Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Joueuse et maman : le documentaire évènement sur RugbyPassTV

Abbie Ward, enceinte, s'entraîne avec les Bristol Bears (via Abbie Ward : Bump in the Road).

La présence de la petite Nina (2 ans, 0 sélection) au Centre National du Rugby à Marcoussis avec sa maman Agathe Sochat (28 ans, 49 sélections) juste avant que ne débute le Tournoi des Six Nations 2024 a mis encore plus en valeur le défi que pouvaient rencontrer les mamans joueuses professionnelles de rugby, obligées de jongler avec leurs multiples vies.

ADVERTISEMENT

Un nouveau documentaire inédit disponible gratuitement sur RugbyPass TV à partir de ce vendredi 12 avril 2024 suit Abbie Ward, la deuxième-ligne anglaise, dans son parcours à travers la grossesse, le début de sa vie de mère et son retour sur le terrain après la naissance de sa fille Hallie.

Abbie Ward a joué et scoré pour les Bristol Bears Women seulement 17 semaines après avoir donné naissance à Hallie, contribuant à la victoire de son équipe 48-5 contre Sale Sharks à Ashton Gate lors de la première journée de la saison 2023-24 de Premiership Rugby féminin.

« Je veux être une joueuse de classe mondiale et je veux être une mère de classe mondiale », affirme l’internationale anglaise dans le documentaire Abbie Ward: Bump in the Road qui lui est consacré. « Le défi est de savoir si l’on peut être les deux à la fois.

Video Spacer

Dave, le mari d’Abbie et entraîneur en chef du club, apparaît dans le documentaire. « Hallie a grandi dans un environnement où les femmes font des choses extraordinaires dans le sport, c’est formidable », dit-il.

26 semaines de congé maternité avec un salaire complet

L’année dernière, Abbie Ward a été la première joueuse à profiter de la nouvelle politique de congé maternité de la Rugby Football Union, qui lui accorde 26 semaines de congé avec un salaire complet.

Cette politique a donné à la deuxième-ligne des Bears le soutien nécessaire pour faire ce que peu de mères joueuses de rugby d’élite ont fait par le passé et viser un retour au stade international dès le début de sa grossesse.

« Je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup de joueuses de rugby qui aient eu des enfants avec l’intention de revenir jouer au niveau international », remarque Simi Pam, sa coéquipière dans le documentaire. « Abbie fait partie des pionnières. »

ADVERTISEMENT

Une remarque qui rappelle ce que disait il y a quelques semaines Marine Ménager, l’une ces cadres du XV de France féminin.

« Nous, on a peu construit notre carrière en se disant : ‘ma fin de carrière sera le jour où j’ai envie d’avoir un enfant et je n’ai pas d’autre option’ », expliquait-elle.

« Aujourd’hui pour les jeunes qui viennent d’intégrer le XV de France, peut-être qu’elles ne vont pas se fermer cette porte-là et se dire qu’elles peuvent jouer jusqu’à 35 ans parce que leur corps le permet, leurs performances le permettent et en plus aujourd’hui elles peuvent se permettre d’avoir un enfant sans que ça les pénalise sur la vie personnelle et la vie de sportive car les deux vont ensemble. »

Suivre son exemple

Abbie Ward, qui a participé à deux Coupes du Monde Rugby féminin et compte 63 sélections avec l’Angleterre, a fait son retour dans l’équipe des Red Roses au début du Tournoi des Six Nations féminin 2024.

ADVERTISEMENT

Elle sera titulaire sur le match de la troisième journée contre l’Écosse dans un Hive Stadium à guichets fermés samedi 13 avril.

« Le plus important pour moi est que mon histoire puisse servir d’exemple aux futures sportives. J’espère pouvoir être un cas d’école pour montrer ce qui est possible pour les athlètes féminines lorsqu’elles bénéficient d’un grand soutien pendant et après la grossesse », dit-elle.

« Le monde du sport féminin évolue rapidement et le fait de permettre aux athlètes professionnelles de continuer à concourir en tant que mères est une autre étape importante. »

Pour la réalisatrice Sue Anstiss MBE, « c’est fantastique de voir aujourd’hui des athlètes féminines d’élite combiner leur carrière sportive et leur maternité, en particulier dans des sports comme le tennis, l’athlétisme et le cyclisme.

« Mais il est plus rare de voir des femmes sportives jouer dans des sports d’équipe. La nature exigeante du rugby, avec ses contacts physiques et ses impacts, rend d’autant plus remarquable le fait qu’Abbie ait essayé de reprendre le sport de manière professionnelle, si peu de temps après avoir eu son bébé.

« Je crois que ce film va aller au-delà du monde du sport et toucher un large public à travers le monde, notamment les femmes qui font face au défi de concilier carrière et maternité dans la société. »

Related

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Does South Africa have a future in European competition?

I rated Lowe well enough to be an AB. Remember we were picking the likes of George Bridge above such players so theres no disputing a lot of bad decisions have been made by those last two coaches. Does a team like the ABs need a finicky winger who you have to adapt and change a lot of your style with to get benefit from? No, not really. But he still would have been a basic improvement on players like even Savea at the tail of his career, Bridge, and could even have converted into the answer of replacing Beauden at the back. Instead we persisted with NMS, Naholo, Havili, Reece, all players we would have cared even less about losing and all because Rieko had Lowe's number 11 jersey nailed down.


He was of course only 23 when he decided to leave, it was back in the beggining of the period they had started retaining players (from 2018 onwards I think, they came out saying theyre going to be more aggressive at some point). So he might, all of them, only just missed out.


The main point that Ed made is that situations like Lowe's, Aki's, JGP's, aren't going to happen in future. That's a bit of a "NZ" only problem, because those players need to reach such a high standard to be chosen by the All Blacks, were as a country like Ireland wants them a lot earlier like that. This is basically the 'ready in 3 years' concept Ireland relied on, versus the '5 years and they've left' concept' were that player is now ready to be chosen by the All Blacks (given a contract to play Super, ala SBW, and hopefully Manu).


The 'mercenary' thing that will take longer to expire, and which I was referring to, is the grandparents rule. The new kids coming through now aren't going to have as many gp born overseas, so the amount of players that can leave with a prospect of International rugby offer are going to drop dramatically at some point. All these kiwi fellas playing for a PI, is going to stop sadly.


The new era problem that will replace those old concerns is now French and Japanese clubs (doing the same as NRL teams have done for decades by) picking kids out of school. The problem here is not so much a national identity one, than it is a farm system where 9 in 10 players are left with nothing. A stunted education and no support in a foreign country (well they'll get kicked out of those countries were they don't in Australia).


It's the same sort of situation were NZ would be the big guy, but there weren't many downsides with it. The only one I can think was brought up but a poster on this site, I can't recall who it was, but he seemed to know a lot of kids coming from the Islands weren't really given the capability to fly back home during school xms holidays etc. That is probably something that should be fixed by the union. Otherwise getting someone like Fakatava over here for his last year of school definitely results in NZ being able to pick the cherries off the top but it also allows that player to develop and be able to represent Tonga and under age and possibly even later in his career. Where as a kid being taken from NZ is arguably going to be worse off in every respect other than perhaps money. Not going to develop as a person, not going to develop as a player as much, so I have a lotof sympathy for NZs case that I don't include them in that group but I certainly see where you're coming from and it encourages other countries to think they can do the same while not realising they're making a much worse experience/situation.

144 Go to comments
TRENDING
TRENDING The Waikato young gun solving one of rugby players' 'obvious problems' Injury breeds opportunity for Waikato entrepreneur
Search