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La belle surprise Simon Daroque, 5e couteau du Stade Toulousain
Par Willy Billiard
Ce qui marque avec Simon Daroque, c’est son sourire. Et à 19 ans, au soir de sa première titularisation à domicile avec les pros du Stade Toulousain samedi 26 avril, il avait de quoi être heureux. Victoire sans appel : 52-6 contre Castres, malgré le contexte. Car il n’est pas galvaudé ni condescendant de dire que Simon Daroque est arrivé là, presque par défaut (mais par talent avant tout, bien sûr).
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Cinquième dans la hiérarchie des demis de mêlée du Stade Toulousain, il a fallu qu’Antoine Dupont se blesse, que Ange Capuozzo et Naoto Saito le rejoignent à l’infirmerie (pour une durée plus courte) et que Paul Graou soit laissé au repos (pour assurer lors de la demi-finale de Champions Cup du week-end suivant face à l’UBB) pour que Simon Daroque soit enfin titulaire sur la feuille de match.
« Moi, dès qu’on me dit que je joue avec l’équipe professionnelle, je le prends comme un cadeau. Personnellement, c’est toujours un honneur de porter le maillot », souriait-il après le match contre le CO. « Ce que je sais faire de mieux, c’est jouer au rugby. Dès qu’on me dit de jouer, je fonce tête baissée et j’essaie de garder le sourire. »
Arrivé au Stade Toulousain en 2020 en plein Covid, c’est d’abord avec les Crabos qu’il s’illustre, puis joue avec les Espoirs. Il y a un an, il est sparring-partner des pros alors qu’une partie est occupée à Marcoussis pendant le Tournoi des Six Nations. Sa première sélection tombe cette saison, le 24 novembre 2024 face à Perpignan (victoire). Son deuxième match, il est titulaire à La Rochelle face à une grosse équipe (défaite) avant d’intégrer le staff des U20 pour le Tournoi des Six Nations (deux sélections).
Samedi 26 avril, pour sa cinquième sélection avec le Stade Toulousain, Simon a assuré. « Les avants m’ont dit : t’inquiète pas, les rucks on va y aller, les ballons seront propres », racontait-il en conférence de presse. Or, première sortie de ruck, gros tampon pour se mettre dans le bain. Le reste sera moins rugueux avec un essai et une passe décisive dans ses 57 minutes de présence sur le terrain (il commençait à cramper). Une performance très bonne dans l’animation et engagée en défense – il a la réputation de ferrailler comme un troisième-ligne.
Jeu de main jeu de Toulousains 🤩
Le jeune Simon Daroque plante le 2e essai du @StadeToulousain au terme d’une action magnifique 🔥 pic.twitter.com/x0nEPHD3Gz
— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) April 26, 2025
« En espoir, au niveau de gabarits, les mecs en face sont quand même assez solides. Comparé aux pros, c’est assez différent. Chaque impact, j’y mets tout ce que je peux parce que je sais que si j’y vais en demi-mesure, je risque de me faire mal. Mais parfois je tombe sur des platanes. Ça endort un peu les épaules », souriait-il.
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Fan de Faf de Klerk et d’Aaron Smith, Simon Daroque est aussi étudiant en médecine, plus spécifiquement en imagerie médicale. Il partage son emploi du temps entre le Stade Toulousain (demi-journée) et ses études (demi-journée), moitié à l’école, moitié à l’hôpital.
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