L'Italie est revenue de loin contre la Géorgie
Mal embarquée, l’Italie a trouvé les ressources en deuxième période pour revenir puis prendre l’avantage sur la Géorgie ce dimanche (20-17).
Copieusement dominée par l’Argentine pour son premier match de la tournée d’automne, le week-end dernier à Udine (18-50), l’Italie a corrigé le tir ce dimanche face à la Géorgie, vaincue 20-17 à Gênes.
De quoi se rassurer un petit peu face à un adversaire certes plus accessible, une semaine avant de recevoir la Nouvelle-Zélande.
Mais que ce fut compliqué ! Les hommes de Gonzalo Quesada ont monopolisé le ballon (68% de possession), ont copieusement occupé le terrain adverse (74% d’occupation), ont multiplié les passes et passé beaucoup de temps dans les 22 m adverses mais à l’heure de jeu, ce sont bien les Lelos qui étaient devant au tableau d’affichage.
En effet, les Azzurri n’avaient inscrit que deux pénalités à la pause par Paolo Garbisi (21e, 30e) alors que la Géorgie jouait ses rares coups à fond avec une réussite certaine.
La Géorgie a fini par s’épuiser
L’ailier Aka Tabutsadze était à la conclusion d’un joli mouvement des siens (22e), puis Vasil Lobzhanidze doublait la mise peu avant la mi-temps (37e) pour donner un petit matelas d’avance aux visiteurs (6-17).
Mal en point, les Transalpins continuaient dans leur volonté du jeu et les Géorgiens finissaient par s’épuiser à plaquer plus que de raison (255 plaquages à l’arrivée, contre seulement 78 aux Italiens). les Lelos multipliaient les fautes (15 pénalités contre eux, 6 contre l’Italie) et concédaient un essai de pénalité assorti d’un carton jaune qui remettait complètement l’Italie dans le match (13-17, 52e).
Revigorés, les Italiens ne lâchaient plus leur proie et malgré des difficultés récurrentes en mêlée, finissaient par passer devant le remplaçant Alessandro Fusco qui marquait deux minutes après son entrée en jeu (20-17, 62e).
Carbonisée, la Géorgie était incapable de réagir. L’Italie monopolisait le cuir durant les dernières minutes sans toutefois parvenir à se mettre à l’abri. Sans conséquence.