Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Les Bleues bien plus convaincantes

L'équipe de France féminine est toujours en lice pour la victoire finale dans le Tournoi des Six Nations 2024 (Photo by FRANCK FIFE/AFP via Getty Images).

Deux victoires, deux victoires dont une bonifiée. Le début de Tournoi de Six Nations de l’équipe de France, d’un point de vue comptable, était quasi parfait.

ADVERTISEMENT

Mais contre l’Irlande lors de la première journée, et encore plus contre l’Écosse il y a deux semaines, on était restés sur notre faim devant les prestations françaises. La volonté de jouer, illustrée par un nombre impressionnant de passes après contact, se heurtait à quelques approximations dans la zone de marque.

La rencontre de ce dimanche, contre l’Italie au stade Jean-Bouin, a dû rassurer les sélectionneur Gaëlle Mignot et David Ortiz sur la capacité de leurs joueuses à corriger leurs petites failles.

Synthèse du match

0
Coups de pied de pénalité
1
6
Essais
2
4
Transformations
1
0
Drops
0
115
Courses avec ballon
125
5
Franchissements
5
16
Turnovers perdus
16
10
Turnovers gagnés
3

Au-delà du résultat brut (38-15), qui atteste d’une victoire nette et sans bavure, l’équipe de France a su améliorer un secteur que tout le monde – staff, joueuses, suiveurs – pointait depuis ce début de Tournoi : la sacrosainte efficacité offensive.

Avec six essais en quatorze entrées dans les 22 adverses, ce n’est pas encore clinique mais c’est beaucoup mieux que les 15 entrées réussies à Edimbourg, pour deux essais.

Entrées dans les 22 m

Moyenne des points marqués
2.7
14
Entrées
Moyenne des points marqués
1.3
9
Entrées

Cette capacité à convertir les bonnes actions en points a permis aux Françaises de ne jamais douter, contre l’Italie. Il a en effet fallu à peine plus d’une minute pour que les Bleues déflorent le tableau d’affichage, sur une action marquée du sceau de la paire de centres : percée de Gabrielle Vernier, relais et conclusion de Nassira Kondé (7-0, 2e).

Le début du festival des cannes bleues, les avants montrant aux trois-quarts qu’elles aussi avaient des jambes de feu.

ADVERTISEMENT

Illustration avec cette charge plein axe d’Assia Khalfaoui, omniprésente contre l’Italie et logiquement élue meilleure joueuse du match. La pilière du Stade Bordelais réussissait une passe après contact splendide pour sa coéquipière de la première ligne Anaëlle Deshayes qui terminait le travail en force (14-3, 23e).

Related

D’humeur joueuse, les Françaises relançaient tous les ballons ou presque. Pauline Bourdon-Sansus jouait rapidement à la main un renvoi aux 22 ; une action que Charlotte Escudéro concluait en puissance (21-3, 33e).

Puis, histoire d’assurer le point de bonus offensif avant même de rentrer aux vestiaires, la revenante Mélissande Llorens captait un amour de coup de pied décroisé signé Lina Queyroi, que l’ailière n’avait plus qu’à déposer derrière la ligne (26-3, 38e).

Tout semblait déjà joué au moment de changer de côté, mais sous le soleil parisien et devant une belle affluence, les Bleues ont maintenu le cap. L’inévitable Assia Khalfaoui y allait de son essai au ras (33-3, 45e).

ADVERTISEMENT

Enfin, à l’heure de jeu, Madoussou Fall clôturait le festival offensif de son équipe d’un essai en force qui assurait définitivement le 3e succès en autant de matchs de son équipe (62e, 38-10).

Pour faire la fine bouche, on pourra regretter les deux essais un peu trop facilement concédés aux Azzurre (55e, 77e). Mais on peut aussi les mettre au crédit d’Alyssa D’Incà, poison insaisissable sur son aile gauche, à la conclusion des deux actions. Et si Beatrice Rigoni est partie prenante sur le premier, le second doit tout au talent et à la vitesse de la joueuse de Villorba.

Dommage, mais les points positifs sont beaucoup plus nombreux que les points négatifs. Dominatrices en conquête, en jambes, les Françaises ont montré qu’elles demeuraient les reines de l’offload et qu’elles possèdent sans doute le meilleur jeu au pied des engagées. On a évoqué la superbe passe au pied de Lina Queyroi pour envoyer Mélissande Llorent à l’essai. On peut ajouter le 50-22 trouvé par Morgane Bourgeois (76e), le jeu de déplacement de Lina Tui, ou le 4/6 face aux perches de Queyroi.

Related

« C’est clairement un match référence » appréciait cette dernière, au micro de France Télévisions. « On a beaucoup travaillé après le match contre l’Écosse. On sent la volonté de bien faire les choses, le groupe est solidaire. On est en train d’écrire notre histoire ».

Et pour que l’histoire soit vraiment belle, il faut maintenant aller gagner au pays de Galles pour s’offrir la finale que tout le monde attend, le 27 avril contre l’Angleterre.

Womens Six Nations

P
W
L
D
PF
PA
PD
BP T
BP-7
BP
Total
1
England Womens
3
3
0
0
15
2
France Womens
3
3
0
0
14
3
Ireland Womens
3
1
2
0
6
4
Italy Womens
3
1
2
0
5
5
Scotland Womens
3
1
2
0
4
6
Wales Womens
3
0
3
0
1

 

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Scott Robertson addresses Finau and Barrett injuries after France loss

Ah yeah, that one. Look, nonplussed (sorry the opposite of that actually) about that one, it's just what you have to expect when you're playing Beauden Barrett.


I don't think BB had a page for anyone else to even be on. When you say the try was on, I think in half a dozen different ways and that's what caused his indecision.


I can blame ALB for that one though. Because BB held the ball on his first line (what he had been doing since he came on the field, running straight and hard) he then starts to slide with BB. ALB should have just kept running straight, as I think you're probably right, that's what BB was looking for by holding onto the ball and taking a few more steps there, and the would have gone right to him and who knows what unfolds. Certainly something better than what did happen.


Of course we know BB can't read a pass for sh!t and lobs it right in the middle of two players who have no clue what he's trying to do. I felt live he should have passed straight away to Reiko or run much closer to those two forward defenders (inc the guy sprinting across) and hope someones hitting a gap and pass at the line (line Dmac would). I think he took away the options of that initial intent his two targets had (whatever they were, I can't imagine they were anything more than ALB hit it up, Reiko run it wide around the back) and it became the 'second half' lottery after that. If thats within the first 20 minutes they're on the same page/more structured and it's a score.

24 Go to comments
J
JW 1 hour ago
England player ratings vs South Africa | 2024 Autumn Nations Series

Yep such fine margins/close calls/what ifs. Can't help but think that your 2015 exit reaction was as pivotal as how 2007 is believed as for NZs following success.


I feel the same way regarding Scott Hansen the All Blacks attack coach. Defence coach? We don't have one after the attack coach left and Scott changed from defence. Imagine that, a defence coach who can also coach the worlds best attacking teams attack?!? At least I think that's how it went down, all local chums from wayback. No Tony Brown. No Joe Schmidt.


I highly contest you're judgement that you where brutally efficient. The All Blacks cut you up like a sieve and could easily have scored 40 or 50 on you in that first test especially. Two especially badly blown tries, but that's been the case all season, so don't let it affect your idea of the result. England were as close and as good as any team the All Blacks have come up against this year. Just that while the blitz was.. well, blitzing, it was not very effective overall. That's not just a All Black level thing either, I've seen the same holes all season.


I think you've just not adapted very well to the focus no longer being on that one aspect. The picture is no longer crystal clear to you (and may not be to them either yet). The other aspect I see, as we have in the past, is a guy (two actually) that could not get a Super Rugby gig has become one of your best players in just a year or so. You really believe you've got a lot of talent over there? Good on you if you believe you do, I guess what I'm saying is you should believe you do, even if you don't, like in regards to this coaching talent. When you've got a player like Underhill not being selected for inferior others, I listen, I understand, like when Foster got elected when we had Razor. I'm not seeing that now and I cant recall you mentioning once who should be there, so just get onboard with your coaches immediately so you don't make the situation worse than it already is. Don't do 2015 all over again!

14 Go to comments
LONG READ
LONG READ How leviathan Will Skelton and the Wallabies reversed the World Cup fiasco How leviathan Will Skelton and the Wallabies reversed the World Cup fiasco
Search