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JIFF en Top 14 et Pro D2 : qui sont les bons et les mauvais élèves ?

La Section Paloise et le Stade Toulousain sont pour le moment les deux clubs utilisant le plus de JIFF sur la saison 2024-2025. (Photo by GAIZKA IROZ/AFP via Getty Images)

La LNR a publié cette semaine les moyennes de JIFF par club professionnel sur le début de Top 14 et de Pro D2.

Les joueurs issus des filières de formation, les fameux JIFF (*) vont bien, merci pour eux. Quinze ans après l’instauration de ces quotas qui avait provoqué une levée de boucliers de la part de quelques clubs, tout le monde ou presque est entré dans le rang et joue le jeu à fond.

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C’est ce qu’il ressort des derniers chiffres les concernant, publiés cette semaine par le Comité directeur de la Ligue nationale de rugby (LNR).

En effet, tous les clubs de Top 14 sont dans les clous préétablis. À savoir, aligner 16 JIFF sur la feuille de match sur l’ensemble des rencontres de la saison. Seuls les promus en Top 14 (uniquement Vannes cette année) bénéficient d’un aménagement et peut présenter 14 JIFF.

En Pro D2, trois clubs sur les 16 clubs engagés se situent pour le moment en dessous de la limite fixée.

Les données publiées par la LNR concernent les neuf premières journées de championnat, qu’il s’agisse du Top 14 ou de la Pro D2.

En Top 14, l’UBB, Castres, Pau et Toulouse bons élèves

Dans l’élite du rugby français, certains clubs sont juste au-dessus de la ligne de flottaison. La Rochelle (16,11) flirte ainsi avec la limite, tandis que Montpellier (16,33) et Toulon (16,56) sont à peine mieux lotis.

Ces deux derniers figuraient déjà parmi les moins bons élèves l’an dernier.

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Le promu vannetais profite à plein de sa dérogation, alignant pour le moment 14,56 JIFF par match.

À l’opposé, les deux derniers finalistes du championnat, Bordeaux-Bègles (18,56) et Toulouse (18,67) font figure de modèle, suivis de près par Castres (18,11).

Mais le club qui aligne le plus de joueurs formés en France est la Section Paloise avec 18,78.

Pour l’UBB et le Stade Toulousain, grands fournisseurs d’internationaux français, les chiffres sont quelque peu boostés par un système de compensation de la mise à disposition des joueurs en équipe de France, conformément à la convention signée entre la LNR et la Fédération française de rugby (FFR).

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D’autres clubs moins huppés tirent aussi avantage de cette augmentation compensatoire. Perpignan, par exemple, voit son total augmenté d’une unité à chaque rencontre « grâce » à la blessure du septiste Théo Forner pendant les Jeux olympiques.

« En cas de blessure d’un joueur JIFF pendant sa période de mise à disposition avec l’équipe de France à 7 entraînant la fin prématurée de la mise à disposition, celui-ci sera comptabilisé dans le nombre de JIFF de son club au cours de la journée de championnat qui se déroule le week-end clôturant la semaine concernée », peut-on en effet lire dans la version consolidée au 31 juillet 2024 des statuts et règlements généraux de la LNR.

De quoi passer, pour l’USAP, au-dessus de la barre des 17 JIFF qui ouvre droit à l’incitation financière du fonds JIFF.

Théo Forner France Sevens
Blessé avec l'équipe de France de Sevens lors des JO 2024, Théo Forner est licencié à l'USAP et permet à ce titre au club catalan de compter un JIFF de plus par feuille de match. (Photo by PATRICK T. FALLON/AFP via Getty Images)

Aurillac champion toutes catégories, Béziers, Brive et Nice dans le rouge

C’est en Pro D2 qu’on retrouve l’équipe la plus fournie en JIFF. Il s’agit du Stade Aurillacois, seul parmi les 30 clubs pros français à dépasser les 19 joueurs issus des filières de formation par feuille de match depuis la reprise (19,22).

Une bonne habitude pour le club du Cantal, régulièrement en tête de ce classement depuis plusieurs saisons et capable d’aligner 22 JIFF sur 23 noms couchés sur la feuille de match.

De manière globale, la 2e division est moins homogène que la 1re. Si Dax suit les Cantalous de près (18,89), un gouffre sépare ces deux clubs de la meute même si Valence-Romans (17,89), Colomiers (17,78) ou encore Soyaux-Angoulême (17,67) obtiennent de bons résultats.

Trois clubs au profil bien différents sont même sous la menace d’une sanction s’ils poursuivent à ce risque jusqu’à la fin de la saison. Il s’agit de Brive (15,89), candidat à la montée, de Béziers (15,56), prétendant aux phases finales, et de Nice (15,56), promu et petit Poucet de Pro D2. Rappelons que les clubs promus en Pro D2 ne disposent pas du même passe-droit que ceux du Top 14, et le Stade Niçois ne pourra compter sur la mansuétude dont la LNR pourrait faire preuve envers le RC Vannes.

S’ils ne corrigent pas d’ici le printemps, ces trois clubs risquent un retrait de points au démarrage de la saison 2025-2026.

(*) Pour être classé JIFF, un joueur doit avoir passé au moins trois saisons au sein d’un centre de formation agréé par le ministère des Sports, ou avoir été licencié pendant au moins cinq saisons à la FFR avant ses 23 ans. La nationalité et le lieu de naissance n’entrent pas en considération.

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Comments on RugbyPass

J
JW 4 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

Haha and you've got Alzheimers you old b@astard!


You haven't even included that second quote in your article! Thanks for the share though, as I found a link and I never knew that he would have been first school boy ever to have a contract with NZR if he had of chosen to stay.

n an extraordinary move, Tupou will walk away from New Zealand despite being offered extra money from the NZRU — the only time they have made such an offer to a schoolboy.While Tupou has fielded big-money offers from France and England, he said it was best for him and his family to live in Australia, where his older brother Criff works as a miner and will oversee his career.

Intersting also that the article also says

“They said that ‘if you’re not on a New Zealand passport and you’ve been here for four years, you can play for the team’,” Tupou said.“But I’ve been here for four years and they said I can’t play for the New Zealand A team. It’s not fair. Maybe I’m not good enough to stay here.“But that’s one of my goals this year — to play for the New Zealand A team. If I can play with them, then maybe I’ll change my mind from going to Australia. If I have the chance to play for the All Blacks, I’ll take it.”

And most glaringly, from his brother

Criff Tupou said: “What people should understand is that this in not about what Nela wants, or what I want, but what is best for our poor little family.“Playing rugby for New Zealand or Australia will always come second to our family.“My mum lives in Tonga, she would not handle the weather in New Zealand.“And I have a good job in Australia and can look after Nela.“If things don’t work out for him in rugby, what can he do in New Zealand? He is better off in Australia where I can help him get a job.“New Zealand has more rugby opportunities, but Australia has more work and opportunities, and I need to look after my little brother.“We haven’t signed a contract with anyone, we will wait and see what offers we get and make a decision soon.”

So actually my comment is looking more and more accurate.


It does make you wonder about the process. NZR don't generally get involved too much in this sort of thing, it is down to the clubs. Who where they talking to? It appears that the brother was the one making the actual decisions, and that he didn't see the same career opportunities for Taniela as NZR did, prioritizing the need for day jobs. That is were rugby comes in, I'm sure it would have been quite easy to find Criff much better work in NZ, and I highly suspect this aspect was missed in this particular situation, given the discussions were held at such a high level compared to when work can normally be found for a rugby signing. How might his career have paned out in NZ? I don't really buy the current criticisms that the Aussie game is not a good proving ground for young players. Perhaps you might have a better outlook on that now.


So you TLDR shouldn't be so aggressive when suffering from that alzheimers mate👍


Well I suppose you actually should if you're a writer lol

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