officiellement médaillés d’or olympique. La première médaille d’or des Jeux de Paris 2024 et la première médaille d’un sport d’équipe, toutes disciplines confondues.

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« Je ne l’ai pas encore revue (la finale, ndlr), ou tout juste des bouts, comme ça. Quand je serai un peu plus posé, je la reverrai », confie Jérôme Daret dans une interview exclusive à Midi Olympique.

« Il y aura sûrement un peu d’émotions mais je tiens avant tout à être dans l’analyse, à bien regarder tout le contenu que l’équipe a mis dans cette rencontre. Jusqu’à cette dernière cocotte…

« On l’avait bien préparé, vous savez, et c’est une vraie satisfaction d’avoir réussi à la sortir quand il le fallait. Nous l’avions déjà tentée en demi-finale au Cap cette saison, elle n’était pas passée.

« On l’avait répétée à l’entraînement et le matin même de la finale, encore, au centre national de la performance. Ça prouve bien que le 7 est une forme de rugby complète. On avait encore d’autres petites fléchettes dans notre jeu, nous n’avons pas tout sorti. »

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Pourquoi Antoine Dupont était remplaçant

L’apport d’Antoine Dupont, remplaçant sur cette rencontre comme sur d’autres tout aussi importantes, pour couronner le jeu impeccable de toute une équipe a été déterminant.

« Vous savez, Antoine avait bien compris les enjeux et le jeu que je voulais », décrypte Daret.

« C’est un joueur intelligent, curieux, qui a compris que bien démarrer un match à 7 était important, que gérer habilement la fin de la première période et la reprise était crucial et que bien conclure était essentiel. Ce n’est pas tant une question d’individus que d’associations, de dynamique que l’on veut impulser à tel ou tel moment de la partie. Et puis, vous savez, aux échecs, vous ne sortez pas votre tour d’entrée…

« J’ai estimé que l’avoir sur les fins de matchs était la meilleure décision, tout simplement. Dans la gestion, Antoine a rendu les choses simples, aussi par son attitude. Lorsqu’il est arrivé, il ne savait pas totalement ce qu’il faisait là. Il y avait donc chez lui un mélange d’humilité et de peur, comme il l’a reconnu depuis.

« Il a été constamment dans l’échange et a compris qu’il pouvait être intéressant d’être sur le banc pour mieux cerner ce jeu. Je n’ai jamais eu d’inquiétude à son sujet, que ce soit son niveau ou son intégration. Tout avait été bien préparé en amont. »

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Bull Shark 2 hours ago
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Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


And, for the record, NONE of the above are good enough to coach the All Blacks. The All Blacks have the guy that hasn’t won a single Super title. He’s won 6.


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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