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La diplomatie de l’omelette ou comment les Bleus ont retrouvé le goût de la victoire

EDINBURGH, ÉCOSSE - 10 FÉVRIER : Charles Ollivon (France) célèbre la victoire dans le Tournoi des Six Nations 2024 contre l'Écosse au stade BT Murrayfield, le 10 février 2024 à Édimbourg, en Écosse. (Photo par Stu Forster/Getty Images)

« On s’est fait rouler dessus la semaine dernière et il faut qu’on se révolte », souffle Damian Penaud en recevant son maillot marquant sa 50e sélection à la veille du match contre l’Ecosse. Dans leur hôtel près d’Edimbourg, les Bleus n’attendent qu’une chose : se prouver à eux-mêmes – et par ricochet aux autres – qu’ils valent mieux que les deux dernières défaites de rang contre les deux meilleures nations du monde, l’Afrique du Sud et l’Irlande.

Le staff aura rivalisé de méthode Coué pour tenter de remotiver les troupes, leur redonner la force de gagner, adaptant un ton calme, volontairement positif et constructif, surjouant l’esprit d’équipe et le positivisme – tel Fabien Galthié, très diplomate en conférence de presse lors de l’annonce de la composition. « La préparation de ce match, c’est que du bonheur, c’est que de la joie, c’est que du plaisir », soutient-il en en faisant des tonnes.

« On se concentre à faire des choses simples »

Lorsque la semaine de préparation débute ce lundi 5 février, Galthié prévient ses gars que la première journée sera mentale – « intense psychologiquement en termes de réflexion, d’échanges de participation », explique-t-il – mais qu’à la fin 90% des questions que le groupe peut se poser auront trouvé réponse.

Dès le lendemain, comme le montre l’épisode 7 de la troisième saison de Destins mêlés de la Fédération Française de Rugby, ce sera plus physique. Par un heureux hasard Marcoussis plonge alors dans un climat écossais avec le ciel bas et les nuages chargés. Un temps de préparation idéal.

« Si le temps est pareil ce week-end, la passe en plus, on ne la tente pas. Si on ne la sent pas, on ne la fait pas », annonce Charles Ollivon qui assume son poste de leader avec le capitaine Grégory Alldritt à ses côtés. « On garde, on commence en sudaf’, on porte, on reste bien bas, on avance et après, ça libère derrière. Des choses simples, ok ? Simples. »

Le premier ingrédient de cette révolte tranquille est confirmé par Greg Alldritt dans la foulée. « Quand il faut faire un truc compliqué, on sait le faire », dit-il. « Par contre, il faut qu’on se concentre à faire les choses simples, comme il a dit, Charles. Des choses simples avec beaucoup de vitesse, ok ? Et ensuite les espaces, on va savoir les jouer. Par contre, les premiers rucks, un peu patients, profondeur, vitesse et très simple, ok ? C’est comme ça qu’on va avancer, qu’on va marquer. »

Métaphore culinaire

Simplicité du jeu, retour aux fondamentaux, mais avec précision, vitesse et rigueur. Galthié le répètera après le match : « on n’est pas là pour faire des démonstrations ». Du moment que son équipe gagne, « ça me va ». Même sans flamboyance face à l’Ecosse, « je coche ».

Quelques jours auparavant, à Marcoussis, le staff avait convié deux chefs étoilés à rencontrer les joueurs. Yves Camdeborde, un maître de la bistronomie, cette cuisine française simple mais magnifiée, et le très cathodique Christian Constant, jadis membre du jury de Top Chef. Tout un symbole.

« On nous apprend un truc en cuisine qui est magique, c’est que le geste anodin, inintéressant, il faut l’aimer », explique Camdeborde. « Car quand on arrive à l’aimer, on aimera tout après, c’est-à-dire tout ce qui est difficile, tout ce qui est laborieux, tout ce qui est dur à faire parce qu’il n’y a aucun intérêt intellectuel. Mais on l’aime et derrière, on aimera tout ce qui suit. »

Le parallèle avec le rugby est évident. Camdeborde ne le sait pas, mais il vient de reprendre avec la métaphore culinaire le discours que les leaders ont prononcé quelques heures avant sur le terrain d’honneur de Marcoussis.

La soirée qui suit achèvera de faire passer le message : un concours d’omelettes. Un plat on ne peut plus simple, dans lequel on peut mettre plein de bonnes choses, devant être exécuté avec rigueur, précision et vitesse pour ne pas qu’il finisse à la poubelle, insipide.

Avec ces ingrédients instillés tout au long de la semaine, la recette a pris sur le terrain de Murrayfield samedi 10 février, même si parfois un peu de coquille est resté dans l’omelette finale, laissant un goût inachevé à cette révolte tiédasse.

Une petite victoire (20-16), sans trop être trop rassurante, mais suffisante pour que le sélectionneur s’en émerveille. « C’est une période extraordinaire à vivre parce qu’on gagne ensemble, on perd ensemble et on souffre ensemble. Et notre chemin, ces derniers temps, nous a ramené à l’essentiel de ce jeu. Je vis cette victoire avec une grande joie parce qu’on se construit aussi dans la difficulté », disait-il, sourire béat, en conférence de presse.

Contre l’Italie à Lille le 25 février, il faudrait bien rajouter un peu de parmesan à l’omelette pour lui donner encore plus de goût.

Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Ireland
2
2
0
0
10
2
England
2
2
0
0
8
3
Scotland
2
1
1
0
5
4
France
2
1
1
0
4
5
Wales
2
0
2
0
3
6
Italy
2
0
2
0
1
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Bull Shark 2 hours ago
David Campese names his Springbok world player of the year winner

Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


And, for the record, NONE of the above are good enough to coach the All Blacks. The All Blacks have the guy that hasn’t won a single Super title. He’s won 6.


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

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