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Les Françaises pionnières à Singapour

Photo des capitaines avant le HSBC SVNS 2024 à Siloso Beach, Sentosa, le 1er mai 2024 à Singapour. Crédit photo : Mike Lee - KLC fotos pour World Rugby

Habituellement, cette septième étape du circuit mondial féminin est la dernière de la saison. Mais cette année, avec l’alignement du HSBC SVNS sur les garçons, Singapour, nouvelle destination pour les filles, est l’avant-dernier tournoi avant Madrid (31 mai – 2 juin).

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Singapour est la quatrième ville différente où le circuit s’arrête après Guangzhou (2013-2014), Kitakyushu (2017-2019) et Hongkong début avril 2024. Et six fois sur sept, la Nouvelle-Zélande a mis la main sur le trophée. Seul le Canada a créé la surprise à Kitakyushu en 2019, l’année d’après où France 7 Féminine avait terminé avec sa toute première médaille d’argent (2018).

Sortir du trou d’air

Pour l’heure, la France se tient à la troisième place du classement général et va tout faire pour s’y maintenir et finir la saison dans le top 3 mondial pour la troisième fois de son histoire après 2018 (3e) et 2022 (2e).

Victime d’un léger trou d’air depuis l’argent à Vancouver, la France a échoué en quart à Los Angeles puis en demi-finale à Hongkong. Il est grand temps d’en sortir dans cette étape asiatique où elle s’en sort généralement assez bien.

Malgré cela, cette saison est celle où les filles de David Courteix performent après avoir disputé plus de finales (Cape Town et Vancouver) que jamais auparavant. Et maintenant qu’elles y ont goûté, elles ne veulent pas s’arrêter, elles qui n’ont encore paradoxalement jamais connu l’ivresse de l’or.

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Forte de ses 135 essais, elle a déjà atteint son record historique qui datait de l’an passé au terme de la saison. Dès le premier essai marqué ce week-end contre le Japon, les Bleues auront franchi une nouvelle étape.

Précises en attaque, fermes en défense

Là encore, elles comptent bien donner le tournis à leurs adversaires en continuant à multiplier les passes après contact (en moyenne 7,2 par match et un record de 43 rien qu’à Hongkong), en portant le ballon avec puissance (en moyenne 25,1 courses par match cette saison).

Pas aussi précises au pied que les garçons, elles sont néanmoins celles qui réussissent le mieux parmi les 12 équipes du circuit : 65% de réussite face aux poteaux (3e), 31% depuis le côté gauche (2e) et 20% depuis le côté droit (20%). La présence dans l’équipe de Montserrat Amédée pourrait encore améliorer ces taux.

Si la discipline n’est pas leur point fort (3,7 pénalités par match et 12 cartons jaunes pour l’instant, un record), celle-ci s’est améliorée à Hongkong où, pour la première fois depuis le début de la saison, aucune joueuse n’a été forcée à quitter le terrain par l’arbitre (seulement 2,7 pénalités par match).

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Leur défense est une de leurs armes redoutables avec en moyenne 16,5 plaquages par match et un taux d’efficacité de 81%, le deuxième meilleur taux du circuit. Elle est la troisième équipe à avoir encaissé le moins d’essais (11,7 par tournoi, soit quatre de moins que la saison passée).

Gare aux USA

Dans la poule A, la France débutera face au Japon (10e), une équipe qu’elle a l’habitude de battre puisqu’elle a remporté ses quatre dernières rencontres, 14 de ses 15 matchs sur le circuit en tout ; leur seule défaite (19-12) ayant été à Hamilton l’année dernière.

Ce ne sera que leur deuxième duel de la saison après la victoire 35-7 à Los Angeles.

Viendra ensuite l’Afrique du Sud (11e) contre qui les Bleues ont passé 82 points en deux matchs cette saison et ont encaissé qu’un seul essai transformé. Leur dernière fois, le 53-0 à Los Angeles, était la deuxième plus lourde défaite des Sud-Africaines dans l’histoire du circuit.

Enfin, après les matchs contre ces deux équipes assurées de disputer le tournoi de promotion/relégation à Madrid, ce ne devrait pas être aussi simple contre les USA (4e au classement), équipe contre laquelle la France affiche un bilan équilibré de deux victoires (à Dubaï et Cape Town – elles avaient passé 70 points en tout) et deux défaites (à Perth et Hongkong).

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A seulement six points derrière au général, ce sont les Américaines qui pourraient priver les Françaises du Top 3 mondial si elles continuent de performer aussi bien que sur les deux derniers tournois, au contraire des Bleues.

A Singapour, il faudra suivre les premiers pas sur le circuit de la jeune « louve » Cléo Hagel, demie d’ouverture au LOU et passée par France 7 développement féminin, qui est de la même génération que Kelly Arbey, Suliana Sivi et Lina Tuy que l’on a pu voir sur le Tournoi des Six Nations 2024.

C’est surtout le grand retour de Shannon Izar pour la première fois depuis Langford 2022. Elle est toujours la troisième meilleure marqueuse de points de tous les temps (449) et la sixième meilleure marqueuse d’essais (59).

France 7 Féminine pour le HSBC SVNS Singapore

  • Séraphine Okemba – 27 tournois
  • Lou Noël – 18 tournois
  • Yolaine Yengo – 20 tournois
  • Valentine Lothoz – 18 tournois
  • Camille Grassineau – 46 tournois
  • Carla Neisen – 33 tournois
  • Shannon Izar – 28 tournois
  • Alycia Christiaens – 5 tournois
  • Cléo Hagel – 0 tournoi
  • Marie Dupouy – 4 tournois
  • Lili Dezou – 13 tournois
  • Montserrat Amédée – 20 tournois
  • Ian Jason – 18 tournois

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H
Hellhound 2 hours ago
The Springboks have something you don't have

Rassie has done very well with the Boks. The well will certainly not dry up soon. The amount of young talent coming through, that don't even stand a chance of making it in before 2027, is just absolutely amazing.


However, Rassie has proven to be a rugby genius. He will never rest on his laurels. It's why he keeps evolving tactics, keeping everyone on their toes. He doesn't underestimate any team. He is very aware of just how close the top teams is.


There will be no complacency not will he relax with his main stars. He is very astute, knowing that his team is getting older and thus giving the younger players much more playtime than what any other coach would do.


By the time the 2027 WC comes around, he will be prepared to defend his title and he knows one bad day will end a triple WC crown. Competition is that close. The Boks are in transition, even though it doesn't look like it.


After the 2027 WC, most of the double (possible triple) WC champs players will become unavailable due to retirement from international rugby. Rassie is already preparing the replacements, getting caps under their belts.


The top teams is just too close to underestimate and no Bok will be allowed to get complacent. Although they are by far the current most successful team and clearly the best by miles, they are not undefeatable.


Very tough to beat yes, but they can lose on the day. I am not worried. The youngsters by 2027 WC will be experienced with lots of years ahead and that should be a warning to the rest of the pack biting at their heels. Love them or hate them, but you have to admire the Boks. They truely deserve to be top dogs currently.

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