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Le Sevens, des origines à la reconnaissance olympique

Chez les hommes, les Fidji (ici aux JO de Tokyo, en 2021) ont remporté les deux tournois olympiques de rugby à VII disputés jusqu'à présent (Photo by Dan Mullan/Getty Images).

Les Jeux Olympiques de Paris marqueront la troisième apparition du rugby à VII sur la plus grande scène sportive mondiale. Apparu aux JO de Rio en 2016, le Sevens est désormais plus qu’une alternative au XV. C’est une discipline à part entière, avec ses stars, son circuit, ses compétitions phares, et participe activement à la reconnaissance et au développement du rugby au sens large.

Naissance d’une variante dynamique

Le rugby à VII, souvent simplement appelé « Sevens », est une variante du rugby à XV. Cette discipline est née en Écosse, dans la petite ville de Melrose, en 1883. Ned Haig, un boucher local et joueur de rugby, est considéré comme le père fondateur du rugby à VII.

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Cherchant à organiser un tournoi pour collecter des fonds pour son club, il a proposé un format plus court et plus rapide : sept joueurs par équipe, des matchs de deux mi-temps de sept minutes chacune, sur un terrain aux dimensions identiques, soit environ 100 m de long sur 70 de large.

Aujourd’hui, ces règles sont encore en vigueur dans les tournois du circuit. Les équipes peuvent effectuer cinq changements (contre huit à XV) et les postes ne sont pas aussi spécifiques que chez les quinzistes. Au Sevens, les joueurs doivent surtout être polyvalents, endurants et rapide. Un profil qui fait la part belle aux trois-quarts plutôt qu’aux avants quand il s’agit de passer d’une discipline à l’autre.

Au Sevens, en théorie les postes sont répartis comme suit : deux piliers, un talonneur, un demi de mêlée, un ouvreur, un centre, un ailier. En théorie seulement car si les piliers et le talonneur auront la charge de la mêlée (à trois contre trois, tandis qu’un pack à XV comprend huit joueurs), ils devront se montrer mobiles et endurants. Avec sept joueurs sur le terrain, les longues courses sont en effet courantes, et il faut être capable de les répéter minute après minute, match après match.

Expansion et développement

Après son introduction en Écosse, le rugby à VII a rapidement gagné en popularité, d’abord dans les îles britanniques, puis à travers le monde. La Fédération internationale de rugby amateur (FIRA) a été fondée en 1934 pour réguler et promouvoir le sport en Europe. Les premiers championnats européens de rugby à VII ont été organisés dans les années 1970.

Au niveau mondial, le développement du Sevens a été impulsé par des tournois devenus emblématiques comme le Hong Kong Sevens. Créé en 1976 et devenu au fil des ans une référence mondiale, l’événement attire chaque année des équipes de tous les continents et contribue à la popularité globale de la discipline. « Le Hong Kong Sevens a véritablement mis le rugby à VII sur la carte mondiale », expliquait Mark Egan, ancien responsable du développement et des compétitions à World Rugby, sur le site web de l’instance internationale.

Les World Rugby Sevens Series, lancées en 1999, ont également joué un rôle crucial en offrant une plateforme régulière et compétitive aux équipes internationales. « Les Sevens Series ont transformé le rugby à VII en un phénomène global, attirant de nouveaux publics et offrant des opportunités aux joueurs de démontrer leurs compétences sur la scène mondiale », se satisfait Bill Beaumont, président de World Rugby.

Un sport spectaculaire

Le rugby à VII se distingue par son rythme rapide, ses nombreux essais et son format plus court, ce qui le rend très attrayant pour les spectateurs. Contrairement au rugby à XV, les matchs de Sevens sont souvent très ouverts et dynamiques, favorisant les actions spectaculaires et les renversements de situation.

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Là où le XV privilégie la stratégie et la puissance brute, le Sevens met l’accent sur la vitesse et l’agilité. « Le rugby à VII est un spectacle de pure adrénaline. Chaque match est une explosion d’énergie et de compétence », juge Gareth Rees, ancien joueur de rugby et commentateur sur BBC Sport.

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Reconnaissance olympique

L’intégration du rugby à VII aux Jeux olympiques est une histoire de persévérance. Le rugby à XV avait été inclus aux JO en 1900, 1908, 1920 et 1924, mais fut ensuite retiré du programme olympique. Dans les années 2000, le rugby à VII a émergé comme un candidat sérieux pour réintégrer les Jeux en raison de sa popularité croissante et de son format compatible avec les exigences de l’événement olympique.

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En 2009, le Comité international olympique (CIO) a officiellement annoncé l’inclusion du Sevens dans le programme des Jeux olympiques à partir de 2016. « L’intégration du rugby à VII aux Jeux olympiques est une reconnaissance de son attrait universel et de son potentiel à captiver les spectateurs du monde entier », appréciait Jacques Rogge, alors président du CIO.

Cette décision a été largement influencée par la capacité du rugby à VII à attirer un public jeune et diversifié, ainsi qu’à offrir un spectacle intense et accessible dans un cadre réduit, correspondant bien à l’esprit des Jeux olympiques modernes. « Le rugby à VII est taillé pour les Jeux olympiques. Son rythme effréné et ses matchs courts garantissent un spectacle constant et captivant », illustre Mike Friday, entraîneur de l’équipe américaine de rugby à VII, interrogé sur ESPN.

Pourquoi le rugby à XV n’est pas olympique

Bien que le rugby à XV soit plus populaire au niveau mondial, il présente plusieurs défis logistiques pour une inclusion olympique. A XV, les matchs sont plus longs, nécessitent des effectifs plus larges et un temps de récupération plus conséquent entre les matchs, ce qui rend leur organisation complexe dans le cadre d’un événement olympique limité en temps et en ressources. « Le rugby à XV, avec ses matchs de 80 minutes et ses grandes équipes, n’est tout simplement pas adapté au format compact des Jeux olympiques », explique David Pickering, ancien président de la Fédération galloise de rugby, sur le site de The Telegraph.

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En revanche, le rugby à VII, avec ses matchs de 14 minutes, permet de disputer un tournoi complet en quelques jours, alignant parfaitement avec les contraintes et l’intensité des Jeux olympiques. De plus, le format compact du rugby à VII permet de maintenir un niveau d’énergie élevé et un spectacle continu pour les spectateurs.

Depuis sa naissance à la fin du XIXe siècle, le rugby à VII a su se démarquer par son dynamisme et sa capacité à offrir un spectacle captivant. De ses humbles débuts à Melrose à son couronnement olympique en 2016, cette discipline a parcouru un long chemin, devenant une vitrine attrayante et moderne du rugby sur la scène internationale. Son succès aux Jeux olympiques a non seulement renforcé sa popularité, mais a aussi permis de faire découvrir le rugby à un public encore plus large, contribuant à l’expansion globale de ce sport passionnant. « Le rugby à VII est l’avenir du rugby sur la scène mondiale. Il incarne l’esprit du jeu tout en le rendant accessible et passionnant pour tous », conclut Sir Bill Beaumont sur CNN.

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O
Oh no, not him again? 2 hours ago
England internationals disagree on final play execution vs All Blacks

Okay, so we blew it big time on Saturday. So rather than repeating what most people have all ready said, what do I want to see from Borthwick going forward?


Let's keep Marcus Smith on the pitch if he's fit and playing well. I was really pleased with his goal kicking. It used to be his weakness. I feel sympathy for George Ford who hadn't kicked all match and then had a kick to win the game. You hear pundits and commentators commend kickers who have come off the bench and pulled that off. Its not easy. If Steve B continues to substitute players with no clear reason then he is going to get criticised.


On paper I thought England would beat NZ if they played to their potential and didn't show NZ too much respect. Okay, the off the ball tackles certainly stopped England scoring tries, but I would have liked to see more smashing over gainlines and less kicking for position. Yes, I also know it's the Springbok endorsed world cup double winning formula but the Kiwi defence isn't the Bok defence, is it. If you have the power to put Smith on the front foot then why muzzle him? I guess what I'm saying is back, yourself. Why give the momentum to a team like NZ? Why feed the beast? Don't give the ball to NZ. Well d'uh.


Our scrum is a long term weakness. If you are going to play Itoje then he needs an ogre next door and a decent front row. Where is our third world class lock? Where are are realible front row bench replacements? The England scrum has been flakey for a while now. It blows hot and cold. Our front five bench is not world class.


On the positive side I love our starting backrow right now. I'd like to see them stick together through to the next world cup.


Anyway, there is always another Saturday.

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C
CO 2 hours ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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