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Le nouveau défi de Milton Haig avec les USA Women's Eagles

TOKYO, JAPAN - MAY 29: Head coach Milton Haig of the Tokyo Suntory Sungoliath is seen prior to the NTT Japan Rugby League One Play Off final between Tokyo Suntory Sungoliath and Saitama Panasonic Wild Knights at National Stadium on May 29, 2022 in Tokyo, Japan. (Photo by Kenta Harada/Getty Images)

Milton Haig s’est fixé un objectif pour son passage avec les USA Women’s Eagles : reconnecter l’équipe à son glorieux passé.

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Milton Haig a été nommé sélectionneur par intérim au début du mois de septembre, après avoir été sollicité par World Rugby pour travailler avec l’équipe en tant que consultant en vue de la première édition du WXV 2.

L’ancien sélectionneur de l’équipe masculine de Géorgie – qui a mené les Lelos à la troisième place de leur poule lors de la Coupe du Monde de Rugby 2919 au Japon – a depuis constitué un staff pour superviser la campagne des États-Unis en Afrique du Sud et a rencontré les joueuses pour la première fois la semaine dernière, à l’occasion d’un stage de préparation en Irlande.

Reconnecter avec le palmarès glorieux du rugby féminin US

Haig raconte qu’il n’était pas sûr d’être la bonne personne pour succéder à Rich Ashfield, car il n’avait jamais entraîné d’équipe féminine auparavant. Cependant, il remercie son épouse et ses deux filles de l’avoir convaincu d’accepter cette opportunité.

« Elles m’ont toutes dit : “Écoute papa, tu dois essayer. Pourquoi tu ne le ferais pas ?” », dit-il à World Rugby à la fin de sa première semaine à la tête de l’équipe.

« Je suis très heureux d’avoir saisi cette opportunité parce que ça a été une expérience merveilleuse, merveilleuse jusqu’à présent. »

Aucun pays n’a autant contribué à l’essor du rugby féminin que les États-Unis, dont les clubs ont parcouru le monde dans les années 1970 et 1980 pour répandre la bonne parole.

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Les Women’s Eagles ont ainsi remporté la première Coupe du Monde de Rugby féminin, au Pays de Galles en 1991, et ont terminé vice-championnes lors des deux éditions suivantes, en Écosse et aux Pays-Bas.

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Bien qu’elles aient terminé à la quatrième place lors de la Coupe du Monde de Rugby 2017, les résultats ont été de plus en plus difficiles à obtenir au cours des six années qui se sont écoulées depuis.

Un défi de taille

Les États-Unis n’ont remporté que quatre des 17 tests qu’ils ont disputés depuis novembre 2021, terminant à la dernière place du classement des World Rugby Pacific Four Series 2023, sans aucune victoire, pour manquer une place dans le WXV 1 le mois prochain.

Milton assure que le retour des Women’s Eagles à leur niveau antérieur a été un facteur déterminant dans sa décision d’accepter le poste de sélectionneur par intérim.

« L’histoire des USA [Women’s] Eagles a été l’une des principales motivations. Je me souviens d’une époque où elles étaient numéro un mondial et vraiment la meilleure équipe au monde », explique-t-il.

« Je pense que l’une des choses qui m’ont interpellé, c’est de savoir ce que je pouvais faire pour aider à ce que ça redevienne une réalité. C’est donc pour ça que je suis ici.

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« C’est pourquoi il me faudra toute mon énergie et tout mon enthousiasme pour faire en sorte que nous puissions les remettre sur cette voie.

« Vous savez, quand vous regardez le potentiel de ce groupe, il est incroyable et, encore une fois, ça nous rend tous très, très motivés, nous qui faisons partie du staff. »

Une passation en douceur

Haig et son staff ont été accompagnés en Irlande par Rich Ashfield et il affirme que son prédécesseur a été « très précieux » pour assurer une transition en douceur pour les joueuses.

« Si vous arrivez dans un groupe ou pour une campagne où vous n’avez pas eu beaucoup d’expérience avec le groupe, il est important que vous compreniez où en étaient les joueuses, d’où elles venaient », poursuit Haig.

« Ensuite, il est clair que vous voulez apporter votre pierre à l’édifice. Mais à mon sens, il faut aussi que ça colle avec le staff que vous entraînez. »

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En fin de compte, Milton Haig veut créer un environnement compétitif, ce qui, il l’admet, n’est pas toujours facile lorsqu’une équipe ne s’attend pas nécessairement à gagner des matchs.

Progresser de 25% en deux semaines

Il ne doute pas que l’équipe possède les qualités requises pour transformer les défaites en victoires. C’est à lui et à son staff de mettre en place les structures offensives et défensives qui permettront aux joueuses de prendre les bonnes décisions sous la pression.

« Nous pensons que si nous parvenons à améliorer ces aspects de 25 % au cours des deux premières semaines, soit juste avant le WXV 2, nous serons dans une position idéale pour remporter les trois tests-matchs en Afrique du Sud », dit-il.

Les fans auront un premier aperçu du jeu des États-Unis sous l’influence de Milton Haig à Colwyn Bay le 30 septembre, lorsque les Eagles féminines affronteront le Pays de Galles au Stadiwm CSM.

Mais ne vous y trompez pas, Haig et son équipe se rendront à Stellenbosch et au Cap avec l’intention de battre les Samoa, l’Écosse et l’Italie.

Une question d’arrogance

« Absolument. Nous sommes classés au septième rang mondial, ce qui veut dire qu’à l’heure actuelle, nous sommes au-dessus de ces équipes », remarque le coach principal.

« Si c’est de l’arrogance, c’est de l’arrogance, mais dans ce cas nous devons l’assumer jusqu’au bout. En effet, si vous affichez cette arrogance et cette confiance en vous, les gens vous regardent et se disent ‘Oh mon Dieu’.

« La façon dont nous nous présentons en dehors du terrain est parfois aussi importante que la façon dont nous nous présentons sur le terrain en termes de guerre psychologique.

« C’est pourquoi, une fois encore, je vais insister sur ce point tout au long de cette campagne. Nous avons un héritage énorme, cette équipe a une histoire fantastique. Je pense que ce qui s’est passé au fil des ans, c’est que cette histoire et cet héritage se sont perdus et que les gens ne s’en souviennent tout simplement pas.

« C’est donc une autre chose que j’aimerais apporter à cette campagne. Et je ne sais pas si je serai associé plus tard à l’histoire de cette équipe, mais à long terme… J’aimerais que [si elles] se souviennent de quelque chose, c’est du fait que nous voulons les voir revenir sur ce qu’est leur héritage en tant qu’organisation et en tant qu’équipe. »

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J
JW 1 hour ago
'Let's not sugarcoat it': Former All Black's urgent call to protect eligibility rules

The effects of allowing players to go overseas will only be known in 10, 20, or even 30 years time.


The lower quality professional level has to seep into the young viewership, those just starting school rugby now, along with the knockon affect of each immediate group, stars to professional, pro to emerging etc, and then it would have to cycle through 2 or 3 times before suddenly you notice you're rugby isn't as good as what it used to be.


This ideology only works for the best of the best of course. If you're someone on the outside, like an Australian player, and you come into the New Zealand game you only get better and as thats the best league, it filters into the Australian psyche just as well. Much the same idea for nations like Scotland, England, even Ireland, you probably get better from having players playing in France, because the level is so much higher. Risk is also reduced for a nation like South Africa as well, as they play in the URC and EPCR and thats what the audience watch their own stars play in. It wouldn't matter as much if that wasn't for a South African team.


So when you say Rassie has proven it can work, no, he hasn't. All he has shown is that a true master mind can deal with the difficulties of juggling players around, who all have different 'peak' points in their season, and get them to perform. And his players are freaks and he's only allowed the best of the best to go overseas. Not one All Black has come back from a sabbatical in is good nick/form as he left, yet. Cane was alright but he was injured and in NZ for most the Super season, Ardie was well off the pace when he came back.


Those benefits don't really exist for New Zealand. I would be far more happy if a billionaire South African drew a couple of stars, even just young ones, over to play in the URC, because we know their wouldn't be that drop in standard. Perhaps Jake should look there? I would have thought one of the main reasons we haven't already seen that is because SA teams don't need to pay to get players in though.

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