Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Le mercato XXL d'Oyonnax pour la saison prochaine

L'entraîneur anglais d'Oyonnax, Joseph El Abd, avant le match de Top14 entre l'USA Perpignan et l'Union Sportive Oyonnax Rugby au stade Aimé-Giral de Perpignan, le 6 janvier 2024. (Photo by Valentine CHAPUIS / AFP) (Photo by VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

Par Idriss Chaplain

D’aucuns pourraient penser que le ciel est bas dans l’Ain. Dernier du Top 14, à 16 points de la 12e place synonyme de maintien et à 12 points de la 13e place qui l’enverrait en barrages à l’aube de la 21e journée du championnat, le club d’Oyonnax semble condamné à la descente à l’échelon inférieur.

ADVERTISEMENT

Avec pour l’instant 15 défaites (dont la dernière 13-43 face au Racing 92), cinq victoires et un match nul, les hommes de Joe El-Abd n’ont pourtant pas fait de la figuration en cette saison 2023/24. Avec un jeu porté vers l’offensive, ils ont fait honneur à leur statut de champion de France de Pro D2 2023.

Mais l’effectif des Oyomen aura finalement été trop juste pour assumer l’intensité d’une saison de Top 14 si relevée que, pour leur maintien, les Auvergnats sont à la lutte avec… Montpellier, champion de France 2022. Pourtant, de prometteuses éclaircies viennent percer les nuages en cette fin de saison.

Du jeu… et de l’expérience

S’il est avisé de penser que l’effectif semblait manquer de profondeur avec le recul d’un exercice compliqué dans l’élite du rugby français, la dynamique du recrutement est prometteuse.

C’est clair : Oyonnax est en train de bâtir un effectif qui a de quoi faire rêver… et trembler, que le club se maintienne ou qu’il redescende un an après sa montée.

On n’avait plus vu une équipe aussi solide en Pro D2 depuis l’arrivée de Mourad Boudjellal à la tête du RC Toulon à la fin des années 2000.

Comme toutes les équipes qui naviguent entre le Top 14 et la Pro D2, Oyo est vouée à perdre ses éléments les plus prometteurs. Ainsi, le demi de mêlée Charlie Cassang est en partance pour Lyon, tandis que le jeune ailier Enzo Reybier rejoindra l’UBB.

Pour autant, Oyonnax réalise un mercato XXL et bâtit un effectif qui aurait les qualités pour viser un maintien plus que confortable en Top 14.

Une saison 2024/25 qui promet

Afin de compenser le départ de l’ouvreur Jules Soulan à Aix, le club enregistre la venue de l’Australien de Bordeaux Zack Holmes, double champion de France (2019, 2021) et champion d’Europe (2021) avec le Stade Toulousain.

ADVERTISEMENT

Le remplacement de l’Écossais Rory Sutherland au poste de pilier sera assuré par un autre ancien Toulousain et ex-coéquipier de Zack Holmes : Paulo Tafili. Lui aussi a remporté le Top 14 en 2019 et 2021 ainsi que la Champions Cup 2021. Enfin, le trio des champions d’Europe et de France 2021 est complété par Antoine Miquel, 3e ligne bordelais qui viendra compenser les départs de Filimo Taofifenua (partant pour Biarritz) et Loïc Crédoz (Pau).

Dans la foulée de l’arrivée immédiate de Vasil Lobzhanidze, demi de mêlée international géorgien et joker médical qui restera ensuite deux ans au club, Oyonnax a clairement enclenché la marche en avant. Le club accueillera également Martin Bogado, international argentin ayant participé à la Coupe du Monde de Rugby 2023 passé par Bayonne et les Highlanders.

Quelle que soit la division dans laquelle les Oyomen évolueront en 2024/25, il faudra compter sur eux.

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

B
BeamMeUp 3 hours ago
The Springboks have something you don't have

A few comments. Firstly, I am a Bok fan and it's been a golden period for us. I hope my fellow Bok fans appreciate this time and know that it cannot last forever, so soak it all in!


The other thing to mention (and this is targeted at Welsh, English and even Aussie supporters who might be feeling somewhat dejected) is that it's easy to forget that just before Rassie Erasmus took over in 2018, the Boks were ranked 7th in the world and I had given up hope we'd ever be world beaters again.


Sport is a fickle thing and Rassie and his team have managed to get right whatever little things it takes to make a mediocre team great. I initially worried his methods might be short-lived (how many times can you raise a person's commitment by talking about his family and his love of his country as a motivator), but he seems to have found a way. After winning in 2019 on what was a very simple game plan, he has taken things up ever year - amazing work which has to be applauded! (Dankie Rassie! Ons wardeer wat jy vir die ondersteuners en die land doen!) (Google translate if you don't understand Afrikaans! 😁)


I don't think people outside South Africa fully comprehend the enormity of the impact seeing black and white, English, Afrikaans and Xhosa and all the other hues playing together does for the country's sense of unity. It's pure joy and happiness.


This autumn tour has been a bit frustrating in that the Boks have won, but never all that convincingly. On the one hand, I'd like to have seen more decisive victories, BUT what Rassie has done is expose a huge number of players to test rugby, whilst also diversifying the way the Boks play (Tony Brown's influence).


This change of both style and personnel has resulted in a lack of cohesion at times and we've lost some of the control, whereas had we been playing our more traditional style, that wouldn't happen. This is partially attributable to the fact that you cannot play Tony Brown's expansive game whilst also having 3 players available at every contact point to clear the defence off the ball. I have enjoyed seeing the Boks play a more exciting, less attritional game, which is a boring, albeit effective spectacle. So, I am happy to be patient, because the end justifies the means (and I trust Rassie!). Hopefully all these players we are blooding will give us incredible options for substitutions come next year's Rugby Championship and of course, the big prize in 2027.


Last point! The game of rugby has never been as exciting as it is now. Any of Ireland, New Zealand, South Africa, France, Argentina, Scotland, England & Australia can beat one another. South Africa may be ranked #1, but I wouldn't bet my house in them beating France or New Zealand, and we saw Argentina beating both South Africa and New Zealand this year! That's wonderful for the game and makes the victories we do get all the sweeter. Each win is 100% earned. Long may it last!


Sorry for the long post! 🏉🌍

12 Go to comments
TRENDING
TRENDING Rassie Erasmus holds the solution to England's Jamie George conundrum Rassie Erasmus holds the solution to England's Jamie George conundrum
Search