
Le Stade Toulousain danse sous la pluie face à Montpellier
Malgré des conditions particulièrement difficiles, Toulouse a dominé Montpellier ce samedi à Ernest-Wallon et a parfaitement géré ce premier doublon.
Privé de nombreux joueurs retenus en équipe de France en vue du Tournoi des Six Nations, le Stade Toulousain a su se sortir du piège tendu par Montpellier, s’imposant 27-17 à Ernest-Wallon.
« Dans des conditions difficiles, c’était très important de gagner aujourd’hui », soulignait l’arrière ‘rouge et noir’ Ange Capuozzo au micro de Canal + dès le coup de sifflet final. Avec les doublons, « c’est une période charnière pour la fin de saison, le job a été fait aujourd’hui ».
Pourtant, sous une pluie intense durant une bonne partie du match et face à l’équipe en forme du championnat (cinq victoires consécutives avant ce match pour le MHR), les doubles champions de France en titre ont mis plus d’une mi-temps à inscrire leurs premiers points de la partie.
Montpellier pas exubérant mais terriblement solide durant 45 minutes
Le MHR, dense et solide sur les phases de confrontation directe, a livré durant 45 minutes un match à son image : pas exubérant mais terriblement solide. Occupant le terrain toulousain, les Héraultais ne s’exposaient pas et ouvraient la marque par Stuart Hogg (0-3, 12e).
L’Écossais ratait sa deuxième tentative (33e) et Leni Nouchi marquait un essai (39e) finalement refusé pour une charge en l’air de Jordan Uelese sur Domitri Delibes.
Entre les deux meilleures défenses du Top 14, la rencontre se décantait peu à peu à la reprise. Une nouvelle fois placé à l’ouverture et en plus chargé du but, Juan Cruz Mallía égalisait sur une pénalité obtenue en mêlée (3-3, 45e).
Deux minutes plus tard, Paul Graou jouait rapidement une nouvelle pénalité depuis l’entrée de ses 22. Après un relais de Jack Willis et un passage au sol, le demi de mêlée servait Ange Capuozzo qui tapait au pied pour Delibes, esseulé sur l’aile droite (10-3, 47e). Le 50e match consécutif du Stade Toulousain avec au moins un essai en Top 14.
Les ‘rouge et noir’ ne tardaient pas à doubler la mise. Mallía commençait par passer une pénalité (13-3, 59e) avant une offensive grand champ née d’un grattage de Joel Merkler tout proche de sa ligne. Près de 100 m plus loin, Blair Kinghorn s’affalait dans l’en-but au terme d’une contre-attaque éclair qui tuait le MHR (20-3, 65e).
Trois essais toulousains d’au moins 80 m
Rebelote quelques minutes plus tard. Sur une munition récupérée sur contre-ruck dans leurs 22, les Stadistes lançaient une nouvelle contre-attaque éclair conclue par Delibes, opportuniste pour ramasser un ballon tapé au pied par Nelson Epée et cafouillé par Hogg (27-3, 72e).
Trois essais au terme d’actions menées sur au moins 80 m, et le bonus offensif (temporairement) en poche pour un Stade Toulousain terriblement réaliste depuis le retour des vestiaires.
Même assommé et sans espoir de remonter au score, le MHR montrait son caractère et marquait deux essais dans les cinq dernières minutes. Tout d’abord par l’ancien talonneur de Toulouse Christopher Tolofua sur ballon porté (27-10, 75e) puis par Florian Verhaege après la sirène (27-17, 80e+1).
De quoi enlever le point de bonus à leurs hôtes mais pas beaucoup plus. « On est frustrés, déçus ce soir. C’est dommage, on était dans le coup mais on a pris des contres chaque fois qu’on a perdu le ballon », regrettait le capitaine montpelliérain Arthur Vincent.
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