Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France
PWR

La folie Ilona Maher à Bristol : pourquoi la France devrait s’y intéresser

Ilona Maher signe son contrat avec les Bristol Bears, lundi 2 décembre 2024. Photo : @BristolBearsW

L’américaine Ilona Maher est la joueuse de rugby la plus suivie au monde avec 4,5 millions de followers sur Instagram et pas moins de 3,2 millions sur TikTok. Aussi, lorsque la médaillée de bronze aux JO de Paris 2024 a partagé son ambition de switcher à XV avec pour but d’être sélectionnée avec les Women’s Eagles à la Coupe du Monde de Rugby 2025 en Angleterre, la communauté rugby a tout de suite suivi avec curiosité ce qui allait advenir.

ADVERTISEMENT

Le suspens a pris fin lundi 2 décembre en fin de journée lorsque le club des Bristol Bears a confirmé le recrutement de la star. Pour trois mois seulement à partir de janvier pour jouer dans le PWR, le Premiership Women’s Rugby, la version anglaise de notre Elite 1 Féminine en puissance 1000, avec des matchs retransmis chaque week-end à la TV et notamment gratuitement sur RugbyPass TV.

Le nombre de followers du club a doublé en 24h

En 24 heures et deux posts, le club a doublé son nombre de followers sur instagram. Juste avant l’annonce officielle de la signature, le compte des Bristol Bears Women comptait 22,2k followers. Le lendemain, le club avait déjà doublé à 44,4k. Et en ce mercredi 4 décembre au matin, le compte totalise… un peu moins de 50 000 abonnés. De la folie.

 

View this post on Instagram

 

A post shared by Ilona Maher (@ilonamaher)

Sur les recherches Google, la dynamique s’est inversée dans le monde en 36 heures. Là où les Etats-Unis se passionnaient pour la sportive qui avait terminé deuxième de l’émission Danse avec les Stars deux jours avant de prendre l’avion pour l’Angleterre, cette fois, c’est le Royaume-Uni qui l’a placée en tête des recherches sur Google.

Le phénomène Ilona Maher s’est étendu au monde entier, jusqu’en Australie ou en Nouvelle-Zélande où on aura pourtant peu de chance de la voir jouer avec les Bristol Bears. Mais peu importe : Ilona Maher est plus bankable que jamais. Il n’y a bien qu’en France que ça a fait pschiitt (16e pays à s’y intéresser, presque autant que les Philippines !).

Related

Et pourtant, ce qui se passe autour d’Ilona Maher, dont la notoriété a littéralement explosé aux JO de Paris 2024, pourrait être précurseur pour l’avenir du rugby féminin.

Des retombées au-delà du club

Sur LinkedIn, Steve Fry, directeur de M2 Sports, une agence de marketing au Royaume-Uni, a affirmé, au lendemain de l’annonce : « Les ventes de billets et de marchandises ont atteint des niveaux record, et le club a même reçu de nouvelles propositions de sponsoring. Les athlètes superstars ont toujours été des catalyseurs dont les clubs et les ligues peuvent tirer parti, et Ilona Maher à Bristol ne fera pas exception. »

Et effectivement, la première recherche associée au nom du club est « bristol bears jersey ».

ADVERTISEMENT

Pour sa part, la commentatrice rugby Stella Mills estime que l’influence de l’Américaine va bien au-delà de l’effet sur les réseaux sociaux.

« L’arrivée de la joueuse de rugby la plus suivie au sein de la PWR est un événement sans précédent dans le sport », décrypte-t-elle. « Je pense que cette signature et ce qu’elle représente pour la discipline sont totalement uniques.

« La League doit absolument apprendre à tirer parti de cette opportunité au-delà des simples réseaux sociaux. Il est crucial d’exploiter cet engouement pour fidéliser des fans du rugby féminin, qui continueront à soutenir le sport bien après le départ de Maher en mars.

« La communication avec les fans doit être renforcée, surtout pour combler le vide d’informations en ligne pour le public américain. Beaucoup ne savent pas où regarder les matchs, ce qu’est le rugby, ni où Maher jouera.

ADVERTISEMENT

« C’est également le moment pour les marques de s’investir dans l’univers du rugby féminin. Maher ne sera pas la dernière joueuse à atteindre une telle visibilité. »

Et sur le plan sportif, au fait ?

Sur le plan purement rugbystique, le sélectionneur de l’équipe féminine des Etats-Unis, Sione Fukofuka, encourage cette expérience pour tester la joueuse aussi bien à l’aile (où elle devrait débuter) qu’au centre ou en troisième-ligne. « Fukofuka veut qu’elle développe cette polyvalense. Nous lui donnerons l’occasion de le faire quand elle sera ici », a indiqué Dave Ward, son désormais nouvel entraîneur à Bristol pour trois mois.

« Je pense qu’elle va tout casser. C’est une joueuse de rugby fantastique. Elle va être un atout majeur pour notre jeu et nous donner une dynamique complètement différente.

« Tout le monde sait qu’elle est suivie sur les réseaux sociaux et c’est très bien, mais, de mon point de vue, nous avons vu une joueuse de rugby de classe mondiale qui voulait venir jouer à XV et qui cherchait le meilleur championnat et, je l’espère, le meilleur programme. »

Ilona Maher rentrera chez elle pour Noël avant de commencer à s’entraîner sérieusement avec Bristol au début de l’année prochaine.

Lundi, elle a toutefois participé à une séance de skills avec ses nouvelles coéquipières et, malgré ses quatre mois d’absence post JO, elle a impressionné le staff par ses passes, sa condition physique et son enthousiasme.

PWR

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
Exeter Chiefs Women
7
7
0
0
33
2
Harlequins Women
8
6
2
0
30
3
Saracens Women
7
5
2
0
26
4
Bristol Bears Women
7
5
2
0
25
5
Gloucester-Hartpury Women RFC
7
4
3
0
23
6
Trailfinders Women
7
2
5
0
12
7
Loughborough Lightning
7
2
5
0
12
8
Leicester Tigers Women
7
1
6
0
6
9
Sale Sharks Women
7
0
7
0
0

Related

Découvrez les coulisses des deux camps lors de la tournée des Lions britanniques et irlandais en Afrique du Sud en 2021. A voir en exclusivité sur RugbyPass TV dès maintenant.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 4 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

Haha and you've got Alzheimers you old b@astard!


You haven't even included that second quote in your article! Thanks for the share though, as I found a link and I never knew that he would have been first school boy ever to have a contract with NZR if he had of chosen to stay.

n an extraordinary move, Tupou will walk away from New Zealand despite being offered extra money from the NZRU — the only time they have made such an offer to a schoolboy.While Tupou has fielded big-money offers from France and England, he said it was best for him and his family to live in Australia, where his older brother Criff works as a miner and will oversee his career.

Intersting also that the article also says

“They said that ‘if you’re not on a New Zealand passport and you’ve been here for four years, you can play for the team’,” Tupou said.“But I’ve been here for four years and they said I can’t play for the New Zealand A team. It’s not fair. Maybe I’m not good enough to stay here.“But that’s one of my goals this year — to play for the New Zealand A team. If I can play with them, then maybe I’ll change my mind from going to Australia. If I have the chance to play for the All Blacks, I’ll take it.”

And most glaringly, from his brother

Criff Tupou said: “What people should understand is that this in not about what Nela wants, or what I want, but what is best for our poor little family.“Playing rugby for New Zealand or Australia will always come second to our family.“My mum lives in Tonga, she would not handle the weather in New Zealand.“And I have a good job in Australia and can look after Nela.“If things don’t work out for him in rugby, what can he do in New Zealand? He is better off in Australia where I can help him get a job.“New Zealand has more rugby opportunities, but Australia has more work and opportunities, and I need to look after my little brother.“We haven’t signed a contract with anyone, we will wait and see what offers we get and make a decision soon.”

So actually my comment is looking more and more accurate.


It does make you wonder about the process. NZR don't generally get involved too much in this sort of thing, it is down to the clubs. Who where they talking to? It appears that the brother was the one making the actual decisions, and that he didn't see the same career opportunities for Taniela as NZR did, prioritizing the need for day jobs. That is were rugby comes in, I'm sure it would have been quite easy to find Criff much better work in NZ, and I highly suspect this aspect was missed in this particular situation, given the discussions were held at such a high level compared to when work can normally be found for a rugby signing. How might his career have paned out in NZ? I don't really buy the current criticisms that the Aussie game is not a good proving ground for young players. Perhaps you might have a better outlook on that now.


So you TLDR shouldn't be so aggressive when suffering from that alzheimers mate👍


Well I suppose you actually should if you're a writer lol

244 Go to comments
LONG READ
LONG READ Gaston Mieres: 'Rugby has been an addiction - a good one' Gaston Mieres: 'Rugby has been an addiction - a good one'
Search