Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Les enjeux pour la Grande Finale masculine de Madrid

Les joueurs néo-zélandais célèbrent avec le trophée après avoir battu l'Irlande dans la finale de la coupe masculine lors de la troisième journée du HSBC SVNS 2024 de Singapour au National Stadium, le 05 mai 2024 à Singapour. (Photo par Yong Teck Lim/Getty Images)

La Grande Finale du HSBC SVNS 2024 à Madrid offre des enjeux cruciaux pour chaque équipe, principalement pour celles qui ont de longue date fait partie des équipes titulaires du circuit mondial.

TOURNOI PRINCIPAL

Irlande

Hugo Keenan a la possibilité de réaliser un exploit exceptionnel en ajoutant le titre de champion du SVNS à celui du Tournoi des Six Nations dans une même saison. En portant le numéro huit au lieu de son habituel 15, il représentera l’Irlande avec détermination alors qu’il aspire à une place aux Jeux olympiques de Paris 2024.

ADVERTISEMENT

Avec le soutien du sélectionneur James Topping, Keenan apporte son expérience et son savoir-faire acquis dans le rugby à sept, offrant à l’équipe une dynamique supplémentaire. Fort de ses performances passées, Keenan s’est affirmé comme l’un des meilleurs arrières de sa génération, ajoutant une dimension précieuse à l’équipe d’Irlande dans sa quête de succès.

Nouvelle-Zélande

En compétition dans la poule B contre l’Irlande, ainsi que les redoutables Fidji et Afrique du Sud, tous deux anciens champions, les All Blacks Sevens visent une place en demi-finale à Madrid. Après avoir remporté la médaille d’or à Singapour, ils aspirent à renforcer leur élan en vue de leur troisième participation consécutive aux Jeux olympiques de Paris.

Le retour de joueurs clés comme Akuila Rokolisoa, Scott Curry, Sam Dickson et Joe Webber ajoute de l’expérience et de la profondeur à l’équipe. Sous la direction de l’entraîneur en chef Tomasi Cama, l’équipe est motivée par l’opportunité de remporter son 15e titre de champion des Series.

Afrique du Sud

L’équipe d’Afrique du Sud aborde la Grande Finale du HSBC SVNS 2024 avec des souvenirs positifs de ses précédentes performances en Espagne, où elle a remporté le titre de champion des Series 2021.

Pour Ryan Oosthuizen, une victoire à Madrid serait une célébration spéciale de son 50e tournoi avec les Blitzboks. Son retour dans l’équipe, aux côtés des changements opérés par le sélectionneur Philip Snyman à l’arrière, dont l’arrivée de Justin Geduld pour remplacer Dewald Human blessé, ajoute de la profondeur et de la compétence au groupe.

Fidji

Pour l’équipe des Fidji, la participation de Jerry Tuwai, double médaillé d’or olympique, après avoir été rappelé par le sélectionneur Osea Kolinisau, est un point central. Malgré une absence depuis Londres en mai 2023, Tuwai apporte une expérience précieuse à l’équipe.

Kolinisau, qui a mené les Fidji à la gloire olympique à Rio 2016, souligne l’importance de la victoire à Madrid pour préparer la défense de leur couronne olympique à Paris. Il considère que remporter ce tournoi avant les Jeux olympiques leur donnerait un avantage psychologique crucial, et il encourage son équipe à travailler dur pour atteindre cet objectif.

Argentine

Pour l’équipe d’Argentine, l’enjeu principal est de retrouver sa forme après avoir connu des difficultés lors des trois derniers tournois, malgré sa victoire dans la saison. La blessure de Marcos Moneta a été un coup dur, mais une victoire à Madrid serait cruciale pour préparer les Jeux olympiques de Paris, l’objectif principal de l’entraîneur Santiago Gómez Cora.

Celui-ci souligne que leur planification a toujours été axée sur les Jeux, et bien que le format de la Grande Finale soit exigeant, il estime que son équipe est plus performante lorsqu’elle est sous pression. Avec un niveau de compétition élevé à Madrid, l’équipe espère relever ce défi et retrouver sa meilleure forme pour affronter les adversaires de haut niveau.

Australie

Pour l’équipe d’Australie, l’enjeu est de bien performer malgré l’absence de Michael Hooper, blessé, et de Teddy Wilson, qui est également sur la touche en raison d’une commotion cérébrale.

Malgré ces absences, l’équipe est optimiste à l’approche de la finale des Series, avec un nouveau format et leur première participation à Madrid. Le sélectionneur John Manenti souligne que l’équipe s’est bien préparée et est impatiente de rivaliser avec les meilleures équipes du circuit. En outre, l’Australie a un avantage historique sur la France, remportant 40 des 57 dernières rencontres.

France

Pour l’équipe de France, l’enjeu est de compenser l’absence notable de Jonathan Laugel tout en accueillant des joueurs clés comme Antoine Dupont, qui a joué un rôle important dans la victoire de Toulouse en Champions Cup.

ADVERTISEMENT

L’équipe a pour ambition de remporter les Jeux olympiques à domicile, ce qui donne un contexte supplémentaire à leur participation à la finale des Series. Malgré les défis, l’équipe est déterminée à rivaliser avec l’Australie et les autres équipes de haut niveau dans ce tournoi à Madrid.

TOURNOI DE PROMOTION/RELEGATION

Uruguay

Pour l’Uruguay, l’enjeu est de capitaliser sur leur récent succès en tant que champions du World Rugby HSBC Sevens Challenger. En tant que l’une des huit équipes en lice à Madrid, ils sont déterminés à décrocher l’une des quatre places disponibles dans le HSBC SVNS 2025. Leur bonne forme, illustrée par leurs victoires dans deux des trois tournois du Challenger, leur donne confiance alors qu’ils se préparent à affronter le Canada dans le barrage masculin.

Canada

Pour le Canada, l’enjeu principal est de se rétablir après une campagne difficile lors du SVNS 2024, où ils ont terminé à la dernière place du classement. Leur objectif affirmé est de figurer parmi les quatre meilleures équipes à Madrid, et leur entraîneur, Sean White, est déterminé à relever ce défi sans chercher d’excuses. Le retour de certains joueurs clés, notamment Cooper Coats, Jack Carson, Matthew Percillier et Cody Nhanala, renforce leurs espoirs de maintien dans l’élite du rugby mondial.

Etats-Unis

Pour les États-Unis, l’enjeu principal réside dans leur participation à la compétition de relégation, une situation décevante pour une équipe habituée des Series. Avec des joueurs expérimentés comme Stephen Tomasin et Madison Hughes, disputant leur 60e tournoi, l’équipe américaine compte sur cette expérience pour surmonter les défis à venir.

L’entraîneur Mike Friday exprime sa confiance dans la préparation de son équipe, soulignant l’importance de se concentrer sur les défis à venir et sur la nécessité de se qualifier pour les prochaines compétitions.

Related

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

B
Bull Shark 1 hour ago
David Campese names his Springbok world player of the year winner

Why is Joe Schmidt the best option for Australia? (LONG READ)


An essay for @OJohn with love from South Africa.


OJohn keeps banging on about kiwis and Saffers and everyone else seeking to undermine and bring down Australian rugby… Blah, Blah, Blah. It’s boring and not worth responding too 99 days out of 100.


He misses the point completely that Australians either are or are not the masters of their own destiny. So to blame anyone else but themselves for what the state of Australian rugby is in - is hypocritical.


But recently, Australia has shown signs of life. Personally, I always believed they would be back at some point. At the beginning of this year I predicted that the wallabies would bounce back this year. I predicted that they would overtake England in the world rankings. I am predicting that they could finish second in the RC, could win the Lions series and could make it to a RWC final at home.


I tend to get ahead of myself when I’m excited... Ask my wife. But forgive me for getting excited about the Wallabies looking good! Is it so bad?


Like OJohn, I believe that Australia’s lands abound with natures gifts, including athletic specimens across any sporting code the Aussies compete in. It’s one of the reasons most of us don’t like Aussies. They win sh1t. Regularly. And look smug when they do...


But back to OJohn. And his banging on about the need for Australia to have an Australian coach. Here are a few highlights of his argument:


Several times I've given a list of half a dozen Australian coaches who would be more Australian than Schmidt and just as successful.

Tell me which Australian coaches would be acceptable to coach the All Blacks ......?

Because South Africans and Kiwis and Welshmen and Scotsman are all s.... scared that if an immensely talented and athletic team like Australia is ever able to harness nationalistic Australian passion with an Australian coach, you'll all be s.c.r.e.w.e.d.


And then finally – the list of 6 🥴:


Ewen McKenzie, Less Kiss, Stephen Larkham, Jim McKay, David Nucifora, Scott Wisenthal, Ben Mowen, Rod Kafer, Mick Byrne, John Manetti, Jason Gilmore, Dan McKellar.

Plus, a special request:


Keep in mind Rod MacQueen never won a Super Rugby title before he was appointed Wallaby coach but he ended up the greatest rugby coach the world has ever seen. Better than Erasmus even. Who is probably the next best.

Right. I don’t care about the tinfoil hat theories. I want to assess OJohn’s list and determine whether any of them fit the mold of a Rod Macqueen.

 

Like Rod Macqueen the following world cup winning coaches never won a Super Rugby Title:


·       David Kirk, 1987 (17 appearances for New Zealand)

·       Kitch Kristie, 1995

·       Rod Macqueen, 1999

·       Clive Woodward, 2003 (21 Appearance for England)

·       Jake White, 2007 (School Teacher)

·       Graham Henry, 2011 (School Teacher)

·       Steve Hansen, 2015 (Policeman)

·       Rassie Erasmus, 2019 (36 Appearances for South Africa)

·       Jacques Nienaber, 2023 (Physiotherapist).


I couldn't find out what Rod or Kitch did other than coach.


The only coach who has won a Super title and a World Cup?

·       Bob Dwyer, 1991 (A Tahs man wouldn’t you know!)


In fact coaches that have won super rugby titles have not won world cups. Robbie Deans. Heyneke Meyer to name just two.


I know I’m being childish, but I needed to bring this list in somehow because it’s quite obvious that whatever these coaches did before they became international level coaches is largely immaterial. Or is it?


Interestingly Ewan McKenzie (A Tah Man!) has won a Super title. And despite being a Tah Man made it into OJohn’s list. That’s two strikes for Ewan Mckenzie based on OJohn’s criteria so far. Not to mention his 50% win rate as head coach of the Wallabies between 2013 and 2014 (and the laundry list of off the field fcuk ups that swirled around the team at the time).


So Ewan is out.


I find it interesting that, as we speak, eight out of the ten top ranked men’s teams are coached by former international players:

1.      South Africa, Rassie Erasmus (36 appearances for South Africa)

2.      Ireland, Andy Farrell (8 appearances for England)

3.      New Zealand, Scott Robertson (23 appearances for New Zealan)

4.      France, Fabien Galthie (64 appearances for France)

5.      Argentina, Felipe Contemponi (87 appearances for Argentina)

6.      Scotland, Gregor Townsend (82 appearances for Scotland)

7.      England, Steve Borthwick (57 appearances for England)

8.      Australia, Joe Schmidt (School Teacher)

9.      Fiji, Michael Byrne (Aussie Rules Player)

10.  Italy, Gonzalo Quesada (38 appearances for Argentina).


It would appear as though we have entered an era where successful international coaches, largely, have played rugby at international level in the professional era. Or are ex school teachers. Much like Jake White and Graham Henry! Or a policeman.

 

Back to OJohn’s List. That leaves us with:


·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jim McKay, (Very little to write home about)

·       David Nucifora, (Too old)

·       Scott Wisenthal, (I literally can’t find anything on him on the Google).

·       Ben Mowen, (Too young, no coaching experience)

·       Rod Kafer, (No coaching experience)

·       Mick Byrne, (He’s coaching the Fijians, Aussie rules!)

·       John Manetti, (Can’t find him on the google)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)

·       Dan McKellar, (Not much to write home about, but could be an option).


Applying some logic, I would say the following are viable options based on age, experience in coaching AND the fact that they have played rugby for Australia in the professional era:

·       Less Kiss, (I like the look of)

·       Stephen Larkham, (I like the look of)

·       Jason Gilmore, (Seems to be working through the ranks, coaching Wallabies A)


After having done all this research, I think it’s fair to say that none of these three have the same pedigree as Joe Schmidt, the teacher. Who took a sh1tty Ireland team to no.1. Won a few 6 Nations and helped get the All Blacks to a world cup final in 2023.


Joe’s the best option for now. But if Kiss, Larkham and Gilmore are the business for the future for Australia get them in now as assistants to Joe and stop moaning!!


Errors and Ommissions Excepted. Mispelling of names is OJohn's fault.

12 Go to comments
LONG READ
LONG READ Lamb to the slaughter? Italy aim to 'get stuck into' All Blacks Lamb to the slaughter? Italy aim to 'get stuck into' All Blacks
Search