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Mallía : « A Toulouse, les erreurs font partie de l'apprentissage »

Juan Cruz Mallía (à droite) s'éclate à Toulouse aux côtés notamment de son compatriote Santiago Chocobares, d'Alexandre Roumat, d'Antoine Dupont et de Thomas Ramos (de g. à d.) (Photo by CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images).

Arrivé en France sur les cendres encore fumantes des Jaguares, l’éphémère franchise argentine intégrée au Super Rugby, Juan Cruz Mallía a débarqué à Toulouse sur la pointe des pieds.

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C’était en janvier 2021. « Juanchi » avait 24 ans, était un néo international (6 sélections à l’époque) et débarquait à Toulouse sur la pointe des pieds.

Sa signature ressemblait à une opportunité de marché pour les « rouge et noir », en quête d’un joker médical pour pallier les absences conjuguées de Thomas Ramos, Romain Ntamack (retenus en équipe nationale), Lucas Tauzin, Arthur Bonneval et Pita Ahki.

Son contrat initial, pour une durée de six mois, a vite été prolongé. Dès juillet 2021 et la fin d’une saison terminée sur un doublé Brennus / Champions Cup, Mallía paraphe un nouvel engagement, encore prolongé en 2023 (jusqu’en 2026).

Juan Cruz Mallia a déjà soulevé deux fois la Champions Cup et deux fois le Bouclier de Brennus depuis son arrivée à Toulouse en janvier 2021 (Photo by Dan Mullan/Getty Images).

L’Argentin fait désormais partie des premiers noms couchés sur la feuille de match par le manager toulousain Ugo Mola, que ce soit à l’arrière, à l’aile, au centre, ou même à l’ouverture. Ah, il peut buter aussi à l’occasion.

Une polyvalence extrême et rare à ce niveau, tant le joueur peut évoluer à différents postes sans baisse d’influence ou de rendement. Durant cette saison conclue par deux titres (Champions Cup et Top 14), Mallía a endossé tous les rôles avec la même efficacité.

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Dans une interview téléphonique accordée au média argentin La Nación, le joueur, laissé au repos pour la tournée des Bleus sur les rives du Rio de La Plata au contraire de son coéquipier en club Santiago Chocobares, a confié pourquoi il s’était parfaitement intégré à ce collectif ultra performant, à l’image de la raclée collée en finale de Top 14 à l’UBB (59-3).

« Ici, tu viens pour être champion »

« Quand je suis arrivé, j’ai eu une discussion avec les entraîneurs, qui m’ont demandé mes objectifs. Gagner ma place, me montrer… Ils m’ont répondu ‘ça, c’est l’attitude à avoir, mais ajoutes-y une chose : ici tu viens pour être champion. Tout ce que tu dois faire, c’est gagner et terminer champion’ ».

Le message a été plutôt bien reçu par le joueur, sacré trois fois champion de France (2021, 2023, 2024) et deux fois champion d’Europe (2021, 2024) depuis qu’il revêt la tunique « rouge et noir ».

Mallía a sa part de responsabilités dans ces succès. Il était titulaire dès les finales de 2021, et cette année, il a participé à toutes les rencontres à fort enjeu, au niveau national ou continental, quand des joueurs-cadres se sont retrouvés sur le banc à cause de l’énorme concurrence qui règne à Toulouse. Demandez donc à Thomas Ramos, cantonné au banc lors des phases finales de Coupe d’Europe.

Le joueur originaire de Córdoba, 700 km à l’ouest de Buenos Aires, voit d’ailleurs dans la philosophie toulousaine une des parties des succès du club.

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« Ici (à Toulouse, ndlr), on ne considère pas les erreurs de la même manière. Elles font partie de l’apprentissage, surtout à l’entraînement, mais aussi en match. En Argentine, on sanctionne beaucoup les erreurs, ce qui inhibe. Ici, elles sont totalement possibles. Les entraîneurs valorisent beaucoup l’intention. Cela vous permet de progresser. Sinon, vous ne savez pas jusqu’où vous pouvez aller. Cela contribue à repousser les limites. »

À 27 ans, Mallía ne les a sûrement pas atteintes, ses limites. « À l’aise dans le groupe et sur le terrain », l’arrière polyvalent sent qu’il a « beaucoup progressé » depuis qu’il a rejoint la Ville rose. « Le club m’a aidé à grandir. L’envie d’être là m’a motivé à faire les efforts nécessaires pour élever mon niveau de jeu.

Sous contrat avec le Stade jusqu’en 2026, et bien qu’il juge les installations toulousaines « ne sont pas meilleures d’Europe, ‘Juanchi’ Mallía sait qu’il a tout ce qui faut au pied du Capitole pour continuer à s’améliorer individuellement et par ricochet, à rendre les Pumas meilleurs d’ici la Coupe du Monde 2027, le prochain objectif du joueur avec sa sélection. D’ici là, il a le temps d’empiler quelques trophées supplémentaires avec son club.

 

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J
JW 28 minutes ago
Reds vs Blues: Ex-All Black missed the mark, Lynagh’s Wallabies statement

Agree re Lynagh.


Disagree Beaver got it wrong. Blues made that look easy. It might be a brawn over brains picture though? More in the last point, but, and this may have changed by player selection, the Reds were very lucky this game. Tele’a should not have been red carded as Ryan landed on his shoulder, and both Tate and Jock (was it) should have been yellowed carded for their offenses in stopping tries. We also had a try dissallowed by going back 10 phases in play. We all should have learned after the RWC that that is against the rules. So straight away on this simple decisions alone the result changes to go in the Blues favour, away from home and playing fairly poorly. The sleeping giant if you will. I didn’t agree with the Blues take either tbh, but to flip it around and say it’s the Reds instead is completely inaccurate (though a good side no doubt you have to give them a chance).


And you’re also riding the wave of defense wins matches a bit much. Aside from Dre’s tackling on Rieko I didn’t see anything in that match other than a bit of tiny goal line defending. I think if you role on the tap for another second you see the ball put placed for the try (not that I jump to agree with Eklund purely because he was adamant), and in general those just get scored more often than not. They are doing something good though stopping line breaks even if it is the Blues (and who also got over the line half a dozen times), I did not expect to be greeted with that stat looking at the game.

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A
Ashley Carson 38 minutes ago
'Not real Lions': How the 1989 British and Irish tourists put Australia on the map

Life can unravel in an instant. For me, that moment came when deceitful cryptocurrency brokers vanished with £40,000 of my savings, a devastating blow that left me paralyzed by shame and despair. The aftermath was a fog of sleepless nights, self-doubt, and a crushing sense of betrayal. I questioned every choice, wondering how I’d fallen for such a scheme. Hope felt like a luxury I no longer deserved. Then, Tech Cyber Force Recovery emerged like a compass in a storm. Skeptical yet desperate, I reached out, half-expecting another dead end. What I found, however, was a team that radiated both expertise and empathy. From our first conversation, they treated my crisis not as a case file, but as a human tragedy. Their professionalism was matched only by their compassion, a rare combination in the often impersonal world of finance.

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Consult Tech Cyber Force Recovery for help.

MAIL.. Techcybersforcerecovery@cyberservices.com

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