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Le Sevens, vecteur de développement du rugby féminin

La première finale olympique de rugby féminin, en 2016 à Rio, a mis aux prises la Nouvelle-Zélande, vainqueur du tournoi, et la Grande-Bretagne (Photo by Dan Mullan - World Rugby via Getty Images/World Rugby via Getty Images)

Le rugby à VII, une version dynamique et rapide du rugby à XV, a connu une montée en puissance remarquable au cours des dernières décennies. Cette variante a non seulement transformé la perception globale du rugby, mais elle a également joué un rôle crucial dans la promotion et le développement du rugby féminin.

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Et pourtant, on partait de loin. « Je suis tout à fait contre?! Les femmes n’ont rien à faire sur un terrain de rugby », s’offusquait par exemple Frantz Reichel, champion olympique à XV en 1900. « Elles ne peuvent pas y jouer. C’est dangereux pour elles et sans élégance. Elles ont assez de sports comme ça?; qu’elles s’en contentent », s’emportait celui qui laissera son nom à une catégorie de jeunes (19-21 ans).

Mais grâce à l’intégration du rugby à VII aux Jeux Olympiques, masculin comme féminin, et à l’augmentation de la visibilité médiatique, le Sevens a offert de nouvelles opportunités pour les joueuses et a inspiré une génération entière de jeunes athlètes.

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L’impact des Jeux Olympiques

L’inclusion du Sevens aux Jeux Olympiques a été une décision historique qui a eu un impact profond sur le sport, notamment pour les femmes. Depuis son introduction à Rio en 2016, le rugby à VII a capté l’attention du monde entier.

La visibilité accrue lors des Jeux Olympiques a permis aux septistes féminines de se présenter sur la scène mondiale, démontrant leur talent et leur détermination. Cette exposition a conduit à une reconnaissance et un respect accrus pour le rugby féminin, attirant plus de sponsors et de financements nécessaires pour le développement du sport.

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« Depuis Rio, le rugby féminin a connu une évolution fulgurante », confiait John Manenti à USA Today, l’ancien entraîneur de l’Australie, première nation championne olympique de Sevens chez les filles. « À l’époque, nous étions l’une des seules équipes professionnelles. Maintenant il y a huit ou neuf équipes sur le circuit qui sont entièrement professionnelles », poursuivait-il, démontrant l’impact positif des JO sur la pratique féminine.

Une exposition médiatique sans précédent

La médiatisation du rugby à VII a également joué un rôle clé dans la promotion du rugby féminin. Les retransmissions télévisées des compétitions internationales ont permis d’atteindre des audiences larges et diversifiées. Par exemple, le tournoi de Sevens féminin des JO de Tokyo 2020 a généré des millions de vues en ligne et une couverture médiatique extensive.

Selon un rapport de Nielsen, « La participation aux Jeux olympiques s’est avérée être un moteur d’intérêt et de sensibilisation au niveau mondial, en particulier dans les nations émergentes de rugby, 54 % d’entre elles reconnaissant que les Jeux Olympiques ont accru leur intérêt pour ce sport et 63 % regardant le rugby à VII pour la première fois ».

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Mais les JO, que le Sevens va fréquenter pour la 3e fois seulement cet été à Paris, ne sont pas les seuls responsables de ce développement. Le circuit mondial, organisé depuis 25 ans, comprend huit étapes dans le monde entier, et est fréquenté par douze équipes. L’étape de Hong Kong, par exemple, est mythique et a largement servi à promouvoir la discipline, aussi bien masculine que féminine.

Des modèles inspirants pour les jeunes filles

L’essor du rugby à VII a également mis en avant des figures emblématiques du rugby féminin, qui sont devenues des modèles pour les jeunes athlètes. Des joueuses comme la Néo-Zélandaise Portia Woodman (championne olympique 2020 et vice-championne 2016 et l’Australienne Charlotte Caslick (championne 2016) ont capté l’attention des jeunes filles du monde entier.

« Voir des femmes exceller sur la scène mondiale du Sevens, c’est inspirant pour toutes les jeunes filles qui poursuivent leurs rêves sportifs », explique Sarah Hirini, capitaine de l’équipe de Nouvelle-Zélande, plus de 250 essais sur le circuit SVNS HSBC.

« L’impact des Jeux Olympiques sur le rugby féminin est énorme. Les jeunes filles voient des modèles à suivre et cela les motive à s’inscrire dans des clubs », renchérit la journaliste française Isabelle Ithurburu.

Développement et investissement dans les infrastructures

Avec l’intérêt croissant pour le Sevens, les investissements dans les infrastructures pour le rugby féminin se sont accrus. Les fédérations nationales ont commencé à consacrer plus de ressources à la formation et au développement des équipes féminines.

Rugby Canada a par exemple lancé des programmes dédiés pour encourager la pratique du Sevens par les filles, et ce dès le plus jeune âge. « Si l’on veut que notre sport continue de grandir, il faut investir dans le rugby féminin », affirmait Allen Vansen, alors PDG de Rugby Canada, en 2021, mesurant alors le potentiel de la discipline.

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« La Fédération (FFR) nous prépare bien et la professionnalisation permet de sécuriser le parcours et d’être salariée depuis 2017. Ce statut professionnel est aussi une avancée », informe l’internationale française Caroline Drouin auprès de Ouest-France.

Caroline Drouin a notamment été vice-championne olympique à Tokyo, en 2021 (Photo by Dan Mullan/Getty Images).

Égalité et représentation

L’un des aspects les plus significatifs de l’essor du Sevens est son rôle dans la promotion de l’égalité des sexes dans le sport. La parité entre les tournois masculin et féminin aux JO a envoyé un message fort sur l’importance de l’égalité dans le sport.

« L’égalité des sexes était un message central pour les JO de Tokyo et l’exceptionnel tournoi féminin a produit un match extraordinaire, avec la finale pour la médaille d’or lors du ‘Super samedi’. Les réseaux sociaux de World Rugby ont assuré une couverture équitable avec 44 % de contenu féminin, 48 % de contenu masculin et 8 % de contenu unifié », avance l’instance internationale, qui se base sur une étude menée par Nielsen en septembre 2021.

On l’a vu, l’essor du rugby à VII a été une bénédiction pour le rugby féminin. Grâce à sa présence aux Jeux Olympiques, à une couverture médiatique accrue et à des investissements ciblés, le rugby féminin a gagné en visibilité et en popularité. Les jeunes filles du monde entier ont maintenant des modèles sur qui prendre exemple et des opportunités pour s’engager dans le sport à un niveau compétitif.

L’objectif fixé par Katie Sadleir, ancienne directrice générale en charge du rugby féminin à World Rugby, n’est plus très loin : « Lorsque nous arriverons à parler d’une seul et même sport, le rugby, quelle que soit la pratique, masculine ou féminine, alors ce sera une véritable réussite ».

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O
Oh no, not him again? 2 hours ago
England internationals disagree on final play execution vs All Blacks

Okay, so we blew it big time on Saturday. So rather than repeating what most people have all ready said, what do I want to see from Borthwick going forward?


Let's keep Marcus Smith on the pitch if he's fit and playing well. I was really pleased with his goal kicking. It used to be his weakness. I feel sympathy for George Ford who hadn't kicked all match and then had a kick to win the game. You hear pundits and commentators commend kickers who have come off the bench and pulled that off. Its not easy. If Steve B continues to substitute players with no clear reason then he is going to get criticised.


On paper I thought England would beat NZ if they played to their potential and didn't show NZ too much respect. Okay, the off the ball tackles certainly stopped England scoring tries, but I would have liked to see more smashing over gainlines and less kicking for position. Yes, I also know it's the Springbok endorsed world cup double winning formula but the Kiwi defence isn't the Bok defence, is it. If you have the power to put Smith on the front foot then why muzzle him? I guess what I'm saying is back, yourself. Why give the momentum to a team like NZ? Why feed the beast? Don't give the ball to NZ. Well d'uh.


Our scrum is a long term weakness. If you are going to play Itoje then he needs an ogre next door and a decent front row. Where is our third world class lock? Where are are realible front row bench replacements? The England scrum has been flakey for a while now. It blows hot and cold. Our front five bench is not world class.


On the positive side I love our starting backrow right now. I'd like to see them stick together through to the next world cup.


Anyway, there is always another Saturday.

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C
CO 2 hours ago
Scott Robertson responds to criticism over All Blacks' handling errors

Robertson is more a manager of coaches than a coach so it comes down to intent of outcomes at a high level. I like his intent, I like the fact his Allblacks are really driving the outcomes however as he's pointed out the high error rates are not test level and their control of the game is driving both wins and losses. England didn't have to play a lot of rugby, they made far fewer mistakes and were extremely unlucky not to win.


In fact the English team were very early in their season and should've been comfortably beaten by an Allblacks team that had played multiple tests together.


Razor has himself recognised that to be the best they'll have to sort out the crisis levels of mistakes that have really increased since the first two tests against England.


Early tackles were a classic example of hyper enthusiasm to not give an inch, that passion that Razor has achieved is going to be formidable once the unforced errors are eliminated.


That's his secret, he's already rebuilt the passion and that's the most important aspect, its inevitable that he'll now eradicate the unforced errors. When that happens a fellow tier one nation is going to get thrashed. I don't think it will be until 2025 though.


The Allblacks will lose both tests against Ireland and France if they play high error rates rugby like they did against England.


To get the unforced errors under control he's going to be needing to handover the number eight role to Sititi and reset expectations of what loose forwards do. Establish a clear distinction with a large, swarthy lineout jumper at six that is a feared runner and dominant tackler and a turnover specialist at seven that is abrasive in contact. He'll then need to build depth behind the three starters and ruthlessly select for that group to be peaking in 2027 in hit Australian conditions on firm, dry grounds.


It's going to help him that Savea is shifting to the worst super rugby franchise where he's going to struggle behind a beaten pack every week.


The under performing loose forward trio is the key driver of the high error rates and unacceptable turn overs due to awol link work. Sititi is looking like he's superman compared to his openside and eight.


At this late stage in the season they shouldn't be operating with just the one outstanding loose forward out of four selected for the English test. That's an abject failure but I think Robertson's sacrificing link quality on purpose to build passion amongst the junior Allblacks as they see the reverential treatment the old warhorses are receiving for their long term hard graft.


It's unfortunately losing test matches and making what should be comfortable wins into nail biters but it's early in the world cup cycle so perhaps it's a sacrifice worth making.


However if this was F1 then Sam Cane would be Riccardo and Ardie would be heading into Perez territory so the loose forwards desperately need revitalisation through a rebuild over the next season to complement the formidable tight five.

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