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Chronique du Tournoi : Une victoire laborieuse pour les Bleues

Victoire laborieuse de l'équipe de France en Ecosse pour le compte de la deuxième journée du Tournoi des Six Nations féminin le samedi 30 mars 2024 (Photo : France Rugby).

Après sa belle victoire contre l’Irlande (38-17), l’équipe de France se déplaçait, ce samedi 30 mars, en Ecosse pour le compte de la deuxième journée du Tournoi des Six Nations féminin. Les Ecossaises, quant à elles, revenues victorieuses du Pays de Galles (18-20), une première depuis 20 ans, avaient décroché la 6e place au classement mondial, leur meilleur ranking de l’histoire ! Malgré ce beau résultat, les statistiques penchaient en faveur des Bleues qui partaient ultra favorites sur le match : leur dernière défaite face à l’Ecosse remontait à 2010 et la France s’était imposée 55-0 l’année dernière !

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Rencontre
Womens Six Nations
Scotland Womens
5 - 15
Temps complet
France Womens
Toutes les stats et les données

L’équipe de France domine mais ne marque pas

Dès les premières minutes de la rencontre, l’équipe de France met la main sur le ballon et envoie beaucoup de jeu, lancée notamment par Pauline Bourdon-Sansus, en parfaite animatrice. De la vitesse, du rythme, des enchainements fluides, on se dit que l’après-midi va être longue pour le XV du chardon. Romane Ménager et Assia Khalfaoui sont très sollicitées et cassent de nombreux plaquages, mettant leurs coéquipières dans l’avancée. Mais si l’équipe de France domine, elle ne marque pas !

A plusieurs reprises, le dernier geste pêche face à une défense valeureuse des Ecossaises. Ainsi, Bourdon-Sansus puis Kondé commettent un en-avant à quelques mètres de l’en-but tandis que Khalfaoui ne peut aplatir que sur des mains écossaises. Un manque de réalisme frustrant tant les Bleues se créent les occasions pour prendre le large.

Leurs adversaires font le dos rond toute la mi-temps et installent progressivement leur jeu, jusqu’à obtenir une pénaltouche et marquer le premier essai de la rencontre par Martin (5-3, 35e).

Le score à la mi-temps ne reflète absolument pas la domination territoriale des Bleues mais révèle le manque criant de concrétisation français.

Graphique d'évolution des points

France Womens gagne +10
Temps passé en tête
18
Minutes passées en tête
51
22%
% du match passés en tête
62%
27%
Possession sur les 10 dernières minutes
73%
0
Points sur les 10 dernières minutes
7

Une deuxième mi-temps poussive

Dès le retour des vestiaires, les Bleues remettent la marche en avant, profitant d’avoir cette fois le vent dans le dos. Kelly Arbey, la jeune ailière toulousaine, est à la conclusion d’une belle avancée sur mêlée et marque le premier essai des Bleues (5-8, 53e).

On pense les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz libérées, mais il n’en est rien. La deuxième mi-temps est à l’image de la première : les Bleues balbutient leur rugby et commettent beaucoup de fautes de main. Si la mêlée est stable, la touche devient fébrile et les tricolores perdent cinq précieux ballons dans ce secteur.

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Malgré cela, les Françaises se créent des occasions mais les pertes de balles sont beaucoup trop nombreuses pour espérer concrétiser. Il faut attendre la 82e minute et la dernière attaque bleue pour voir un nouvel essai, marqué par Emeline Gros (5-13, 80e).

Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
1
Essais
2
0
Transformations
1
0
Drops
0
113
Courses avec ballon
118
0
Franchissements
7
12
Turnovers perdus
16
4
Turnovers gagnés
4

Une victoire peu rassurante

L’essentiel est là : la victoire est assurée, mais que ce fût douloureux ! Après le 55-0 obtenu l’année dernière, le score final de la rencontre est extrêmement frustrant et ne reflètent pas les ambitions de l’équipe de France. Si Romane Ménager et Manaé Feleu ont été percutantes, Sochat et Fall n’ont pas su faire la différence comme elles l’avaient fait la semaine précédente. Très en vues face à l’Irlande, Queyroi et Boulard ont été beaucoup plus timorées sur les lignes arrières.

Le score a été si serré jusqu’à la fin que le staff n’a pu faire entrer les jeunes Lina Tuy et Morgane Bourgeois.

Phases statiques

8
Mêlées
4
88%
% de mêlées gagnées
100%
17
Touche
17
76%
% de touches gagnées
71%
3
Renvois réussis
3
100%
% de renvois réussis
100%

Les Bleues s’imposent donc, mais sans le bonus, et les inquiétudes entrevues face à l’Irlande n’ont pas su être gommées avec notamment 20 fautes de main et 10 pénalités concédées. Si l’envie et la capacité d’avancée des tricolores sont bien présentes, il faut absolument trouver les clés pour corriger techniquement ces pertes de balles et imprécisions face à ligne.

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La réception de l’Italie, le dimanche 14 avril prochain à Jean-Bouin, peut être un match piège.

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Womens
2
2
0
0
10
2
France Womens
2
2
0
0
9
3
Italy Womens
2
1
1
0
5
4
Scotland Womens
2
1
1
0
4
5
Ireland Womens
2
0
2
0
1
6
Wales Womens
2
0
2
0
1
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A
AllyOz 18 hours ago
Does the next Wallabies coach have to be an Australian?

I will preface this comment by saying that I hope Joe Schmidt continues for as long as he can as I think he has done a tremendous job to date. He has, in some ways, made the job a little harder for himself by initially relying on domestic based players and never really going over the top with OS based players even when he relaxed his policy a little more. I really enjoy how the team are playing at the moment.


I think Les Kiss, because (1) he has a bit more international experience, (2) has previously coached with Schmidt and in the same setup as Schmidt, might provide the smoothest transition, though I am not sure that this necessarily needs to be the case.


I would say one thing though about OS versus local coaches. I have a preference for local coaches but not for the reason that people might suppose (certainly not for the reason OJohn will have opined - I haven't read all the way down but I think I can guess it).


Australia has produced coaches of international standing who have won World Cups and major trophies. Bob Dwyer, Rod Macqueen, Alan Jones, Michael Cheika and Eddie Jones. I would add John Connolly - though he never got the international success he was highly successful with Queensland against quality NZ opposition and I think you could argue, never really got the run at international level that others did (OJohn might agree with that bit). Some of those are controversial but they all achieved high level results. You can add to that a number of assistants who worked OS at a high level.


But what the lack of a clear Australian coach suggests to me is that we are no longer producing coaches of international quality through our systems. We have had some overseas based coaches in our system like Thorn and Wessels and Cron (though I would suggest Thorn was a unique case who played for Australia in one code and NZ in the other and saw himself as a both a NZer and a Queenslander having arrived here at around age 12). Cron was developed in the Australian system anyway, so I don't have a problem with where he was born.


But my point is that we used to have systems in Australia that produced world class coaches. The systems developed by Dick Marks, which adopted and adapted some of the best coaching training approaches at the time from around the world (Wales particularly) but focussed on training Australian coaches with the best available methods, in my mind (as someone who grew up and began coaching late in that era) was a key part of what produced the highly skilled players that we produced at the time and also that produced those world class coaches. I think it was slipping already by the time I did my Level II certificate in 2002 and I think Eddie Jones influence and the priorities of the executive, particularly John O'Neill, might have been the beginning of the end. But if we have good coaching development programmes at school and junior level that will feed through to representative level then we will have


I think this is the missing ingredient that both ourselves and, ironically, Wales (who gave us the bones of our coaching system that became world leading), is a poor coaching development system. Fix that and you start getting players developing basic skills better and earlier in their careers and this feeds through all the way through the system and it also means that, when coaching positions at all levels come up, there are people of quality to fill them, who feed through the system all the way to the top. We could be exporting more coaches to Japan and England and France and the UK and the USA, as we have done a bit in the past.


A lack of a third tier between SR and Club rugby might block this a little - but I am not sure that this alone is the reason - it does give people some opportunity though to be noticed and play a key role in developing that next generation of players coming through. And we have never been able to make the cost sustainable.


I don't think it matters that we have an OS coach as our head coach at the moment but I think it does tell us something about overall rugby ecosystem that, when a coaching appointment comes up, we don't have 3 or 4 high quality options ready to take over. The failure of our coaching development pathway is a key missing ingredient for me and one of the reasons our systems are failing.

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