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Les prochains chantiers du XV de France féminin
Par Willy Billiard
Vainqueur de l’Écosse 38-15 samedi 29 mars, le XV de France féminin ne se sent pas encore arrivé au bout. Après la victoire de la première journée face à l’Irlande, le staff mené par Gaëlle Mignot et David Ortiz avait vite identifié les domaines à améliorer et ce sur quoi mettre l’accent à La Rochelle : la défense, la construction du match, marquer dès qu’elles en ont l’occasion.
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« On savait qu’il fallait construire le match et que ça allait être une bataille, déjà, mentale. On savait, que sur la première mi-temps, ça allait vraiment se “catcher” fort et que les Écossaises n’allaient pas venir juste pour visiter La Rochelle cet après-midi », soulignait la co-capitaine Manae Feleu.
«Donc, on savait que ça allait être vraiment dur et que c’était mentalement qu’il fallait qu’on gagne la bataille. On fait une grosse première mi-temps, même si on a du mal quand même à concrétiser. On savait qu’il fallait continuer en deuxième mi-temps et qu’à un moment, elles allaient craquer. Nous, notre stratégie, c’était de construire, de ressortir avec des points à chaque fois et c’est ce qu’on a réussi à faire malgré tout. Comme on l’a tous vu, à un moment, elles ont craqué et on s’est engouffrées dans la faille. »
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Objectif donc validé. Mais samedi soir à La Rochelle, d’autres axes de progression sont apparus dont le premier est la gestion des temps faibles.
« Quand on a l’ambition de gagner une Coupe du monde, on sait qu’il y aura des matchs plus serrés, des matchs qu’il faudra construire, petit à petit », indiquait David Ortiz en conférence de presse. « Cette équipe d’Écosse a beaucoup de caractère. On l’a encore vu la semaine dernière : ils vont chercher la victoire dans les dernières minutes face au Pays de Galles. On les attendait justement dur là-dessus.
« Du coup, pour nous, c’était important de construire notre match, d’y aller progressivement, de faire évoluer les choses au fil des minutes. Je trouve que le match de la semaine dernière, avec ce temps faible dont on on a réussi à sortir la tête haute, et celui d’aujourd’hui, ce sont des matchs qui nous aident à construire l’avenir.
« C’est important de capitaliser là-dessus. On va débriefer tout ça, continuer à grandir. C’est clairement l’axe dans lequel on veut s’inscrire. »
#SixNationsRugby | 🇫🇷⚡️🏴 LE DEUXIÈME ESSAI DES BLEUES !
🤩 Teani Feleu est à la conclusion après un service de Pauline Bourdon Sansus ! Magnifique !
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L’autre axe de progression est sans conteste l’attaque que les Bleues ont commencé à concrétiser en points face aux Écossaises, plus que face à l’Irlande.
« On a surtout pu construire un peu mieux notre match (que contre l’Irlande, NDLR) et que le fait d’être beaucoup mieux sur la discipline nous a plus mis en confiance », relève Feleu. « On est restées à quinze pendant tout le match et c’est plus facile d’attaquer dans ces conditions-là. Donc, on savait qu’on avait “validé” la défense la semaine dernière et on avait été un peu frustrées sur l’attaque. On voulait aussi prendre du plaisir aujourd’hui dans ce secteur-là.
« Malgré tout, même si on ne va pas marquer des essais, on ressort avec trois points à chaque fois qu’on va chez elles. Donc, on était quand même sereines de ce côté-là et c’est sur quoi on avait aussi bossé cette semaine. À chaque fois qu’on rentrait chez elles, il fallait qu’on prenne des points pour rester dans le match et que, mentalement, on gagne la bataille. »
Il reste encore trois rencontres dans le Tournoi pour parfaire la préparation en vue de la Coupe du Monde de Rugby 2025 en Angleterre, soit autant d’opportunités d’avancer et valider chaque étape.
« On prend les matchs un par un. Ce qu’on veut, c’est construire. Et déjà par rapport à la semaine dernière, on voit qu’on avance. C’est pas encore parfait, il nous reste encore trois matchs, donc on continue. Aujourd’hui, on s’est régalées, autant en défense qu’en attaque. Et maintenant, on veut juste continuer sur cette lancée », assure la capitaine.
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