Édition du Nord

Select Edition

Nord Nord
Sud Sud
Mondial Mondial
Nouvelle Zélande Nouvelle Zélande
France France

Matthieu Jalibert et la théorie des 5% sur un match

Le demi d'ouverture de Bordeaux, Matthieu Jalibert, pendant le match de Top 14 entre l'Union Bordeaux-Begles (UBB) et Bayonne (Aviron Bayonnais) au stade Chaban-Delmas à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, le 5 octobre 2024. (Photo by ROMAIN PERROCHEAU / AFP) (Photo by ROMAIN PERROCHEAU/AFP via Getty Images)

Samedi 5 octobre, pour le compte de la 5e journée de Top 14, les Bordelais ont tremblé jusqu’au coup de sifflet final face à des Bayonnais audacieux. Score final : 30-27 pour l’UBB qui a bien failli laisser échapper la rencontre grâce à un retour en force de l’Aviron.

ADVERTISEMENT
Rencontre
Top 14
Bordeaux
30 - 27
Temps complet
Bayonne
Toutes les stats et les données

Tout se déroulait pourtant bien avec le style de jeu offensif propre aux Bordelais qui leur permettait d’inscrire quatre essais.

Lorsque s’approche l’heure de jeu, la machine pourtant s’enraye alors que l’UBB mène 27-10, quatre essais à un. C’est alors que Bayonne en profite pour revenir à fond, son travail de sape portant enfin ses fruits.

Graphique d'évolution des points

Bordeaux gagne +3
Temps passé en tête
52
Minutes passées en tête
13
64%
% du match passés en tête
16%
38%
Possession sur les 10 dernières minutes
62%
3
Points sur les 10 dernières minutes
7

La remontée est constante : 17 points en 16 minutes grâce à des essais de Rodrigo Bruni (56e) et Yohan Orabe (72e) transformés par Joris Segonds qui passera un drop en plus (59e). Bref, à sept minutes du terme, les deux équipes sont à égalité.

« Sur le match on a perdu pas loin de 20 ballons en tout, sur les rucks, les en-avants, les turnovers », décrypte le demi d’ouverture Matthieu Jalibert sur TV7.

« Cet essai à l’heure de jeu (Bruni, 56e) part d’une erreur où on récupère le ballon, on essaie de tenter quelque chose autour du ruck. On fait un en-avant qu’ils récupèrent et ils vont marquer. »

ADVERTISEMENT

Jalibert développe alors sa « théorie des 5% » qui peuvent faire basculer un match d’un côté ou de l’autre. 5% de chance en plus ou en moins, 5% de rebond en plus ou en moins, 5% de vista en plus ou en moins … On peut développer à l’envi.

« C’est 5% qui parfois sont pas là et qui font toute la différence sur ce genre de match », affirme-t-il.

« Ils ont joué crânement leur chance, ils ont mis l’intensité pendant 80 minutes, ils ont trouvé des solutions et nous on s’est relâche de 5-10%. Et face à des équipes comme ça, ça ne pardonne pas. »

Grâce à une pénalité de Mateo Garcia à la 76e, l’UBB a réussi à décrocher la victoire. Ce jour-là, Garcia a eu 5% de temps de jeu en plus.

ADVERTISEMENT

Visionnez gratuitement le documentaire en cinq épisodes “Chasing the Sun 2” sur RugbyPass TV (*non disponible en Afrique), qui raconte le parcours des Springboks dans leur quête pour défendre avec succès leur titre de Champions du monde de rugby

ADVERTISEMENT

LIVE

{{item.title}}

Trending on RugbyPass

Commentaires

0 Comments
Soyez le premier à commenter...

Inscrivez-vous gratuitement et dites-nous ce que vous en pensez vraiment !

Inscription gratuite
ADVERTISEMENT

Latest Features

Comments on RugbyPass

H
Hellhound 3 hours ago
Does South Africa have a future in European competition?

All you can do is hate on SA. Jealousy makes you nasty and it's never a good look. Those who actually knows rugby is all talking about the depth and standards of the SA players. They don't wear blinders like you. The NH had many years to build the depth and players for multiple competition the SA teams didn't. There will be growing pains. Not least travel issues. The NH teams barely have to travel to play an opponent opposed to the SA teams. That is just one issue. There is many more issues, hence the "growing pains". The CC isn't yet a priority and this is what most people have a problem with. Saying SA is disrespecting that competition which isn't true. SA don't have the funds yet to go big and get the players needed for 3 competitions. It all costs a lot of money. It's over using players and get them injured or prioritising what they can deliver with what are available. To qualify for CC, they need to perform well in the URC, so that is where the main priorities is currently. In time that will change with sponsors coming in fast. They are at a distinct disadvantage currently compared to the rest. Be happy about that, because they already are the best international team. You would have hated it if they kept winning the club competitions like the URC and CC every year too. Don't be such a sourmouth loser. See the complete picture and judge accordingly. There is many factors you aren't even aware of at play that you completely ignore just to sound relevant. Instead of being an positive influence and spread the game and help it grow, we have to read nonsense like this from haters. Just grow up and stop hating on the game. Go watch soccer or something that loves people like you.

129 Go to comments
LONG READ
LONG READ Does the next Wallabies coach have to be an Australian? Does the next Wallabies coach have to be an Australian?
Search