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Les Autumn Nations Series ont battu des records en termes de temps de jeu effectif

PARIS, FRANCE - 09 NOVEMBRE 2024 : Antoine Dupont (France) est plaqué par Amato Fakatava (Japon) lors du match des Autumn Nations Series 2024 entre la France et le Japon au Stade de France le 09 novembre 2024 à Paris, France. (Photo par Aurelien Meunier/Getty Images)

21 matchs ont rythmé les Autumn Nations Series, livrant leur lot de moments mémorables et d’autres rencontres déjà reléguées aux oubliettes du rugby sitôt le coup de sifflet final retenti. Comme toujours en novembre, la magie des tests-matchs d’automne a alterné avec quelques passages à vide.

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Mais cette édition a été marquée par la mise en place de nouvelles règles expérimentales de World Rugby destinées à dynamiser le jeu et réduire les temps morts. Résultat ? Si les statistiques officielles se font encore attendre, les premiers constats sont encourageants : des touches plus rapides, des mêlées mieux synchronisées, et un rythme global plus soutenu.

Un temps de jeu moyen en hausse de 8 %

À titre de comparaison, seuls trois des 48 matchs de la Coupe du Monde de Rugby 2023 ont dépassé les 40 minutes de temps de jeu effectif, avec une moyenne par rencontre de 34 minutes et 18 secondes. Dans les Autumn Nations Series, près d’un quart des matchs (quatre sur 21) ont franchi ce seuil, avec un temps de jeu moyen en hausse de 8 %, atteignant 37 minutes et 11 secondes. Une progression nette qui pourrait bien redéfinir les standards du rugby moderne.

L’augmentation du temps de jeu effectif ne garantit pas toujours un spectacle haletant, mais elle offre souvent un contenu plus dense que des rencontres hachées et sans rythme.

Comme souvent lors de l’introduction de nouvelles règles, les arbitres se montrent particulièrement rigoureux dans leur application en début de compétition. Cela se reflète dans les chiffres : trois des quatre matchs dépassant les 40 minutes de temps de jeu effectif ont eu lieu lors des huit premières rencontres des Autumn Nations Series.

En revanche, sur les 13 dernières, un seul a franchi ce cap, échouant souvent à répondre au baromètre « BIP » (ball in play).

L’exemple le plus parlant reste la débâcle historique du Pays de Galles face à l’Australie, un 52-20 sans appel. Aussi déséquilibrée qu’elle fut, cette rencontre détient pourtant le record de temps de jeu effectif des Autumn Nations Series, avec 42 minutes et 19 secondes.

Le temps de jeu effectif pour la France

Les quatre matchs les mieux classés en termes de temps de jeu effectif ont suivi une tendance similaire. La victoire écrasante de l’Argentine sur l’Italie (50-18) et celle de la France sur le Japon (52-12) ont toutes deux atteint 41 minutes et 14 secondes de ballon en jeu, tandis que l’Écosse, impériale contre les Fidji à Murrayfield (57-17), a enregistré 41 minutes et 2 secondes.

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Pour ce qui est du spectacle, deux rencontres sortent du lot. L’incroyable remontée de l’Australie contre l’Angleterre (42-37) et le match très attendu entre la France et les All Blacks (30-29) ont marqué les esprits.

Pourtant, le match pour la Coupe Ella-Mobbs se classe seulement sixième au baromètre BIP avec 39 minutes et 44 secondes, tandis que l’épopée des Bleus face aux Néo-Zélandais se retrouve en douzième position, avec 37 minutes et 15 secondes de jeu effectif.

Les matchs autour des 30 mn de « ball in play »

Un seul match a totalisé moins de 30 minutes de « ball in play » : l’Écosse contre l’Australie (27-13), avec 29 minutes et 33 secondes. Malgré ce temps réduit, cette rencontre n’a rien eu d’un échec en termes d’intensité.

Pour les supporters anglais, en revanche, novembre a été un mois à oublier. En plus des résultats décevants, ils ont assisté à trois matchs classés parmi les dix derniers au classement du temps de jeu effectif. Un coup dur, surtout à des tarifs souvent exorbitants.

Le match le moins divertissant des Autumn Nations Series a sans doute été celui entre l’Irlande et la Nouvelle-Zélande, une rencontre marquée par une accumulation de fautes qui a cassé tout rythme. Ce duel, pourtant attendu, s’est classé à l’avant-dernière place du baromètre BIP, avec seulement 31 minutes et 54 secondes de ballon en jeu, confirmant son caractère laborieux sur le terrain comme pour les spectateurs.

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Cet article a été initialement publié en anglais sur RugbyPass.com et adapté en français par Willy Billiard.

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Comments on RugbyPass

J
JW 4 hours ago
The Fergus Burke test and rugby's free market

Haha and you've got Alzheimers you old b@astard!


You haven't even included that second quote in your article! Thanks for the share though, as I found a link and I never knew that he would have been first school boy ever to have a contract with NZR if he had of chosen to stay.

n an extraordinary move, Tupou will walk away from New Zealand despite being offered extra money from the NZRU — the only time they have made such an offer to a schoolboy.While Tupou has fielded big-money offers from France and England, he said it was best for him and his family to live in Australia, where his older brother Criff works as a miner and will oversee his career.

Intersting also that the article also says

“They said that ‘if you’re not on a New Zealand passport and you’ve been here for four years, you can play for the team’,” Tupou said.“But I’ve been here for four years and they said I can’t play for the New Zealand A team. It’s not fair. Maybe I’m not good enough to stay here.“But that’s one of my goals this year — to play for the New Zealand A team. If I can play with them, then maybe I’ll change my mind from going to Australia. If I have the chance to play for the All Blacks, I’ll take it.”

And most glaringly, from his brother

Criff Tupou said: “What people should understand is that this in not about what Nela wants, or what I want, but what is best for our poor little family.“Playing rugby for New Zealand or Australia will always come second to our family.“My mum lives in Tonga, she would not handle the weather in New Zealand.“And I have a good job in Australia and can look after Nela.“If things don’t work out for him in rugby, what can he do in New Zealand? He is better off in Australia where I can help him get a job.“New Zealand has more rugby opportunities, but Australia has more work and opportunities, and I need to look after my little brother.“We haven’t signed a contract with anyone, we will wait and see what offers we get and make a decision soon.”

So actually my comment is looking more and more accurate.


It does make you wonder about the process. NZR don't generally get involved too much in this sort of thing, it is down to the clubs. Who where they talking to? It appears that the brother was the one making the actual decisions, and that he didn't see the same career opportunities for Taniela as NZR did, prioritizing the need for day jobs. That is were rugby comes in, I'm sure it would have been quite easy to find Criff much better work in NZ, and I highly suspect this aspect was missed in this particular situation, given the discussions were held at such a high level compared to when work can normally be found for a rugby signing. How might his career have paned out in NZ? I don't really buy the current criticisms that the Aussie game is not a good proving ground for young players. Perhaps you might have a better outlook on that now.


So you TLDR shouldn't be so aggressive when suffering from that alzheimers mate👍


Well I suppose you actually should if you're a writer lol

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