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La vraie question est : dans quel état d’esprit sera la France face au Canada

AUCKLAND, NOUVELLE-ZÉLANDE - 04 NOVEMBRE 2023 : L'équipe de France arrive avant le match du WXV1 entre la France et le Canada au Go Media Stadium Mt Smart le 04 novembre 2023 à Auckland, Nouvelle-Zélande. (Photo par Fiona Goodall - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

La France se présente au BC Place de Vancouver en position d’outsider face à la puissante Canada, classée 3e au classement mondial World Rugby.

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« Le Canada, il ne faut pas oublier que c’est une équipe qui, sur les six dernières rencontres en a remporté cinq, et qu’elles nous reçoivent chez elles à Vancouver », rappelle David Ortiz, co-sélectionneur de l’équipe de France féminine.

En fait, sur les dix dernières rencontres entre les deux nations séparées par l’océan Atlantique, le Canada en a remporté six, dont quatre lors d’un tunnel entre 2013 et 2019.

Face à face

3 dernières réunions

Victoires
2
Nuls
0
Victoires
1
Moyenne de points marqués
25
27
Le premier essai gagne
67%
L'équipe recevante gagne
33%

La dernière fois effectivement, c’était déjà dans le cadre du WXV1 en Nouvelle-Zélande l’année dernière, et le Canada était reparti avec une victoire 29-20.

En 12 mois, après avoir essuyé un infamant 36-0 en finale de bronze de la Coupe du Monde de Rugby 2021, les Canadiennes avaient su inverser complètement la tendance. Et ce match du 29 septembre sera leur premier duel face aux Françaises depuis ce moment-là.

« Donc clairement elles endossent le rôle de favorites sur ce match », poursuit Ortiz. « Elles sont troisièmes mondiales, elles viennent de gagner le Pac Four (World Rugby Pacific Four Series au mois de mai dernier, ndlr). Elles sont sur une dynamique de confiance assez importante.

« C’est une équipe très complète, qui a la capacité de tenir le ballon, qui est très agressive devant. On s’est préparé à jouer une grosse équipe. »

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Le Canada sur une vague

Encore invaincu en 2024, le Canada s’est même offert une victoire historique 22-19 contre la Nouvelle-Zélande, n°2 mondial ; la première en 18 tentatives. Un succès qui a dopé pour la suite l’équipe qui sera menée pour la première fois par Tyson Beukeboom (33 ans) qui était devenue à l’occasion de la réception des Black Ferns la joueuse la plus capée du Canada (68 sélections).

Si 23 joueuses du Pac Four sont conservées, le coach Kevin Rouet a notamment fait appel à la vétéran Karen Paquin qui n’avait plus joué depuis la RWC 2021. Elle est l’une des sept joueuses francophones dans son équipe.

« Six joueuses viennent d’être vice-championnes olympiques », ajoute encore Gaëlle Mignot, co-sélectionneure du XV de France féminin.

« Elles restent sur une dynamique ultra-positive. On a fait deuxième du Tournoi des Six Nations. On sait la tâche qui nous attend dimanche, que ça va être un match très engagé et très compliqué. On joue contre l’une des meilleures équipes mondiales avec l’Angleterre. »

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Le seul os sur lequel la France est tombée cette année en six rencontres, c’est contre l’Angleterre – jouée deux fois, perdue deux fois (14 défaites de suite), dont la dernière en match de préparation au WXV 1 le 7 septembre. Pas de quoi mettre en confiance.

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Pourtant, face à un jeu d’avants qu’elle attend costaud, la France compte bien dominer le jeu en mêlée dans lequel elle excelle et défendre autant qu’elle peut – 181 plaquages par match en moyenne lors du WXV 1 l’an dernier.

Trouver la clé mentale de vaincre

Mais comme l’avait fait remarquer François Ratier, ancien entraîneur principal du Canada, le jeu des Françaises s’est plus développé en réaction à ce que proposaient leurs adversaires anglaises sans qu’elles aient la possibilité d’imposer quoi que ce soit. Cela sera-t-il différent face au Canada ?

Le groupe pourra compter sur Séraphine Okemba – qui fera ses vrais débuts à XV sur la scène internationale – comme impact player, mais aussi sur l’ouvreuse Lina Queyroi (troisième meilleure marqueuse de points du Six Nations derrière les Anglaises) à la charnière avec l’expérimentée Pauline Bourdon-Sansus, ainsi que sur l’Olympienne Chloé Jacquet, victime de la puissance canadienne en quart de finale de Paris 2024.

On aimerait penser que les compteurs sont remis à zéro entre deux nations ne niveau équivalent. La vraie question est dans quel état d’esprit sera la France face au Canada.

Pourra-t-elle se débarrasser de ce sparadrap de défaites qui lui colle à la peau pour faire table rase du passé et se libérer de ses chaînes ? Saura-t-elle enfin croire en elle et être convaincue, au plus profond d’elle-même, qu’il n’y a rien d’impossible et, qu’avec la France, tout peut arriver. Même battre les meilleures.

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J
JW 3 hours ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

Yep, that's exactly what I want.

Glasgow won the URC and Edinburgh finished 16th, but Scotland won the six nations, Edinburgh would qualify for the Champions Cup under your system.

It's 'or'. If Glasgow won the URC or Scotland won the six nations. If one of those happens I believe it will (or should) be because the league is in a strong place, and that if a Scotland side can do that, there next best club team should be allowed to reach for the same and that would better serve the advancement of the game.


Now, of course picking a two team league like Scotland is the extreme case of your argument, but I'm happy for you to make it. First, Edinbourgh are a good mid table team, so they are deserving, as my concept would have predicted, of the opportunity to show can step up. Second, you can't be making a serious case that Gloucester are better based on beating them, surely. You need to read Nicks latest article on SA for a current perspective on road teams in the EPCR. Christ, you can even follow Gloucester and look at the team they put out the following week to know that those games are meaningless.


More importantly, third. Glasgow are in a league/pool with Italy, So the next team to be given a spot in my technically imperfect concept would be Benneton. To be fair to my idea that's still in it's infancy, I haven't given any thought to those 'two team' leagues/countries yet, and I'm not about to 😋

They would be arguably worse if they didn't win the Challenge Cup.

Incorrect. You aren't obviously familiar with knockout football Finn, it's a 'one off' game. But in any case, that's not your argument. You're trying to suggest they're not better than the fourth ranked team in the Challenge Cup that hasn't already qualified in their own league, so that could be including quarter finalists. I have already given you an example of a team that is the first to get knocked out by the champions not getting a fair ranking to a team that loses to one of the worst of the semi final teams (for example).

Sharks are better

There is just so much wrong with your view here. First, the team that you are knocking out for this, are the Stormers, who weren't even in the Challenge Cup. They were the 7th ranked team in the Champions Cup. I've also already said there is good precedent to allow someone outside the league table who was heavily impacted early in the season by injury to get through by winning Challenge Cup. You've also lost the argument that Sharks qualify as the third (their two best are in my league qualification system) South African team (because a SAn team won the CC, it just happened to be them) in my system. I'm doubt that's the last of reasons to be found either.


Your system doesn't account for performance or changes in their domestic leagues models, and rely's heavily on an imperfect and less effective 'winner takes all' model.

Giving more incentives to do well in the Challenge Cup will make people take it more seriously. My system does that and yours doesn't.

No your systems doesn't. Not all the time/circumstances. You literally just quoted me describing how they aren't going to care about Challenge Cup if they are already qualifying through league performance. They are also not going to hinder their chance at high seed in the league and knockout matches, for the pointless prestige of the Challenge Cup.


My idea fixes this by the suggesting that say a South African or Irish side would actually still have some desire to win one of their own sides a qualification spot if they win the Challenge Cup though. I'll admit, its not the strongest incentive, but it is better than your nothing. I repeat though, if your not balance entries, or just my assignment, then obviously winning the Challenge Cup should get you through, but your idea of 4th place getting in a 20 team EPCR? Cant you see the difference lol


Not even going to bother finishing that last paragraph. 8 of 10 is not an equal share.

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LONG READ Does South Africa have a future in European competition? Does South Africa have a future in European competition?
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