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Les Anglaises peuvent chambrer, « on ne comprend pas ce qu’elles nous disent »

AUCKLAND, NOUVELLE-ZÉLANDE - 01 OCTOBRE : Marine Ménager pose pour un portrait lors de la séance de photos de la Coupe du Monde Rugby 2021 au Grand Millennium Hotel le 01 octobre 2022 à Auckland, Nouvelle-Zélande. (Photo par Hannah Peters - World Rugby/World Rugby via Getty Images)

La petite semaine de préparation se termine pour les Françaises qui s’apprêtent à vivre leur plus gros match de ce Tournoi 2024 contre l’Angleterre samedi 27 avril à Bordeaux.

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En plus de la préparation physique, le staff du XV de France féminin a mis en place une préparation mentale depuis près d’un an à destination des joueuses, surtout depuis la défaite dans le WXV 1 en Nouvelle-Zélande à l’automne dernier.

« On commence vraiment à en voir les fruits. On se sent prêtes, que ce soit sur le terrain ou dans la tête », explique l’ailière Marie Ménager (27 ans, 47 sélections).

« Le plus important, c’est déjà de se concentrer sur nous, sur nos émotions. Ça a été un de nos défauts. On est Françaises, on prend tout très à cœur et on vit l’émotion fois 1000. Aujourd’hui avec la prépa mentale on a fait un gros travail dessus. »

Face à face

5 dernières rencontres

Victoires
0
Nuls
0
Victoires
5
Moyenne de points marqués
20
32
Le premier essai gagne
60%
L'équipe recevante gagne
40%

Ce qu’apporte le public

Cette préparation mentale a surtout été bénéfique pour faire comprendre aux joueuses que ce qui compte sur le terrain, ce sont elles, ce qu’elles font, le jeu qu’elles produisent.

Et celui-ci a patiemment été mis au point entre le staff et elles. « Le projet de jeu colle vraiment à l’identité des joueuses. On l’a travaillé en collaboration avec le staff », confirme Marine. « On sait qu’elles (les Anglaises, ndlr) vont avoir du répondant, mais le principal c’est nous, ce qu’on va leur proposer. »

Le premier point à prendre en compte dans l’environnement extérieur est l’apport du public que l’on annonce nombreux, propre à pulvériser un record français pour un test féminin.

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« On se sent plus fortes. D’avoir 22 000 personnes derrière nous, on a l’impression d’être plus sûres. Ça va jouer un rôle important », acquiesce Marine Ménager.

Rencontre
Womens Six Nations
France Womens
21 - 42
Temps complet
England Womens
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Hermétiques au chambrage

Enfin, l’autre aspect extérieur que la préparation mentale a contribué à prendre en compte, ce sont les relations avec les adversaires sur le terrain.

Car quel que soit le dispositif télévisuel mis en place et les capacités de prises de son déployées tout autour du stade, ce qui se dit dans le huis clos d’un ruck ou d’une mêlée n’est pas capté par les spectateurs. Et en termes de chambrage on sait que les Anglaises sont passées maîtresses en la matière.

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« Les Galloises nous ont très bien préparées le week-end dernier à ça », sourit l’ailière. « Ça fait partie de notre prépa mentale, à gérer un peu ces frustrations qu’on peut avoir et passer outre.

« On sait qu’elles vont le faire – on a l’habitude pour certaines ; on en a discuté entre nous. Mais on sait que la meilleure façon de répondre c’est dans notre jeu, sur les impacts…

« On ne va pas forcément entrer dans leur jeu, à parler avec elles. On laisse faire. On sait très bien à quoi s’attendre ; si ça les amuse, il n’y a pas de problème.

« De toute façon, on ne comprend pas forcément ce qu’elles nous disent, alors il n’y a pas de soucis. On reste focus sur notre jeu… »

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Comments on RugbyPass

J
JW 1 hour ago
Are the All Blacks doomed to a 70% flatline?

Again, I'm talking about the leagues, not the national sides.


Players like Leo McFarland, Augustine Pulu, Pita Ahki, Henry Stowers would more commonly have found longer careers locally, being able to better contribute to their national side, I'm meaning. The Crusader team had like Nadolo, Fonotia, and Alaalatoa playing for their country while there, I just don't see that anymore. Really unsure as I say, how that equates to their respective countries fortunes though. Those sides hardly show consistency at International level really, even if I remember them having better potential to back in the day.


This discussion was just about how some sides have slid down while others have climbed remember. Those two leagues I named just have the widest collection basket and need for players, no criticism, but it doesn't mean theyre not sucking them dry (and therefor is a bad thing). France has two divs and Japan has one big div were theres a bigger variance between top Island/highest earning talent being lured away from SR, as well as a need to fill space with the next level down of say NPC talent. This is the sucking part, them, and MLR, hover up all aspects of talent. They can stop the stars from playing and they use lowermost guys who would normally be raising the minimum standards in these teams and make them harder to scout/be rewarded with selection. It could be made into a positive aspect for the PI countries to improve performances of course, but currently I think the talent moving away from the local NZ and Aus scenes etc has been detrimental, I don't know if a stronger NZ talent pool is also to blame for those players no longer holding spots though. So regardless, while it can be said the International field is better, with Scotland and Italy now providing top competition etc, from that previous/same level of team, Samoa, Tonga, and maybe Fiji (at certain times) have gone just as much the other way imo.

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