Montpellier contraint de s'habituer à jouer à Béziers
C’est une habitude contrainte que s’apprête à vivre une fois encore Montpellier. Pour la deuxième fois consécutive, le MHR est obligé de délocaliser une rencontre. Après la réception de Toulon le 16 février, cette fois c’est Castres qui se verra convié à jouer au stade Raoul-Barrière de Béziers le 1er mars.
Le club l’a confirmé dans un communiqué. « Grâce à l’aide précieuse de l’AS Béziers Hérault, la rencontre sera ainsi délocalisée au stade Raoul Barrière de Béziers », est-il indiqué.
« Dans ce contexte bien indépendant de sa volonté, le Montpellier Hérault Rugby et ses équipes travaillent activement à l’organisation du match. « Les abonnés et partenaires du MHR recevront leurs titres d’accès à la rencontre par mail. La billetterie ouvrira mardi 18 février à 12h00.
« Nous vous remercions une nouvelle fois pour votre patience et votre compréhension. »
Une fois encore, c’est l’état de la pelouse qui est en cause. « Suite à l’expertise d’un prestataire indépendant mandaté par la LNR, l’état de la pelouse du GGL Stadium a été, en l’état, jugé impraticable », regrettait le club le 9 février, pressentant déjà que le match contre Castres pouvait être concerné.
D’ailleurs, même celui contre le Stade Français Paris le 28 mars n’est pas encore assuré de se jouer à domicile. En termes de capacité, le stade de Béziers (18?555 places) peut accueillir plus de monde que le GGL Stadium (15?697 places)
Les plaques de gazon ne sont pas encore complètement enracinées
La Métropole de Montpellier a reconnu avoir été prise de cours dans l’entretien de la pelouse, rappelant que l’été dernier le GGL Stadium avait été utilisé notamment par les équipes de rugby à 7 d’Australie en vue des JO de Paris 2024, empêchant les services techniques de réensemencer la pelouse, comme chaque été.
De plus, le match contre La Rochelle en octobre, disputé sous une pluie diluvienne, a gravement détérioré l’état du terrain.
Depuis cette rencontre, la LNR menaçait de sanctionner la métropole pour l’état esthétique de la pelouse et a exigé la pose de plaques de gazon. « On leur a dit que ça ne prendrait pas. Il n’y a pas assez de lumière, il va faire froid », a déclaré Christian Assaf, délégué aux politiques sportives de la métropole.
La métropole a finalement obtempéré sachant qu’il faut entre sept à huit semaines pour que les plaques posées en janvier s’enracinent suffisamment en profondeur.
« Maintenant, esthétiquement c’est tout à fait acceptable, sauf que comme ça ne s’est pas enraciné, on met en danger l’intégrité des joueurs », avait soulevé l’élu en charge de ce dossier.
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