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Laura Di Muzio : « les Françaises doivent être beaucoup plus réalistes »

L’équipe de France au Mans

Par Laura Di Muzio

Ce samedi, les Bleues affrontaient leurs homologues Irlandaises pour le compte de la première journée du Tournoi des Six Nations 2024.

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Largement favorites face à une équipe classée dernière du Tournoi en 2023, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz se devaient de réussir leur entrée dans la compétition et d’assumer ce statut.

Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
38 - 17
Temps complet
Ireland Womens
Toutes les stats et les données

Scott Bemand, nouveau sélectionneur du XV du Trèfle féminin, avait pour l’occasion rappelé les septistes irlandaises Reilly et Parsons. Les Bleues affichaient, quant à elles, une équipe assez expérimentée avec notamment la première ligne 100% bordelaise (Deshaye – Sochat – Khalfaoui) et la présence des cadres Romane et Marine Ménager, Pauline Bourdon-Sansus ou encore Gabrielle Vernier. A noter la première titularisation de Lina Queyroi à l’ouverture, qui avait fort à faire en l’absence de Carline Drouin, blessée au genou.

Des Françaises qui dominent mais manquent de réalisme

Il ne faut pas longtemps aux françaises pour débloquer le compteur et faire se lever les 15 000 spectateurs du stade Marie-Marvingt du Mans, puisque dès la troisième minute du match, Pauline Bourdon-Sansus, trouve la faille dans la défense irlandaise (7-0).

Le match semble lancé et les Françaises repartent à l’attaque… mais se heurtent à une défense Irlandaise intraitable dans son camp ! Les Bleues dominent, tiennent le ballon, multiplient les attaques, mais ne parviennent pas à scorer, la faute à un dernier geste imprécis.

Entrées dans les 22 m

Moyenne des points marqués
2.3
15
Entrées
Moyenne des points marqués
7
2
Entrées

Ce manque de réalisme devant la ligne d’en but adverse avait déjà porté préjudice aux françaises dans le WXV 1 et constitue l’un des axes de progression de ce collectif.

Les Irlandaises en profitent et inscrivent trois points par Fowley sur l’une de leur première incursion dans le camp tricolore (7-3).

Il faut attendre la 31e minute et une magnifique passe dans le dos de Boudon-Sansus pour Marine Ménager pour le deuxième essai de la rencontre, qui libère les Françaises (14-3).

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La performance de la demie de mêlée toulousaine est à souligner : elle est clairement à l’origine du dynamisme offensif des Bleues sur cette première période.

La performance de la demie de mêlée toulousaine est à souligner : elle est clairement à l’origine du dynamisme offensif des Bleues sur cette première période.

L’avance à la mi-temps est confortable (17-3) mais le score aurait pu être beaucoup plus lourd au vu de la domination française.

Un groupe homogène à fort potentiel

Au retour des vestiaires, la deuxième mi-temps s’emballe et les Françaises se lancent à l’assaut de l’en-but adverse. Elles trouvent la solution par deux fois, avec un premier essai de Madoussou Fall à la 47e, qui sera d’ailleurs élue joueuse du match, et confirme avoir bien récupéré de sa blessure !

Par la suite, Agate Sochat offre le bonus à l’équipe de France à l’heure de jeu (31-3).

Les Irlandaises tentent le tout pour le tout et marquent deux essais, tandis que Riffoneau assure le score (38-17).

Phases statiques

6
Mêlées
9
100%
% de mêlées gagnées
67%
17
Touche
9
88%
% de touches gagnées
56%
7
Renvois réussis
4
100%
% de renvois réussis
100%

Offensivement, les Françaises ont su rectifier le tir, notamment en touche : après quelques imprécisions en première mi-temps, elles ont pu s’appuyer sur des mauls puissants pour mettre à mal les Irlandaises. Ce secteur de jeu a toujours été une force pour les Bleues et il est important de le conserver.

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Cette seconde période est surtout l’occasion de libérer le banc et de faire gagner en expérience de jeunes joueuses à fort potentiel : ainsi Kiara Zago et Lina Tuy décrochent leur première sélection.

On peut regretter de ne pas avoir vu plus longtemps l’ouvreuse clermontoise Tuy, 19 ans, entrée à la 71e, qui fait des étincelles en championnat.

On peut regretter de ne pas avoir vu plus longtemps l’ouvreuse clermontoise Lina Tuy, 19 ans, entrée à la 71e, qui fait des étincelles en championnat.

Satisfaction côté charnière : la belle prestation de Lina Queroy, auteure d’un 100% au pied, qui a tenu sa ligne arrière.

Une entame réussie

A l’issue du match, le sourire est sur tous les visages !

Les Françaises ont réussi leur entame, sans tomber dans le piège Irlandais, avec de nombreux éléments de satisfaction : une charnière Bourdon-Sansus / Queyroi très dynamique, la grande forme de Ménager et Fall et une volonté continue d’envoyer du jeu.

La copie n’est bien sûr pas parfaite mais l’essentiel est là : le bonus offensif est en poche !

Pour espérer faire tomber les Anglaises lors de la dernière journée, il faut désormais s’atteler à gommer ces imprécisions, notamment sur les transmissions, et être beaucoup plus réalistes devant l’en-but.

Néanmoins, les Bleues ont assuré leur entrer dans le Tournoi et ont encore trois matchs pour se rôder et peaufiner leurs automatismes.

Rendez-vous samedi prochain en Ecosse !

Photo : France Rugby

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Womens
1
1
0
0
5
2
France Womens
1
1
0
0
5
3
Scotland Womens
1
1
0
0
4
4
Wales Womens
1
0
1
0
1
5
Ireland Womens
1
0
1
0
0
6
Italy Womens
1
0
1
0
0
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G
GrahamVF 49 minutes ago
Does South Africa have a future in European competition?

"has SA actually EVER helped to develop another union to maturity like NZ has with Japan," yes - Argentina. You obviously don't know the history of Argentinian rugby. SA were touring there on long development tours in the 1950's

We continued the Junior Bok tours to the Argentine through to the early 70's

My coach at Grey High was Giepie Wentzel who toured Argentine as a fly half. He told me about how every Argentinian rugby club has pictures of Van Heerden and Danie Craven on prominent display. Yes we have developed a nation far more than NZ has done for Japan. And BTW Sa players were playing and coaching in Japan long before the Kiwis arrived. Fourie du Preez and many others were playing there 15 years ago.


"Isaac Van Heerden's reputation as an innovative coach had spread to Argentina, and he was invited to Buenos Aires to help the Pumas prepare for their first visit to South Africa in 1965.[1][2] Despite Argentina faring badly in this tour,[2] it was the start of a long and happy relationship between Van Heerden and the Pumas. Izak van Heerden took leave from his teaching post in Durban, relocated to Argentina, learnt fluent Spanish, and would revolutionise Argentine play in the late 1960s, laying the way open for great players such as Hugo Porta.[1][2] Van Heerden virtually invented the "tight loose" form of play, an area in which the Argentines would come to excel, and which would become a hallmark of their playing style. The Pumas repaid the initial debt, by beating the Junior Springboks at Ellis Park, and emerged as one of the better modern rugby nations, thanks largely to the talents of this Durban schoolmaster.[1]"


After the promise made by Junior Springbok manager JF Louw at the end of a 12-game tour to Argentina in 1959 – ‘I will do everything to ensure we invite you to tour our country’ – there were concerns about the strength of Argentinian rugby. South African Rugby Board president Danie Craven sent coach Izak van Heerden to help the Pumas prepare and they repaid the favour by beating the Junior Springboks at Ellis Park.

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