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Le WXV, « des mini phases finales de Coupe du Monde » selon François Ratier

VANCOUVER, CANADA - 24 SEPTEMBRE : Marine Ménager (France) et Tyson Beukeboom (Canada) posent pour une photo pendant le photocall des capitaines avant le Tournoi WXV1 le 24 septembre 2024 à Vancouver, Canada. (Photo par Ethan Cairns - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

François Ratier, l’ancien coach du Canada et aujourd’hui de Bordeaux, porte un regard très impliqué sur le prochain match entre France et Canada le 29 septembre à Vancouver, en ouverture du WXV 1.

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S’il n’y avait pas eu de blessées – Joanna Grisez qui se remet d’une blessure à la main et Annaëlle Deshayes d’une blessure au genou – le groupe des Lionnes du Stade Bordelais aurait pu être amputé d’une douzaine de joueuses pour le championnat de France !

Rencontre
WXV 1
Canada Womens
46 - 24
Temps complet
France Womens
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Deux sont convoquées dans le groupe du Canada : la troisième-ligne Fabiola Forteza et la demie de mêlée Justine Pelletier.

Six sont mobilisées avec le XV de France féminin : les piliers Maïlys Borak, Assia Khalfaoui et Ylanna Brosseau, la talonneuse Agathe Sochat (capitaine du Stade Bordelais), la deuxième-ligne Madoussou Fall, et la trois-quarts centre Nassira Kondé.

Ajoutez à cela l’Ecossaise Rhona Lloyd repartie en Afrique du Sud pour défendre son titre de championne du WXV 2 pendant la même fenêtre et vous comprendrez que les Lionnes sont des joueuses que l’on s’arrache.

Rencontre
WXV 2
Italy Womens
0 - 19
Temps complet
Scotland Womens
Toutes les stats et les données

« Comme entraîneur de club, ce que j’attends du WXV, très égoïstement, c’est qu’elles ne se blessent pas ! », rigole François Ratier, arrivé au poste de coach de Bordeaux l’année dernière et dont le contrat s’arrêtera au terme de cette saison qui commence. « Je veux qu’elles sortent du terrain en pleine forme. Ensuite, que ce soit les Canadiennes ou les Françaises, que nos Bordelaises fasse rayonner leur équipe. »

Rhona Lloyd mise à part, il est difficilement imaginable que les Canadiennes et les Françaises, qui jouent toute l’année côte à côte, qui ont même remporté deux années de suite le titre de championnes de France, n’aient pas évoqué leur confrontation future prévue au BC Place de Vancouver dimanche 29 septembre.

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« Elles sont amies. Elles ont partagé beaucoup de choses ensemble. La dernière confrontation, le Canada a battu la France à la même date l’année dernière. Ça peut être intéressant », estime François Ratier.

C’est logiquement vers lui que les sélectionneurs des équipes nationales respectives se sont tournés pour savoir où en étaient les joueuses. A commencer par Kevin Rouet, sélectionneur du Canada, à propos de Forteza et Pelletier.

« Il les connait par cœur. Que ce soit Kevin ou moi, on les a vus grandir avec la province de Québec, avec Canada Développement… Je ne lui ai rien dit de ce qu’il savait déjà. Elles travaillent énormément, elles sont à 100% dédiées à leur club et à l’équipe nationale. Elles ne trichent pas. Au niveau du jeu, il les connaît par cœur. Ce qui les caractérise le plus, c’est leur éthique de travail », assure Ratier.

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Le natif de Charente et qui a toujours un pied des deux côtés de l’Atlantique est sans doute l’un des meilleurs techniciens à poser un regard sans concession sur le jeu de l’une ou l’autre équipe. Et il ne s’est pas trop fait prier pour le partager lorsque RugbyPass lui a posé la question.

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« Il y a beaucoup de talents individuels dans l’équipe de France. C’est une équipe qui est en train de construire son jeu en ce moment. Pour l’instant, c’est un jeu qui est plus sur la réaction que sur imposer un style ; on l’a vu face à l’Angleterre par exemple. La France a des joueuses qui ont peut-être plus de rugby (années) et elles construisent leur style.

« Le Canada, c’est un peu plus clair ; c’est un jeu extrêmement physique devant – comme d’habitude, sans compromis – avec beaucoup de vitesse derrière maintenant. C’est un jeu très positif avec un état d’esprit positif. Elles vont surfer sur l’engouement des JO (médaille d’argent à Paris 2024, ndlr) avec les septistes qui vont amener de l’énergie dans cette équipe. »

Lui-même lorsqu’il était en poste n’a pas eu la chance de vivre une compétition comme le WXV dont c’est la deuxième édition seulement.

« On faisait déjà, mais c’était aux fédérations de payer », rappelle François Ratier. « On faisait des tournées en Europe en novembre, sur la même base que les garçons – Angleterre, France, Irlande pour nous. Sauf que ce n’était pas des compétitions World Rugby, mais des test-matchs organisés entre fédérations.

« Là, c’est une vraie compétition établie. En termes de match, on arrivait à reproduire à peu près la même chose, mais là, pour les sélectionneurs, c’est plus de confort dans leur planification et leur préparation.

« Ça s’est grandement amélioré avec World Rugby en termes de nombre de matchs de qualité, des oppositions qui sont plus resserrées. Ce qui se passe en ce moment, ce sont des mini phases finales de Coupe du Monde. C’est exceptionnel d’avoir ces compétitions. »

A 8 157 km de distance, il ne perdra pas une miette !

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J
JW 4 hours ago
‘The problem with this year’s Champions Cup? Too many English clubs’

Yep, that's exactly what I want.

Glasgow won the URC and Edinburgh finished 16th, but Scotland won the six nations, Edinburgh would qualify for the Champions Cup under your system.

It's 'or'. If Glasgow won the URC or Scotland won the six nations. If one of those happens I believe it will (or should) be because the league is in a strong place, and that if a Scotland side can do that, there next best club team should be allowed to reach for the same and that would better serve the advancement of the game.


Now, of course picking a two team league like Scotland is the extreme case of your argument, but I'm happy for you to make it. First, Edinbourgh are a good mid table team, so they are deserving, as my concept would have predicted, of the opportunity to show can step up. Second, you can't be making a serious case that Gloucester are better based on beating them, surely. You need to read Nicks latest article on SA for a current perspective on road teams in the EPCR. Christ, you can even follow Gloucester and look at the team they put out the following week to know that those games are meaningless.


More importantly, third. Glasgow are in a league/pool with Italy, So the next team to be given a spot in my technically imperfect concept would be Benneton. To be fair to my idea that's still in it's infancy, I haven't given any thought to those 'two team' leagues/countries yet, and I'm not about to 😋

They would be arguably worse if they didn't win the Challenge Cup.

Incorrect. You aren't obviously familiar with knockout football Finn, it's a 'one off' game. But in any case, that's not your argument. You're trying to suggest they're not better than the fourth ranked team in the Challenge Cup that hasn't already qualified in their own league, so that could be including quarter finalists. I have already given you an example of a team that is the first to get knocked out by the champions not getting a fair ranking to a team that loses to one of the worst of the semi final teams (for example).

Sharks are better

There is just so much wrong with your view here. First, the team that you are knocking out for this, are the Stormers, who weren't even in the Challenge Cup. They were the 7th ranked team in the Champions Cup. I've also already said there is good precedent to allow someone outside the league table who was heavily impacted early in the season by injury to get through by winning Challenge Cup. You've also lost the argument that Sharks qualify as the third (their two best are in my league qualification system) South African team (because a SAn team won the CC, it just happened to be them) in my system. I'm doubt that's the last of reasons to be found either.


Your system doesn't account for performance or changes in their domestic leagues models, and rely's heavily on an imperfect and less effective 'winner takes all' model.

Giving more incentives to do well in the Challenge Cup will make people take it more seriously. My system does that and yours doesn't.

No your systems doesn't. Not all the time/circumstances. You literally just quoted me describing how they aren't going to care about Challenge Cup if they are already qualifying through league performance. They are also not going to hinder their chance at high seed in the league and knockout matches, for the pointless prestige of the Challenge Cup.


My idea fixes this by the suggesting that say a South African or Irish side would actually still have some desire to win one of their own sides a qualification spot if they win the Challenge Cup though. I'll admit, its not the strongest incentive, but it is better than your nothing. I repeat though, if your not balance entries, or just my assignment, then obviously winning the Challenge Cup should get you through, but your idea of 4th place getting in a 20 team EPCR? Cant you see the difference lol


Not even going to bother finishing that last paragraph. 8 of 10 is not an equal share.

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